Parenthèse enchantée au Masaï Mara chez Melting Pot Safaris

Forum Kenya

Chaque voyage et même chaque jour de safari est différent et effectivement nous avons eu pas mal de chance sur ce coup là…Le Mara a été très généreux avec nous.

Je regrette tout de même ne pas avoir vu de rhinos noirs (d’autant qu’il y avait une mère et son ado mais très loin dans le parc et sans garantie aucune de les voir)…mais c’est pour être pointilleux et après tout cela donnera l’excuse d’un prochain safari.

Pour les oiseaux c’est vrai qu’il y a une belle variété si on prend le temps de s’y attarder.

Mercredi 23 septembre:

Aujourdh’ui journée zen, pas de but, de stress de l’échec, on prend ce qui vient!

Tout commencera par un autre magnifique levé de soleil magnifié par la présence d’un zèbre.

Deux minutes après cette photo Ruto fait chauffer le moteur et se dirige à peine à 2-300 mètres, alerté par David un autre guide de Melting Pots.

Une nouvelle rareté s’offre à nous en la présence d’un otocyon!! L’animal est vif et timide, impossible de l’approcher à moins de 150 mètres. On avance, il recule, saute, se cache. Le serval et le caracal en prendraient presque de la graine!. Impossible dans ces conditions de sortir une photo potable.
Ruto nous dit “be ready”! Il sait que si une opportunité se présente, ce sera la seule. Nous arrêtons donc le véhicule et l’otocyon s’arrête par miracle 1 seconde 1/2 et regarde dans notre direction. Il est loin mais je prends!

Moment tellement furtif. 10 minutes après être sortis du camp la beauté de la savane nous aveugle déjà.

15 minutes plus tard nous voyons au loin un troupeau d’éléphants.

Nous passerons plus d’une heure avec eux apaisés par leur placidité.

Il faut dire aussi qu’un petit retiendra notre attention de par son amusante maladresse à s’occuper de sa trompe.

Le troupeau sera rejoint par d’autres éléphants vennat s’abreuver au bord d’un petit ruisseau.

La teinte dorée de la lumière alla à ravir aux impalas ce matin là…

Une heure plus tard nous voyons au loin un troupeau de buffles et je distingue deux d’entre eux entrain de se battre ou jouer de leur force, je ne saurais le dire.

La scène est impressionante et la puissance des bovidés ressort de chaque centimètre carré de leur musculature…

Les cornes s’entrechoquent…

Un peu plus loin plusieurs autruches aux mouvements décoordonnés nous interpellent.
Parade nuptiale? Jeu?

Reste de matinée plutôt calme. Nous rentrons un peu plus tôt que d’habitude…

L’après-midi nous ne tardons pas à tomber sur un beau mâle sentant les odeurs des femelles vers Paradise Plain.

Le placement judicieux de Ruto et sa réactivité permettent de l’avoir d’à peu près tous les angles.

Il rejoint un peu plus loin sur une colline le reste de son groupe composé ce jour là de deux autres mâles et femelles assoupis…

Nous décidons de nous écarter un moment et de tenter notre chance ailleurs pour revenir une fois qu’ils seront - peut-être - un peu plus actifs.

Nous arpentons les pistes, humant l’air, conscients de la chance que nous avons d’être là. La simple caresse du vent sur mes joues me procure à ce moment là un sentiment d’extase.

Une phrase de Karen Blixen dans la ferme AFricaine résume parfaitement cet état d’esprit (désolé pour la traduction pas forcément parfaite):

“Il y a ce quelque chose dans la vie de safari qui vous fait oublier tous vos chagrins et vous sentir comme si vous aviez bu une demi-bouteille de champagne - bouillonnant de la gratitude sincère d’être en vie”

D’un coup un serval bondit dans les hautes herbes! Il recherche une proie et se fait discret.

Soudain dans un mouvement vif il semble se saisir d’un éventuel festin.
Il se relève et tient effectivement un bien maigre dîner entre ses crocs.

Nous revenons un peu plus tard vers nos lions qui somnolent toujours…

Un seul d’entre eux daignera nous saluer :slight_smile:

Il ressemble fortement à Kiok un lion mâle de la Marsh Pride.

Sur ce bonne nuit les lions! A demain peut-être…

Jeudi 24 septembre :

Ce matin nous partons retrouver nos lion qui nous l’espérons sont restés dans les parages.

Une vingtaine de minutes plus tard la silhouette d’un roi se dessine et éclaire la plaine de sa prestance…

La couleur dorée du soleil levant lui va à merveille.

Je crois le reconnaître…Nous nous approchons…

Son oeil fermé le trahit. C’est Chongo. Son nom signifie - logiquement - “mauvais oeil” en swahili. C’est, selon certains, le futur lion roi du Masai Mara. Il fait partie d’une coalition de plusieurs lions mâles (6 dont plusieurs sont frères tous nés de mars à septembre 2014. Malheureusement un d’entre eux serait - je n’en suis pas certain- décédé ) reignant sur la Marsh Pride.

Quelques dizaines de mètres plus loin deux autres mâles de la coalition sont là et se saluent chaleureusement…

Ils déambulent dans la savane côte à côte.

Nous les suivons un bon moment et le placement et l’anticipation de Ruto nous permettront une prise de vue de face.

