Bonjour à tous, je suis actuellement entrain de parourir l’Amérique du Sud en sac à dos.
J’ai déja traversé le Brésil, l’Argentine et le Chili et je rejoins la Bolivie des demain.
J’aimerai connaitre les conditions pour ouvrir une auberge de jeunesse ?
En tant que francais doit on s’associer avec un chilien ?
Peut on simplement reprendre la gérance d’une auberge déjà existante pour une durée déterminée ?
Quels sont les modalités pour une telle aventure ?
Merci par avance.
J’ai 30 ans et avant de voyager j’étais directeur de restaurant près des champs élysées sur Paris.
Je connais donc ce milieu meme si le monde de l’hébergement et un peu différent de celui de la restauration !
En attendant vos réponses je vous souhaite à tous une bonne année.
antlia2
Déjà un bon point : tu es un pro. Parce qu’il y en a qui fantasment sur ouvrir une poussada/resto/hôtel sans absolument rien y connaître.
Bien sûr on suppose que tu as repéré le ou les coins intéressants pour et que tu as eu des contacts avec des gens qui peuvent être simplement de bon conseil, désireux de travailler comme salariés ou même associés. Ce dernier point n’est pas obligatoire en Amérique du sud. Ce n’est pas le Maroc (et les pays musulmans) ou le SE asiatique.
Il te faudra donc entreprendre les formalités pour être résident, demander un RUT (équivalent du SIRET en France). En création d’entreprise c’est bien vu au Chili, surtout si tu embauches des chiliens (tu repères les bons et tu leur fais une promesse d’embauche).
Je ne peut pas être plus précis, ce que j’avance n’est que la régurgitation de ce que j’ai lu. Un brin de causette avec le consul peut aussi aider. Les français sont bien vus au Chili, ils savent que ceux-ci n’ont pas apprécié Pinochet et ils s’en souviennent.
Anonyme3
bonjour, apparemment tu as une bonne expérience du voyage en sac à dos.
Voici mon projet : une fois arrivé au Chili, je voudrais partir à pied vers le sud en passant par tous les parcs nationaux. Je rechercherai éventuellement un travail.
Donc quels sont les conseils que tu peux me donner autant pour la rando. que pour les jobs?
Merci d’avance pour la réponse.
antlia4
En fait je ne connais pas (encore) grand chose du Chili, pour l’instant mais je vais y vadrouiller sérieusement et même essayer d’y être résident (je le suis actuellement au Paraguay, mais ça ne me plait pas). Je ne connais que le N (de Antofagasta à Arica avec une vadrouille à Putre).
Pas trop sac à dos, je dois dire, outre que mes vieilles vertèbres protestent, car si on utilise les bus (les bus longues distances sont très confortables et pas bien chers) on se retrouve déposé dans une ville ce qui est bien limitant pour un gugus comme moi qui aime bien les petits coins sauvages.
Mais, de par ma situation de résident au Paraguay j’ai mon autonomie de transport (pickup Isuzu D-Max 4x4 double cabine). Il faut dire que ce n’est pas fondamentalement plus économique sur le strict plan du trajet car un moteur de 3 litres, ça ne refuse rien mais ça boit. L’intérêt est de pouvoir aller partout, de transporter plus de choses et d’être assez autonome vis à vis des hôtels et des restaus.
Il y en a sur place (et même de détail) mais on trouve aussi en France de bonnes cartes du Chili (j’en ai trouvé à Toulouse) pour se faire une idée d’un circuit. Le guide Galimard (Chili, île de Paques) pour l’aspect général et le Guide du routard, s’il est à jour, pour les conseils pratiques en complément.