Parenthèse enchantée au Masaï Mara chez Melting Pot Safaris

Forum Kenya

Je rêvais de l’Afrique…

Je me présente, Mathieu, 34 ans, habitant à Metz. Je tenais tout d’abord à remercier la communauté du forum routard qui m’a grandement aidée lors de mes voyages et qui est une mine d’informations.

Je vais essayer, au travers de ce carnet de voyage de relater mon expérience récente (du 13 au 29 septembre 2020)au Kenya et plus précisemment au Masaï mara au camp de Melting Pot Safaris crée par le photographe animalier Tony Crocetta et Simon Chebon . Je vais commencer par une introduction me concernant pour ensuite développer ce carnet par jour de safari en essayant de l’agrémenter des photographies les plus marquantes. Je ne posterai peut-être pas tous les jours mais tous les deux/trois jours. Vous êtes prêts? Suivez-moi!

Je rêvais de l’Afrique effectivement…Je ne sais pas quand cela a commencé. J’ai l’impression de l’avoir toujours rêvée et aimée alors que je ne la conaissais pas encore. Peut-être est-ce la peluche “éléphant” qui me fut offerte à ma naissance par mon grand-père maternel et que je n’ai jamais quittée… Il y a quelques années je découvrais le magnifique texte “lettre à l’éléphant” de Romain Gary publié dans le Figaro Littéraire de mars 1968 et dont vous trouverez ci-dessous un extrait (je vous conseille vivement de le lire entièrement) . Vous en jugerez par vous-même mais je crois avoir trouvé la cause de ma contamination à l’africanovirus Parenthèse enchantée au Masaï Mara chez Melting Pot Safaris - Mattsupertramp

“C’est dans une chambre d’enfant, il y a près d’un demi-siècle, que nous nous sommes rencontrés pour la première fois. Nous avons pendant des années partagé le même lit et je ne m’endormais jamais sans embrasser votre trompe, sans ensuite vous serrer fort dans mes bras jusqu’au jour où ma mère vous emporta en disant, non sans un certain manque de logique, que j’étais désormais un trop grand garçon pour jouer avec un éléphant. Il se trouvera sans doute des psychologues pour prétendre que ma « fixation » sur les éléphants remonte à cette pénible séparation, et que mon désir de partager votre compagnie est en fait une forme de nostalgie à l’égard de mon enfance et de mon innocence perdues. Et il est bien vrai que vous représentez à mes yeux un symbole de pureté et un rêve naïf, celui d’un monde où l’homme et la bête vivraient pacifiquement ensemble.”

Il me plâit à penser que c’est cette rencontre avec l’éléphant qui m’introduisit au reste du règne animal africain et qui posa la première les fondations d’une passion aujourdh’ui dévorante. Vinrent ensuite pour m’achever, l’incontournable Roi Lion, les innombrables reportages animaliers, ceux sur les Masai, les films et les livres la Ferme Africaine , Je rêvais de l’Afrique, les récits de Richard Leakey ancien directeur du Kenya Wildlife Service…

Presque naturellement c’est vers le Kenya que se dirigeait ma préférence, certainement influencé par mes lectures. Je lui consacrais même en cours de Français lors de ma dernière année de lycée un poème que je ne ferai pas l’offence aux amateurs de poésie de poster ici… Après mon baccalauréat, gâté d’une vingtaine d’euros offerte par mon père je courrais m’acheter un DVD sur le Kenya… J’ai même essayé un temps d’apprendre le swahili mais sans grand succès.
Tout cela pour dire que cela a toujours été une priorité pour moi, une quête perpétuelle qui ne se concrétisa que sur le tard mais avec quel bonheur!

Une fois mon premier emploi en poche et sans trop de moyens je me dirigeais pour assouvir mes envies d’ailleurs vers des destinations plus accessibles avec un ami. L’Inde (mon deuxième amour de voyage), le Népal, le Pérou, la Bolivie, l’Asie du Sud Est, Cuba jusqu’à février 2017 où eu lieu un premier voyage en terres africaines mais pas eu Kenya… En Afrique du Sud. Il est vrai que la possibilité de rouler sa propre voiture dans les réserves n’était pas sans impact sur le coût du voyage… Certes faire un safari au parc Kruger n’est pas la même expérience que le Masaï Mara mais elle m’a également transportée. Je me souviens avoir pleuré en voyant mon premier éléphant.