Des lions mâles à la crinière resplendissante, dans la fleur de l’âge, ont ceci de particulier qu’ils arrêtent le temps et imposent immédiatement une forme de respect. Il n’y a plus de véhicule qui nous protège. Nous sommes dans la plaine face à eux…

Comme le dit Joseph Kessel dans Le Lion, “on essaie de se faire plus petit quand un lion vient à vous de cette manière”.

8 minutes exactement après cette photo nous rencontrons la famille de guépard.

Depuis que nous les avons vu la première fois ils n’ont toujours rien chassé! Le temps se fait long et les trois - déjà grands (15/16 mois) - petits de Kisaru doivent continuer à apprendre à chasser. Bientôt en effet leur mère les laissera seuls (pour information aux dernières nouvelles c’est ce qu’elle a fait au début du mois de novembre)…

Les 3 sont grands par la taille mais restent très joueurs.

Ils viennent parfois embêter leur mère…

Ils reviendront bien vite à des préoccupations plus essentielles.

Des gnous sont là, quelques zèbres mais aussi des gazelles de Thomson qui malgré leur vitesse sont des proies idéales…Surtout qu’il y a quelques nouveaux nés.

Soudain, sans prévenir, tout s’accélère, les guépards ont débusqué une toute jeune gazelle. La course effrénée et virevoltante des cinq protagonistes met à mal ma capacité de suivi, l’oeil rivé dans le viseur et longue focale au bout du boitier.

Après un temps d’adaptation je réussi finalement à prendre le contrôle…

D’abord éloignée la scène se rapproche. Ruto également excelle dans son sens du placement et sa capacité d’anticipation.Ce n’est pas chose évidente que de prévoir dans quel sens les choses vont se passer. Parfois cela paye, d’autres fois non mais en majorité nous avons été mis dans de belles conditions.

La petite gazelle ne fait pas le poids et est bien vite attrapée.

Cependant, fin ne sera pas immédiatement mise à ses jours. La mère doit continuer l’apprentissage de sa progéniture.

C’est donc à plusieurs reprises que sera relachée puis ratrapée la proie.

Après une dizaine de minutes le coup fatal sera porté. Le maigre repas sera vite ingurgité. Un chacal tentera de s’immiscer mais sera chassée manu militari.

Finalement la famille ira se reposer et nous les quitterons…

Après une heure à déambuler sans s’arrêter particulièrement nous tombons enfin sur un léo…

…non en fait une tortue léopard. :slight_smile:

Je crois aux signes du destin et je suis convaincu qu’aujourdh’ui un léo nous verrons!

Nous allons déguster notre petit déjeuner un peu plus loin au calme. Nous apprécions les prendre au bord de l’eau car il y a toujours quelque chose à voir!

Crêpes, brioche,saucisses, oeuf, confitures et miel local -j’en prendrais trop :slight_smile: - font passer cet instant pour un vrai moment de plaisir et de détente.

Reste de matinée toujours riche mais rien qui ne ressorte du lot.

En rentrant au camp, à quelques minutes de celui-ci nous voyons au loin deux girafes semblant danser. La scène bien connue des amateurs de reportages animaliers n’est en fait pas aussi heureuse qu’elle ne pourrait le laisser penser. Elle n’est pas toujours d’une intensité digne des plus épiques combats mais en intimiderait plus d’un!

Celui-ci n’est pas particulièrement violent dans les coups portés mais j’observe un comportement que je n’avais encore jamais vu. Une des girafes essaye de faire tomber son adversaire en passant son coup en dessous de sa patte…

J’ai traité cette série en noir et blanc car je trouve que cela se prête particulièrement bien aux girafes avec leur robe aux motifs contrastés. Dieu que j’aime les girafes!

L’après-midi nous partons en mission léo. Mine de rien le temps passe et nous arrivons sur la fin du safari…

En sortant du camp Ruto fait un détour par la rivière. Toute à l’heure il a vu des éléphants s’en approcher.

Ils sont bien là, entrain d’étancher leur soif.

Après quelques minutes ils décident de traverser la rivière.

Un hippo est présent non loin mais ne sera pas spécialement dérangé!

Nous nous dirigerons ensuite vers la forêt de Bahati. La léoparde du même nom a été vue avec ses deux petits.

Arrivés sur site nous devinons bien vite à l’attroupement de véhicules qu’elle est bien là.

Est-elle dans un arbre comme je rêve de le voir? La vue est-elle dégagée? Aurons-nous un bon angle de vue?

Elle est là dans les fourrés. Des safaristes déjà rencontrés ailleurs nous pointent du doigt l’endroit.

Nous mettons quelques minutes à nous habituer à la vision à travers branchages et feuilles ey voyons enfin celle sur laquelle se porte notre attention.

Elle a tué un phacochère et s’en délecte avec ses petits…

Pareet Shah et Berna Tonpoi l’ont vue plusieurs dizaines de minutes avant notre arrivée à vue dégagée avec ses deux rejetons. Quelle chance!

La robe du félin s’offre à nous en premier lieu puis elle se déplace et nous la distinguons de manière plus appropriée.

Nous aimerions tant découvrir la frimousse des deux petits…

Nous restons un bon moment sur site dans l’espoir qu’elle délaisse son repas mais Ruto reçoit un appel de Berna Tonpoi. Queen of Kaboso est dans un arbre avec son repas : un impala!

Nous partons donc immédiatement, le coeur battant.
La lumière s’amenuise dangereusement. Nous n’aurons pas beaucoup de temp pour espérer des clichés corrects!