Je renouvelais d’ailleurs l’expérience en avril 2018 en parcourant le Kruger du nord au sud sur trois semaines. Une claque…

Amateur de photographie, le self-drive rendait cependant l’exercice difficile et bien qu’heureux de mes clichés qui aux yeux de ma mère étaient les plus beaux du monde, (dépassant de loin ceux des photographes les plus chevronnés (merci Maman)), je voulais passer à la vitesse supérieure… je voulais aussi rencontrer mon premier amour africain, le Kenya.
Par le fruit de recherches sur des conseils photographiques pour la prise de vue animalière, je suis tombé sur l’interview de Tony Crocetta sur le site Auxois Nature (publiée initialement sur le blog Apprendrelaphotodevoyage). A peine rentré je décidais donc de l’appeler et après plusieurs minutes d’échange sur mes envies et mes besoins, séduit par le discours et les conseils de ce passioné je m’inscrivais pour un stage photo de 10 jours dans son camp , le Melting Bush Camp en avril 2019 (entre temps je partais même en novembre de la même année avec ma compagne pour 6 jours de safari à Amboseli et Tsavo et quelques uns de détente sur la côte mais pas avec Melting Pot Safaris).
Tony est un photographe animalier qui parcourt le monde depuis de nombreuses années. En 1998 il a rencontré Simon Chebon un guide naturaliste et de leur amitié est née Melting Pot Safaris (https://meltingpotsafaris.com) et la création d’un camp de base extraordinaire, le Melting Pot Bush Camp nîché au bord de la rivière Mara au nord du parc, loin des endroits les plus touristiques! Non cloturé, en plein coeur du bush, au bord de la Mara pullulant d’hippopotames…l’Afrique, la vraie telle que je la rêvais!Ce stage fût extraordinaire tant du point de vue des recontres animalières qu’humaines et des conseils photographiques. Tout est fait dans ce camp pour faciliter la prise de vue et surtout les guides sont formés pour optimiser le positionnement par rapport à la lumière ou des éléments de fond.
Après deux safaris en self-drive c’est un sacré luxe de pouvoir justement se laisser aller. Le mot “guider” prend ici tout son sens. C’est une véritable relation de confiance qui se noue au fur et à mesure des jours avec le guide qui apprend aussi de vos envies et s’adapte constammment pour vous permettre d’obtenir les clichés dont vous rêvez. Merci encore à Edward qui a accompagné mon groupe durant ce premier séjour.

S’agissant du camp l’avantage indéniable est qu’il est à taille humaine avec je crois 8 tentes pour les safaristes, une tente pour les repas et une de détente avec un agréable bar, des tables basses et fauteuils et de grandes tables sur lesquelles la plupart des safaristes visionnent, trient et traitent les photographies du jour. En plus, bien que cela n’était pas forcément un critère pour moi à la base, il est totalement francophone, ce qui contribue grandement à la convivialité et aux échanges photographiques ou non… J’ai d’ailleurs beaucoup appris des autres safaristes tant pour la prise de vue que le post-traitement. Ces échanges sont plus difficiles à mon sens et comparativement à mon séjour à Amboseli et Tsavo dans des structures plus grandes et moins intimes où nous sommes finalement un individu parmis tant d’autres. Ici un sentiment de groupe prédomine même avec les safaristes d’autres véhicules.
Nos hôtes Tony et sa femme Sylvie sont deux personnes adorables qui, si vous avez la chance qu’ils soient dans le camp en même temps que vous, ajouterons certainement ce supplément d’âme à votre expérience de safari de par leur gentillesse, leur expérience, leurs anecdotes et conseils en tout genre…C’est l’histoire du Mara qui vous est contée chaque soir à l’heure d’un verre de tusker ou d’amarula bienfaiteur qui fera bien vite oublier la fatigue de la journée. Le personnel est d’une gentillesse extrême , serviable, tout est superbement organisé, rien à redire. Les tentes sont confortables avec des lits aux matelas bien épais permettant un sommeil récupérateur. Elles disposent toutes de toilettes sèches (des toilettes normales sont à disposition en dehors) et de douches avec eau chaude. Il ya aussi un lavabo à l’intérieur avec toujours une thermos d’eau chaude et une cruche d’eau tempérée filtrée pour la toilette matinale.J’allais oublier moi qui adore manger, la nourriture est délicieuse et variée à chaque repas! Mention spéciale à salade avocat/mangue/oignons rouges…et aussi aux crêpes le matin dans la savane et… Parenthèse enchantée au Masaï Mara chez Melting Pot Safaris - MattsupertrampLors de ce stage j’ai d’ailleurs fêté mon anniversaire dans ce camp, une soirée mémorable…

Bref, pour en revenir au séjour objet de ce carnet, celui-ci a eu lieu du 13 au 29 septembre 2020. Il a été organisé dès l’été 2019 avec trois amis rencontrés justement dans cette structure en avril lors du stage. La crise sanitaire que l’on connait tous a rendu son organisation des plus difficiles avec plusieurs changements d’avion et donc de dates, une annulation de correspondance pour le retour, l’inconnue de la réouverture des frontière, des tests PCR mais nous sommes passés à travers les mailles du filet. Et tout cela n’était finalement que peu de choses face à une telle situation et les dégats occasionés sur les populations… Nous furent finalement extrêmement chanceux et honorés de pouvoir partir. La question se posait légitimement de savoir si il fallait y aller ou pas… mais la tentation et le manque étaient bien trop forts… l’appel de la savane!
La période de ce safari étant celle de la grande migration des gnous eu Masai Mara, elle correspond habituellement à la très haute saison avec les autres mois d’été. De nombreux safaristes du monde entier se regroupant habituellement à cette période pour contempler le spectacle d’une nature libre et sauvage…Hormis les week-end où des safaristes de Nairobi arpentaient les pistes nous avons bénéficié d’un Masaï Mara avec une fréquentation de très basse saison. J’ai du mal à dire que nous avons été chanceux, cela serait presque indécent mais nous avons eu des conditions quasi-optimales tout au long de notre séjour, conditions qui lors d’une telle période ne se représenteront probablement jamais.

C’est donc avec l’état d’esprit des premiers explorateurs que j’arrivais à Nairobi le 12 septembre à 19H45…

Bonjour,

Nous avons aussi, en Fevrier 2017 “usé” des services de Melting Pot Safari .

Nous avons aussi passé du temps au camp de la rivière Mara et cela restera longtemps un très grand et bon souvenir.

Je trouve juste dommage (pour vous) que vous n’ayez vu que le Massai-Mara, au cours de ce séjour . Pour notre part, nous avions été aussi dans leur lodge du lac Baringo, avec des sorties ornitho sur le lac, et le tout était combiné avec 3 jours dans la réserve de Samburu qui est pour moi le “must” au Kenya . (gouts perso )

Ces 3 étapes combinées formaient un séjour très varié et … fabuleux .

J’attends avec impatience la suite de votre récit
Salutations.

Puma

Mon récit perso est ici:
http://www.image-nature.com/forum/viewtopic.php?f=162&t=61119

Bonsoir Puma!

Samburu fait aussi partie de mes envies pour un prochain séjour. C’est vrai que ces paysages et ses espèces endémiques me font vraiment très envie! S’agissant de Baringo bien qu’en ayant entendu le plus grand bien, je ne suis pas du tout ornitho. En tout cas de ce que l’on m’a dit leur structure à Baringo et sensationelle! Mais je crois que les récentes innondations auraient rendu la chose difficile en septembre…

Avec mes amis nous voulions nous concentrer sur le Masai Mara par soucis de quiétude en évitant les déplacements mais aussi pour vraiment s’immerger dans cette réserve et en tirer le meilleur photographiquement parlant. J’avoue ne pas m’être ennuyé une minute. Chaque jour réservait son lot de surprises avec certaines très très bonnes!