Nous arrivons et quelques voitures encore nous indiquent bien vite l’arbre hôte de la reine.

Comme toute à l’heure nosu ne distinguons en premier lieu pas grand chose. Ruto contourne donc l’arbe pour espérer une vue de l’autre côté.

Et là enfin elle apparait!

La photo (retravaillée) ne rentrera pas dans les annales mais elle a le mérite d’exister.

Soudain plus rien! Ruto démarre bien vite pour retourner de l’autre côté. Elle est descendue de son arbre mais pour aller où?

Après quelques minutes elle est là, comme une apparition mariale, sous nos yeux…

Le rendez-vous tant espéré ne durera pas bien longtemps, la belle allant retrouver son petit quelque part dans les fourrés mais enfin notre léo nous avons eu!

Nous reviendrons demain reine! Nous montreras-tu ta descendance,

Bonjour ,

La serie de “Jackpots” se poursuit … C’est assez incroyable !!

(J’espère que les lecteurs occasionnels ne vont pas croire qu’il en est “ainsi” à tous les coups … ils risqueraient d’être déçus !!)

Autant le N/B va bien parfois, avec les images d’élephants, autant avec les girafes …cela ne colle pas vraiment (simple goût perso, bien entendu) .

MERCI et bonne suite.

Puma

Et cela n’est pas fini… Rendez-vous demain!

Je trouve que le noir et blanc ou la couleur n’est pas une question d’animal (bien qu’effectivement certains s’y prêtent à merveille, comme l’éléphant) mais de lumière.

Sur celles-ci à une heure où la lumière est dure, le noir et blanc est, je trouve, particulièrement approprié mais dans d’autres circonstances peut-être moins. Après c’est une question de goûts et je suis fan du N/B de manière générale donc bon…

Bonne fin de week-end!

Ah oui vraiment de très belles rencontres lors de ce safari : la bonne fée du bush vous accompagnait c’est certain …
En étant deux semaines au même endroit avec plusieurs guides et véhicules qui échangent les informations cela augmente les possibilités effectivement mais tout de même…
Tout comme Puma j’aimerais rappeler aux lecteurs en recherche d’informations sur un safari au Kenya que cette densité et diversité (serval, caracal, léo, chasse de guépards, portage lionceaux…) n’est pas garantie du tout …et cela n’est pas un problème car chaque découverte est un beau moment d’émotion.

Oui effectivement vous avez raison de le dire, j’ai eu beaucoup de chance et des rencontres de ce type ne sont jamais garanties! Mais quelques soient les rencontres elles sont toutes magiques.

Comme déjà dit, l’an passé un seul guépard alors que cette année ce fut quasi quotidiennement avec 8 individus différents…

Mais comme vous le soulignez aussi, le choix d’être restés deux semaines et demi au même endroit a été payant et c’est bien dans l’espoir de telles rencontres que nous l’avons fait…

Superbes images au long de ce carnet de voyages, merci.

Merci pour votre gentil commentaire.

C’est pour cela que j’y suis retourné, pour essayer de m’améliorer sans trop me disperser.

Aussi Melting Pot Safaris est spécialisé safaris photos et les guides formés pour optimiser la prise de vue en terme de placement et de lumière donc, en plus des jolie rencontres, j’étais dans des conditions idéales.

La suite toute à l’heure…

Vendredi 25 septembre:

Ce matin la question ne se pose même pas, nous retournons sans s’arrêter à Kaboso en espérant revoir celle qui hier se montra, un instant furtif certes, généreuse avec nous.

Nous t’avons tant cherchée chère Reine que ta simple vision soulagea instantanément tout nos maux! Mais c’est certainement dans cette recherche que le plaisir suprême se tissa au fil des heures et des minutes…

Sylvain Tesson dans son livre la Panthère des Neiges écrivait cette phrase très juste : “J’avais appris que la patience était une vertu suprême, la plus élégante et la plus oubliée. Elle aidait à aimer le monde avant de prétendre le transformer.”

Si telle est ta volonté de nous faire attendre ce matin nous devrons l’accepter!

Non loin de là où nous l’avions quittée, une hyènes méfiante mais curieuse rodait.

Tout semblait indiquer la présence, quelque part à découvert ou dans la forêt, de la belle.

Cependant point d’attroupement de véhicules. Les quelques 4X4 présents tournent en roulant au pas en espérant l’apercevoir.

Nous faisons de même et nous arrêtons un instant en lisière de forêt pour discuter avec un guide ami de Ruto. Il a beaucoup d’amis Ruto dans le Mara! Presque 30 ans passés à arpenter les pistes cela tisse un réseau!

L’autre véhicule est placé entre nous et la forêt. Nous restons bien 5 minutes dans cette position jusqu’à ce que les deux guides décident de tenter leur chance ailleurs.
Alors que l’autre guide s’en est allé, Ruto redémarre et s’arrête instantanément! Là!

Il nous pointe la forêt et Queen of Kaboso apparait.

Elle était juste là, derrière le véhicule avec lequel nous discutions,à environ 15 ou 20 mètres, allongée. Comment les autres safaristes ont-ils pû la manquer?

Le jeu de lumière sur sa robe tâchetée est divin et semblerait presque venu des cieux.

Bien vite les autres 4X4 qui la cherchaient nous rejoignent mais rien n’y fait, j’ai l’impression d’être en tête à tête avec elle.