Merci poour votre lien et votre très joli compte rendu… qui me conforte dans l’idée d’aller à Samburu et me ferait presque envie pour Baringo :wink: Vous avez vraiment été gâtée!

Etant encore proches de l’entrée du parc nous demandions alors à Benedict de changer de positions afin de pouvoir avoir en fond la ligne des buildings pour un contraste saisissant et inquiétant à la fois.

Elle disparût alors alors qu’au loin un troupeau de buffles avançait sur la piste brisant la brume matinale.

Une quarantaine de minutes après notre première rencontre voici déjà que deux autres rhinocéros blancs pointaient le bout de leur nez.


Plus loin plusieurs bubales de Coke nous regardent curieusement:

Une autruche déambulait seule dans la plaine non loin de la fameuse ligne de chemin de fer:

Un peu plus d’une heure plus tard nous entendons à la radio un mot swahili qui nous est familier : " Simba"!
Nous demandons confirmation à Benedict et il s’agit bien d’une lionne. En arrivant sur le lieu qui lui a été indiqué nous découvrons une dizaine de véhicules qui ont tous été attiré par la perspective de voir ce magnifique félin.


Elle est malheureusement assez loin et les photos ne sont pas bonnes. Elle a tué un phacochère et tente de transporter le lourd animal à l’abri. La tâche lui prendra un long moment puisque elle le tire , le relachant régulièrement pour se reposer.


Plus tard de jolies rencontres avec des zèbres et un grand troupeau de buffles avec quelques jeunes autour d’un point d’eau:

mais aussi de quatre rhinocéros entourés de vautours et marabouts près d’un point d’eau.

Nous décidions alors à passer de l’autre côte de la voie ferrée et après plusieurs dizaine sans rencontre animale deux rhinocéros se reposant se présentaient à nous…Mine de rien nous avons déjà vu environ un tiers de la population de rhinocéros blancs du parc… Mais toujours pas de rhinocéros noir…

Plus tard nous entendons de nouveau “Simba” à la radio. Nous découvrons rapidement une nouvelle lionne postée dans les fourrées et scrutant l’horizon:

Nous pensons qu’elle va chasser et restons alors avec elle un bon moment. Les minutes défilent. Elle se dirige vers des impalas à pas de loups…


Elle apoproche, elle s’arrête, ils la voient, ils partent… Ce jeu du chat et de la souris durera un bon moment…
Plus d’une heure ou deux plus tard nous partons en retournant vers l’entrée du parc afin de concentrer nos efforts sur la recherche d’un rhinocéros noir dans une zone où il est possible d’en observer c’est à dire plus arborée et brousailleuse.

La recherche durera une bonne partie de l’après-midi sans succès. Au détour d’un chemin nous croison un véhicule qui nous indique qu’il vient juste de voir un léopard… L’excitation monte. C’est un animal difficile à observer et la tension est au niveau du cadeau qui pourrait nous être offert.
Nous longeons plusieurs fois la piste traversant la forêt dans laquelle le félin fut observé. Bien cinq fois…

Malheureusement la lumière tombant nous dûmes nous décider à rebrousser chemin et sortir doucement du parc…

Pour une première journée, celle-ci fut riche.

Je n’avais logiquement pas les mêmes attentes qu’en allant au Masai Mara mais je conseille fortement d’y passer une demi-journée ou une journée avant votre safari dans des parcs et réserves plus riches. Cela m’a permis de reprendre en main en douceur mon appareil photo mais aussi d’observer des rhinocéros blancs (qui ne sont malheureusement pas présents au Masai Mara) et de me réhabituer doucement aux exigences d’une journée de safari en véhicule…

Epuisés, nous rentrons à notre guesthouse pour un dîner et un repos bien mérités avant une longue journée de route…

Mes excuses , la première partie de mon message a été effacée. Je la reprends ci-dessous et donc elle est à lire en premier. Promis je ferai attention pour les prochains!

Dimanche 13 septembre:

Avant d’aller arpenter les pistes du Masai Mara, je voulais passer une journée au parc de Nairobi.