La vision, de ces photographies, une fois rentré au camp me fit penser à une phrase de David Foenkinos dans son livre Les souvenirs : “Elle avait la beauté des femmes russes, avec ce regard à la densité d’un roman tragique de huit cens pages”.

Tant de beauté en un seul être…

Après une dizaine de minutes, elle se lève…

Nous la perdons quelques minutes mais elle ressort de la dense végétation …

Focalisé sur la féline et l’oeil dans le viseur je ne me rends pas tout de suite compte du cadeau qu’elle fait à l’assistance…

Vous le(la) voyez?

Je me rends compte à l’instant où j’écris ces lignes que nous avons vu tous les félins avec des petits…La chance continue à nous sourrire. En cet instant je ne suis on ne peut plus heureux d’avoir choisi de venir au Mara malgré les circonstances…

D’abord collés l’un à l’autre la mère et le petit se séparrent quelques instants mais se rejoindront bien vite…

Semblant perdu le petit appelle sa mère qui s’est enfonçée dans la forêt à quelques pas.

Il la rejoint bien vite et nous les observerons un long moment mais avec difficulté, devant nous contorsionner pour cela. mais c’est le prix à payer pour prolonger ce joli moment.

Après une telle rencontre, le devoir semble accompli et plus rien ne compte mais la beauté de la savane nous rattrapera tout de même ce matin avec ce calao terrestre, espèce assez rare.

Au petit-déjeuner au bord de la rivière des girafes nous offrent une sympathique spectacle d’ombres chinoises…

La matinée se termine avec les grands classiques du Mara, jamais avare en rencontres!

L’après-midi, sous un ciel orageux nous retrouvons en bons voisins la famille de guépards.

Ils sont tous là sur un arbre mort, scrutant l’horizon.

Délaissé de toute pression photographique après nos diverses rencontres, je m’essaie cet après-midi à des prises de vue à quasi ras-du-sol.

L’exercice est quelque peu accrobatique avec les deux bras par la fenêtre (à ne faire que lorsque l’on est à bonne distance bien entendu) mais le jeu en vaut la chandelle.

Melting Pot propose des véhicules pour deux personnes adaptés spécialement pour ce type de prise de vue avec suppression de la portière et pose d’un matelas sur le sol du véhicule (avec montage de rotules à venir) mais ce sera pour une autre fois je pense.

La mise au point est parfois difficle notamment lorsque les herbes hautes sont dans le champ mais sur les photos réussies l’impression d’immersion que je recherchais est bien là.

Les proies potentielles détalent à leur simple vue comme ce magnifique impala…

Les guépards n’hésitent pas à s’approcher des véhicules. L’impression d’être assis dans l’herbe et de les attendre, de faire partie intégrante du paysage est saisissante. Je n’ai parfois plus la sensation de la contempler mais d’être acteur de cette poésie africaine.

Une bonne heure passée en leur compagnie et Ruto nous emmène ensuite vers un groupe de lions. Là encore je m’essaye à mon nouvel exercice…

Nous finissons la journée à une tanière de hyènes en espérant y voir des petits.

Nous sommes accueillis par l’une d’entre elle, d’abord curieuse…

… mais qui nous oubliera bien vite.

Les petits sont bien là. Nous en distinguons deux, l’un en dehors de la tanière, l’autre plus craintif.

Il est déjà l’heure de rentrer. Nous les saluons un dernier instant leur laissant écrire l’histoire d’une nouvelle nuit au Mara, loin des observateurs.

Samedi 26 septembre:

Ce matin une élégante girafe se dévoile sur la crête en sortant du camp avec un fond de nuages et d’éclaircies.

Notre famille de guépards est revenue non loin et sembel se rediriger vers la Mara North Conservancy. Nous profitons donc d’instants privilégiés qui nosu pensons seront peut-être les derniers.

Ils déambulent gracieusement dans la plaine et s’approchent d’un arbre mort. Nous espérons qu’ils recherchent un peu de hauteur…

Chose faite quelques instants plus tard… A quoi pensent-ils à cet instant? Où leur instinct va t’il les conduire?

Les 3 jeunes descendent en longeant le tronc d’arbre mais la mère, plus téméraire, nous gratifiera d’un saut!

Une heure durant nous le suivons toujours dans la même direction…en dehors de la réserve…

Un instant la mère se reposera et la magie opèrera comme pour magnifier cet aurevoir.
Un magnifique arc-en-ciel s’adossera à elle…

Nous les quittons comme nous quitterions un être aimé. Je ne peux m’empêcher de me retourner alors que la piste s’allonge. Je sais à ce moment que bientôt les 3 enfants de Kisaru devront vivrent par eux-mêmes. Cela semble tellement tôt pour eux qui ne pensent qu’à jouer, courrir, sentir la présence de leur mère…

Nous vagabondons désormais, tributaires de ce que la savane voudra bien nous offrir.

Nous croiserons la route d’un beau troupeau d’élands…

… et nous dirigerons ensuite du côté de Serena où un groupe de gnous et zèbres s’hésite à une traversée.

Nous profitons vraiment de la nature apaisante. Nous savons que dans quelques jours nous retrouverons la morose ambiance qui nous est contée depuis l’Europe et voulons emmagasiner le maximum d’énergie positive.

Après le repas de midi, la pluie tombera si fortement et sans discontinuer jusqu’au départ que les personnes m’accompagnant renonceront à cet après-midi de safari. Je consulte l’ami Ruto afin d’avoir son avis sur la praticabilité des pistes et il rigole m’indiquant qu’il en a vu d’autres!

Nous ne nous éloignerons que peu du camp mais je trouve l’ambiance magique. Le voile de pluie qui nous entoure et le bruit des gouttes tombant au sol crées une bulle confortable autour de nous.

La faune environnante s’immobilise…

…sauf quelques zèbres galopant dans la plaine devenue marécage.

Ruto reçoit un appel. Les guépards sont toujours là à l’extrême limite de la conservancy. Nous nous dirigeons donc avec empressement pour un enième adieu.

Leur pelage se gorge de pluie mais cela ne semble pas entamer leur détermination.

Après quelques minutes ils s’en vont au delà delà de la limite qui nous est autorisée… Cette fois-ci, c’est pour de bon!

Adieu? Aurevoir?

Bonjour,

A nouveau, deux incroyables opportunités dont on ne pourrait même pas rèver:

  • La mère Léopard et son petit
  • Et surtout ces quatre Guêpards sur le tronc d’arbre (un rêve ultime) de fan de photo animalière !).

Je me demande comment on peut faire pour avoir autant de “chance” ???

MERCI, & Bonne suite .

Puma

.

(Message aux responsables/modérateurs du forum: Quelle patience, il faut déployer pour arriver à obtenir la fenêtre de réponse sur ce forum, qui fonctionne de façon totalement aléatoire !!)

La chance et le travail des guides vous ont réussi, c’est magnifique tout ce que vous montrez.

Bonjour Puma!

Oui le léo et son petit c’est quelque chose que j’espérais vraiment voir! Il y en a quelques uns en ce moment dans le Mara donc c’était vraiment la période idéale pour cela!

Pour les guépards on a eu une variété de situations des plus sympathiques mais en restant 16 jours au même endroit c’était bien l’idée! La vraie chance était de les avoir si près de nous pendant une semaine!

D’accord avec vous parfois beaucoup de mal à accéder à la fonction répondre…assez ennuyant!

Merci beauoup!

Oui effectivement, la chance, la compétence de Ruto notre guide, la situation du camp, la période… Comme si nous avions été récompensés de venir après toutes les péripéties (annulations ,changements de vols, ouverture/fermeture des frontières…) accompagnant l’organisation de ce voyage!

Dimanche 27 septembre:

Ce matin en me levant je sens mon coeur commencer à s’alourdir.
La deuxième semaine de safari s’achève, dans 48 heures nous partirons…Dans 72 heures nous serons à nouveau en Europe… Volontairement j’ai évité toute prise de nouvelles quant à la crise sanitaire. Une forme de nostalgie s’installe déjà…

Conscient malgré tout de la chance d’être sur le continent africain et d’y vivre pleinement mon rêve, je me reprends. Ne gâchons pas ces derniers instants!

Il n’y a qu’ici que le nature nous offre de tels levers du soleil!

Des hippos, nous n’en voyons pas si souvent que cela en dehors de l’eau, semblent s’écharper au loin. Nous nous rapprochons. Un mâle un peu trop inssistant auprès d’une femelle qui pritège son petit se fait réprimander.

De belles girafes donnent l’impression de danser au loin. Elles tournent, elles tournent, elles tournent sans le moindre coup se porter!

Une demi-heure plus tard vers Paradise Plain un beau lion mâle surgit comme par magie…

Sa face est couverte de mouches mais il a l’air de s’en accomoder.

Nous le suivons à travers les pistes chaotiques. Il évolue d’un pas décidé vers une quête dont nous ne saurons rien…

Avant le petit déjeuner nous voyons un troupeau de gnous au bord d’une rivière…
Encore une fois l’inconnue. Traverseront ils? Devons-nous attendre? Tenter notre chance ailleurs?

Quelques mètres plus loin une lionne est à l’affût et se rapproche doucement…

Nous nosu écarterons finalement pour sortir le petit déjeuner du coffre, le rappatrier à l’intérieur et revenir attendre patiemment une éventuelle traversée et une - peut-être - épique chasse. Cette éventualité annihile tout impatience dont la longue attente pourrait nous faire souffrir.

Nous dégustons nos crêpes, saucisses, chocolat…mais les bovidés ne sont pas décidés aujourdh’ui et après deux heures il est déjà l’heure de rebrousser chemin…

Bonjour,

Quel magnifique récit et aventure avez vous du vivre… La traversée des gnous, le bébé dans la gueule de la lionne et j’en passe c’est sur ça me fait réver

Nous sommes allés avec mon mari il y a qqs année an Tanzanie. C’était assi très beau, un magnifique souvenir.

Juste une question, pour ces magnifiques clichés quel appareil photo et optiques aviez vous ?

Encore bravo pour votre récit
Bon futur voyages
Carine

Bonjour,

Merci pour ce gentil commentaire.

L’Afrique fait me fait rêver depuis petit et ramener des souvenirs photographiques me permet de me replonger régulièrement dans mes souvenirs et revivre certaines scènes comme si j’y étais!

Je suis récemment passé de Canon à Sony.