Détesté par certains, il est considéré comme un joyau par d’autres. Ce petit parc de 114km2 aux portes de Nairobi est un contraste saisissant entre nature et urbanisation. Il est clôturé au Nord, Ouest et Est afin d’éviter les interactions avec la ville mais est ouvert au sud sur les 2200 km2 des plaines d’Athi pour permettre les migrations de zèbres ou de gnous notamment. Il y aurait par exemple un guépard résident dans le parc tandis que 4 autres vont et viennent des plaines. Cette ouverture est donc une essentielle à la survie du parc et au renouvellement génétique certaines espèces.

Cependant des menaces pèsent ! Il y a deux ans la première ligne grande vitesse du Kenya reliant Nairobi à Mombasa a été construite traversant le parc en son sein ! Certes la ligne est surélevée, permettant le passage des animaux mais les nuisances sonores et visuelles sont là…“Si seulement le monstre pouvait disparaitre” disent désormais les amoureux du parc.
Mais c’est l’urbanisation galopante qui reste la plus dangereuse et grapille peu à peu du terrain sur les corridors migratoires à tel point qu’il a été envisagé il y a peu de clôturer aussi la partie sud du parc.

Mais de bonnes nouvelles sont tombées le 25 septembre dernier ! Le parc a annexé les terres des conservancies environnantes et a plus que doublé sa superficie avec pour projet d’acquérir aussi une zone forestière au nord. Espérons que ce soit le cas et que cet eden sauvage puisse perdurer encore longtemps.

Le parc habrite de nombreuses espèces animales et 4 des 5 big 5 (sauf l’éléphant). Il est connu pour sa population de rhinocéros noirs et blancs et c’est pour cela que j’ai voulu y aller…EN particulier pour les rhinos noirs que je n’ai encore jamais pû observer.

Ce safari d’une journée au parc de Nairobi n’a pas été fait avec Melting Pot Safaris (qui peut le faire bien entendu) mais avec un guide dénommé Benedict qui travaille pour un photographe kenyan avec lequel j’ai sympathisé sur les réseaux sociaux et qui connait bien le parc.

Benedict vient donc nous chercher à 5h30 et à 6 heure nous arrivons aux portes du parc. APrès un nettoyage des maisn en règle et une prise de température nous pénétrons dans notre terrain de jeu pour la journée.

Enfin, après tant d’attente et de doutes, notre premier safari! Quel bien fou cela peut faire de retrouver à nouveau ces odeurs et ces lumières typiques d’une journée de safari…

Après une dizaine de minutes à traverser une zone forestière nous arrivons sur une grande plaine.

Je vois au loin deux formes grises immobiles mais mes accolytes me signalent qu’il s’agit de rochers. Je prends tout de même mes jumelles dans le doute. Les rochers bougent et broutent! Il s’agit de deux rhincocéros blancs! Une maman et son petit! Quelle chance de commencer par cela!


Au bout d’une bonne dizaien de minutes nous les laissons en espérant secrètement qu’ils ne seront pas nos derniers rhinos de la journée…

Au loin nous croyons deviner derrière une colline la forme d’une giraffe. Celle-ci apparait petit à petit comme une fleur parmis les herbes hautes. Cela me fit penser à la Ferme AFricaine de Karen Blixen qui disait ceci à propos de cet animal:

“J’ai maintes fois vu des girafes arpenter la plaine, avec leur grâce incomparable, quasi végétative, comme s’il ne s’agissait pas d’un troupeau d’animaux, mais d’une famille de rares fleurs colossales, tachetées et montées sur de hautes tiges.”

Elle avance peu à peu avec une grâce infinie…

Bonsoir,

C’est effectivement une énorme chance de voir comme premier animal un (des) rhinocéros , qu’ils soient blanc ou noirs, et d’autres par la suite …
Personnellement, je n’en ai pas vu depuis des années … mais je ne suis pas jaloux. !! ;-))

Pour moi, c’est la nature qui décide ce qu’elle veut bien nous montrer et TOUS les animaux ont autant d’intérêt visuel . Il nous faut accepter cela .

Bonne suite à votre récit .
Salutations.

.

Lundi 14 septembre:

Après une bonne nuit réparatrice, un agréable petit déjeuner, nous partons sur les coups de !h du matin pour le Masaï Mara. 5 heures de route et de piste au minimum nous attendent.