Pour ce safari j’avais deux boitiers A7III avec comme optiques: Sony FE 200-600mm f/5.6-6.3 , Sony 70-200 f4, samyang 35mm f2.8 et samyang 14mm f2.8.
J’ai fait le choix d’emporter deux boitiers similaires pour gagner en réactivité et éviter de changer les objectifs trop souvent. Les 200-600 et 70-200 étaient montés en permanence, les autres montés plus occasionellement mais ils m’ont servis sur des éléphants que vous verrez demain ou mardi.

Enfin j’avais une rotule Manfrotto en forme de U, bien utile pour éviter de se fatiguer en portant le 200-600!

Bon dimanche,

Mathieu

L’après-midi, le ciel se charge d’un gris profond.

Une femelle Eland du Cap nous regarde curieusement.

Nous voulons aller voir un troupeau d’éléphants que nous avons aperçu non loin en rentrant ce midi.

Les gouttes d’eau commencent à tomber et deviennent de plus en plus lourdes. Des éclairs éclatent dans le ciel et nous fermons alors les fenêtres et le toit à la hâte. Peu à peu la visibilité s’amenuise à tel point que nous ne voyons plus à 1 mètre. Ce n’est non plus d ela pluie qui tombe mais de la grêle!

Le ciel nous tombe sur la tête!

Ruto continu, comme si de rien était à chercher les éléphants. On croierait qu’il voit à travers ce mur blanc opaque! Il est impressionant…

Alors que l’intensité de l’orage diminue Ruto distingue les pachidermes sous la pluie battante…

Quelques dizaines de minutes plus tard, limités dans nos déplacements par les pistes désormais détranpées, nous tombons sur un groupe de lionnes avec de jeunes mâles.

L’un d’entre eux ira étancher sa soif…

Un autre n’aura de cesse de provoquer auprès des autres courses et jeux, pour notre plus grand plaisir.
La lumière baisse, les appareils sont mis à rûde épreuve par la vitesse des scènes mais ça a l’air de passer malgré la perte de qualité!

Ils se réuniront finalement pour un repos bien mérité, exténués par tant de courses et d’accrobaties!

Lundi 28 septembre:

Dernier jour plein, essayons de ne pas y penser!

Le levé du soleil nous offre comme à son habitude de belles couleurs et magnifie encore tout être qu’il croisera!

L’hippo que nous croisons aux premières lueurs semble surpris de nous croiser si tôt et s’empressera de retourner à sa rivière.

Les buffles sont toujours dans la zone et se reposent après avoir échappés une nuit de plus au clan de lions.

Chaque rencontre sonne comme un adieu ou dirons nous de manière optimiste, un simple aurevoir. Un des éléphanteaux que nous avons croisés à plusieurs reprises est toujours là, une dernière fois…Nous nous saluons désormais en bons voisins.

Dans la plaine un peu plus loin une âme s’en est allée pour que d’autres restent en vie…

Nous revoyons nos deux frères guépards…

Après cette rencontre quasimment plus rien ne se montrera de la matinée comme si la faune de la savane s’était confinée pour se protéger des vils humains que nous sommes.

L’après-midi nosu redonnera du baume au coeur avec un beau et long moment passé en compagnie de nos quatre girafons…


Malheureusement impossible de tous les avoir en même temps dans le cadre!

Un peu plus loin un topi qui s’avèrera être une femelle reste immobile sur une bute. J’apprécie particulièrement cet animal qui est en nombre au Mara mais pour lequel je suis spécifiquement allé au nord du Kruger dans l’espoir dans rencontrer (chose faite!).

Alors que nous appuyons sur le déclencheur nous n’imaginons pas la scène qui est entrain de se passer à quelques mètres dans les hautes herbes.

Re: Parenthèse enchantée au Masaï Mara chez Melting Pot Safaris - Mattsupertramp

Les vautours sont de sortie mais nous ne savons pas sur quoi ils s’acharnent et pourquoi le topi semble comme figé par la scène…


Nous nous approchons pour voir ce qu’il en est et j’avoue à ce moment avoi eu le coeur déchiré par ce qui apparût sous mes yeux.

Là, au milieu de quelques vautours, gisait le squelette ensanglanté d’un nouveau né qui probablement avait vécu, l’avenir devant lui, ses premières heures ce jour là…

Nous ne pourrons pas rester un instant de plus assister à la peine de de cette pauvre mère…

Un silence de cathédrale reignera les minutes suivantes.

La vie, la mort, nous devons accepter les lois de la savane!

Plus loin au marais de Musiara nous rencontrons les lionnes de la Marsh Pride qui commencent à se réveiller…

Celle que l’on nomme Rembo, se lèvera la première et à pas de loups se dirigera, en s’arrêtant régulièrement, vers une bute la protègeant de la vue deu troupeau de buffles que nous avons vu ce matin.

Nous pensons alors assister à une chasse.

Les lionnes avancent très lentement et à mesure que le soleil disparait notre espoir s’amenuise.

Si attristés par le sort funeste réserve au bébé topi nous avons été quelques dizaines de minutes plus tôt, pourquoi sommes nous désormais dans l’attente d’une toute aussi dramatique fin annoncée?

La lune a désormais remplacée le soleil mais l’heure nous contraint à retourner au camp pour la dernière nuit…


J’avais oublié de dire que j’avais bien aimé l’image du mâle Impala en … “vol” …
Superbe .

Puma

Merci Puma!

Heureusement que nous sommes désormais passés au numérique et que les rafales permettent des prises de vues de telles scènes en étant quasimment assuré d’en avoir une de bonne!

Mardi 29 septembre:

Ca y est… La der des der!

Ce soir même à 21h50 nous décollerons pour Paris. Nous ne serons plus réveillés en pleine nuit par nos voisins hippos, par les hurlements des hyènes ou les cris des bushbabys…nous retrouverons notre bonne vieille France où la seconde vague de la pandémie covid 19 pointe le bout de son nez…

Certes ennivré d’avoir vécu cette parenthèse enchantée je crains plus que jamais le retour à la réalité…

Brian Jackman, un journaliste britannique disait très justement:

“L’Afrique vous change à jamais, comme nulle part sur terre. Une fois que vous y avez été, vous ne serez plus jamais le même. Mais comment commencer à décrire sa magie à quelqu’un qui ne l’a jamais ressentie? Comment expliquer la fascination de ce vaste continent poussiéreux, dont les routes les plus anciennes sont les chemins des éléphants? Serait-ce parce que l’Afrique est le lieu de tous nos débuts, le berceau de l’humanité, là où notre espèce s’est dressée pour la première fois dans les savanes d’autrefois?”

Comment revivre normalement?

Les sentiments se mélangent mais sont bien vite rattrapés après seulement quelques minutes de piste par la rencontre avec des lions, différents de ceux que nous avons quittés hier…

La lumière est unique comme toujours sous ces latitudes et seuls nos bons lions viennent perturber sa magnificience.

Un jeune lion et une hyène passent nonchalemment devant un groupe d’impalas, ne leur prettant aucune attention…

Selon notre position la lumière et donc ekl résultat photographique n’est pas du tout le même…

Le groupe s’enfonce dans la forêt…

Ils font face à quelques girafes qui malgré leur taille imposante craignent un éventuel excès de confiance des félins…

Un des lions jouera avec un grpupe de mangouste jusqu’à en tuer une en la serrant entre ses crocs. La pauvre encore vivante agonisera un long moment.

Nous nous dirgeons ensuite vers un groupe d’éléphants et je continue dans mon idée de prise de vue ras du sol et au grand angle!

La proximité avec les pachydermes est impressionante. Nous pourrions presque les toucher…Nous entendons leur souffle et leur trompe arracher l’herbe…

Très satisfait du résultat je n’hésiterai pas pour mes prochains safaris à faire appel à un véhicule adapter pour des prises de vue ras du sol!

La matinée est plus courte ce matin. Nous devons faire nos valises et partir tôt après le repas de midi pour éviter les embouteillages qui sont fréquents le long du rift!

Nous prenons notre dernier petit déjeuner avec Ruto. Sa compagnie va me manquer!

Nous décidons pour finir de dire aurevoir aux hippos de la hippopool.

Nous remarquons alors que nous sommes en chemin deux gros mâles semblant s’intimider…

L’un d’eux empêchera l’autre d’aller se rafraichir!

Re: Parenthèse enchantée au Masaï Mara chez Melting Pot Safaris - Mattsupertramp

Nous devons nous résoudre à les quitter.

Ceci est ma dernière photo…

Bonsoir,

… et Merci, pour l’ensemble du sujet !!

Salutations.

Puma

Mon grand ami, le Rollier à longs brins, qui vit à qq. centaines de m. de la sortie du camp, n’est pas bien content de n’avoir pas eu droit à une image de ta part ???
D’ailleurs il a adopté sa mine boudeuse des mauvais jours … !!!

Je pense que tu auras de ses nouvelles pour ta prochaine visite chez MPS … ;-)))

C’est vrai que la rencontre avec ces pays africains si différents de notre vieille Europe nous change. Personnellement je trouve que même si le retour dans mon quotidien est toujours difficile cela me donne beaucoup d’énergie pour affronter les petits tracas de chez nous.

Un grand merci en tous cas pour ce partage et les magnifiques photos!
Vraiment les bonnes fées du bush ont accompagné ton safari…quelle chance.

Un petit conseil personnel pour un prochain séjour essaie de découvrir un petit peu plus que le Massai Mara. Le Kenya a vraiment beaucoup d’autres facettes à offrir…

Hello,

Merci pour ce commentaire.

C’est vrai qu’habituellement cela me régénère mais là malheureusement le retour à la réalité a été particulièrement rude avec la crise sanitaire et les atttentats…J’ai choppé la covid aussi quelques semaines après. Mais bon les images et les souvenirs sont là et l’écriture de ce carnet m’a fait le plus grand bien!

Effectivement les prochains voyages auront pour but autre chose que le Masai Mara c’est certain. Samburu et ol pejeta notamment pour tenter d’observer rhinos et lycaons… Mais là comme évoqué dans le carnet je voulais vraiment me concentrer sur le Mara, en m’y immergeant vraiment et le choix a été plutôt bon!

Aussi j’ai souvent eu envie de m’arrêter en route dans les villages et marchés pour photographier les scènes de rue. J’y ai beaucoup pris goût en Inde où la photo de rue est extrêmement facile.

L’Inde justement est peut être en haut de ma liste pour la panthère noire de Kabini et les tigres…Espérons un prochain carnet! :slight_smile:

Africalement,

Mathieu

Ahahah le Rollier!

Une grande histoire d’amour lui et moi :slight_smile:

Pour tout vous dire l’an passé mes amis voulaient à tout prix photographier un rollier au décollage et moi je n’étais pas spécialement intéressé. C’est le jeu, il faut bien entendu respecter les envies de chacun. On a attendu tellement longtemps que l’un d’eux veuille bien délaisser sa branche que j’en perdais patience…

Non pas que je ne soit pas ébloui par sa beauté mais les oiseaux ne sont vraiment pas mon truc!

Cependant j’ai beaucoup évolué de ce point de vue et mes lectures m’ont encouragées à porter plus d’intérêt aux choses que je délaissais auparavant.

Mais en faisant le bilan et sans exagérer, j’ai vu plus de servals ou de guépards que de rolliers…Je crois en avoir vu 3/4 à tout casser. Peut-être ont-

Allez,juste poru vous, quelques photos tout de même de jolis oiseaux pris l’an passé!

Bonjour,

Pour les rencontres souhaitées avec les Lycaons, je te conseille le pays d’à coté : la Tanzanie, et en praticulier la reserve de “Julius Nyerere national parc” (ex “SELOUS”) dans le sud du pays .

C’est un monde encore plus sauvage et lointain que le Massai-Mara et peut être même que Samburu .
J’y suis déjà allé à 3 reprises et j’ai du mal à aller ailleurs maintenant …

Si intéressé, voir ici:
http://spottingaviation.forumactif.com/t14678-safari-photo-dans-le-sud-de-la-tanzanie-fin-le-30-04-2020

(Ce n’est pas le même pseudo, mais c’est bien moi …)

Je voulais te demander par quelle compagnie aérienne, tu es allé au Kenya pour ce séjour ???

Merci .

Mes meilleurs souhaits de bon rétablissement complet ,sans sequelles.

Salutations.

Puma

Superbe rencontre avec les lycaons et notamment la photo 105! Chouette portrait! J’ai eu la chance de les voir les deux fois où je suis allé au Kruger…

Je note pour le parc que tu as cité, si un jour la Tanzanie s’offre à moi! Effectivement très sauvage et j’aime cette végétation qui est moins monotone que le Mara. Je n’ai pas tout vu de ton carnet mais je vais regarder ça en détail les prochains jours.

Je suis parti avec Air France. J’évite en général car je pars du Luxembourg et préfère une escale à Amsterdam mais là pas le choix. Mes amis qui avaient réservé avec Kenya Airways ont pris le même vol que moi après6 ou 7 changements/annulation de vols!

Merci poru tes souhaits. Je suis désormais heureusement 100% rétabli à priori sauf un peu de fatigue mais ce fut rude pendant une bonne dizaine de jours!

Allez du bonus la semaine prochaine!

Et bien quel festival, je sais maintenant le groupe qui a rencontré le Caracal un graal.

Je devais partir le 15/11 … c’est reporté au mois d’aout 2021. Mon dernier Safari date de juillet 2019 c’est trop loin.

En tout cas tu as magnifiquement transcrit ce que l’on peut ressentir en venant chez MPS.

Pour les curieux : https://www.en-voyages.fr/carnet/melting-pot-safari-massai-mara

Merci pour le partage

Oh que je te comprends! Je ressens déjà un manque alors 2019…

Mais bon la patience sera récompensée comme nous l’avons été j’en suis certain!

Ton compte-rendu est superbe également et superbes rencontres dont celle avec Romi!!! Un autre graal! Et les lions dans l’arbre.

La famille de guépard était-ce une mère et 3 ados?

Oui c’était la mère avec ses 3 ados.

Et Ruto quel guide aussi, mais ils sont tous très bon chez MPS

Bonjour et bravo pour ce reportage et photos,
Juste une petite remarque; vous avez publié de superbes images des animaux et dans votre texte vous évoquez Ruto votre guide. Mais, celui ci vous ne l’avez pas honoré en diffusant sa photo… Est ce un oubli? Ou une impossibilité du site?
Pour l’y avoir rencontré début 2020 j’ajoute ici sa photo ainsi que celle d’Eward SATOLOK, autre guide si compétents, serviables et souriants!

Nos safaris ne seraient rein sans ces guides qui font tout pour satisfaire nos attentes et nous éméerveiller!

Bonjour Bernard,

Merci beaucoup!

J’ai bien posté une photo de l’ami Ruto dans mon récit du 20 septembre!

Pour tout avouer elle date de l’an passé et je l’ai prise depuis le véhicule conduit par Edward avec lequel j’avais passé 10 jours excellents!

Ils méritent effectivement tous les plus beaux éloges tant pour leurs qualités de guides mais leurs qualités humaines également.

OK, je n’avais pas vu votre récit du 20 Septembre… Oui ces guides de MPS sont vraiment TOP, à l’image du management de l’équipe CROCETTA… Nous avons beaucoup apprécié l’ambiance tout au long des 10 jours passés (dont 3 à Baringo).


Nous retournerons au Masaï Mara, si possible en période de migration. Notre safari eut lieu en Février 2020 et étions en Tanzanie en 2018.
Sommes amateurs en photos…
Bien à vous

Ton reportage est sympa mais laisse penser que MPS fonctionne sur le principe du parrainage et que tu as une contrepartie en leur faisant autant de pub.
Tu as oublié de dire le prix des safaris !
Pour beaucoup, un “routard” est un voyageur qui cherche une certaine authenticité et un prix raisonnable. Sauf erreur de ma part, il ne s’agit pas d’une prestation pour “routard” mais pour de riches photographes…

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