La route est bonne est relativement peu encombrée ce jour-là et à cette heure-ci. Au bout d’une heure trente sur la gauche la vallée du rift se dévoile à nos yeux avec quelques échoppes qui apportent un contraste coloré.

A la moitié du chemin celui qui sera notre guide pour les 16 prochains jours monte dans notre véhicule et remplace le chauffeur qui retourne vers Nairobi. Nous l’avons déjà rencontré l’an passé alors qu’il guidait un autre groupe et j’avoue avoir hâte qu’il nous montre la réserve tant sa réputation le précède. Il a travaillé avec certains grand photographes et avec la BBC lorsqu’il officiait au Governor’s Camp. Il est réputé pour être un excellent “spotter” et aller droit au but sachant prendre des initiatives…

Aux deux tiers du chemin, nous quittons la route pour la piste. A la moitié de celle-ci nous voyons nos premiers animaux alors que nous ne sommes pas encore dans le Masaï Mara. Gnous, zèbres, gazelles de thompson et de Grant rythmeront nos derniers kilomètres. Le nombre de gnous nous indique que non, ils ne sont pas déjà repartis en Tanzanie!

Nous arriverons finalement au Melting Bush Camp sur les coups de 13h30. Le camp est situé non loin de la porte de Musiara.

Nous reconaissons déjà les premiers visages parmis le sympathique personnel. Covid obligeant les embrassades sont à proscrire mais les sourrires nous réchauffent instantanément le coeur.

Samuel l’intendant est là, de même que benjamin, l’homme aux caméléons, Wilson…enfin le séjour peut commencer.

Nous traversons le camp et saluons les safaristes déjà présents entrain de se restaurer. Tony et Sylvie nos hôtes se lèvent et viennent nous saluer chaleureusement. Un verre de jus de mangue plus tard nous prenons possession de nos tentes amusés du son des hippopotames. Il sont en nombre et nous mettent immédiatement dans l’ambiance.

Nous partagerons ensuite un réconfortant repas. Le chef n’a pas perdu la main. Premier bon point!

Nous partirons aujourdh’ui sur les coups de 16h30. Les autres jour le départ se fera à 16h pour le safari de l’après-midi mais le premier jour le guide ayant fait beaucoup de route et arrivant plus tard au camp nous devons logiquement respecter son temps de repos.

Nous reprenons nos marques dans le confortable véhicule. Les rangements sont en nombre, les beans bags aussi mais j’apprécie surtout les fixations pour rotules qui seront d’une grande aide lors de prises de vue prolongées au téléobjectif. Nouveauté, les rails coulissants facilitant encore l’exercice photographique.

Pour cette première aventure nous restons aux abords du camp et croisons déjà notre premier éléphant:

Vous m’avez manqué cher ami, ais-je envie de lui dire! Son calme et sa beauté sont le meilleiur des remèdes contre la période préoccupante que nous vivons en ce moment… Nous passons un moment à ses côtés mais notre quête du jour se porte plutôt vers un girafon né quelques jours plus tôt et dont on nous parlé entre-midi.

Nous ne tardons pas à le découvrir, éloigné d’abord de sa mère…

… qu’il ne tarde pas à rejoindre pour notre plus grand plaisir!

Nous distinguons encore le cordon ombilical. Le petit tètera un long moment pour reprendre des forces.

Nous décidons alors de leur laisser un peu de tranquilité et découvrons au loin le spectacle d’un arc-en-ciel semblant fendre le ciel sombre et orageux.

Ruto pointe au loin un couple de messagers sagittaire, une espèce d’oiseaux que j’aimerais voir chasser avec sa technique particulière conssistant à “frapper” le sol pour débusquer ses proies.
Ruto pense qu’ils vont s’envoler et nous changeons donc de position pour avoir le placement idéal. Ils sont en effet entrain de réunir des brindilles pour leur nid.
Le premier s’envole majestueusement, puis le deuxième!

Ne plus réflechir et se laisser guider. Admirer…
Voilà ce que j’attends d’un guide!

Mine de rien cet après-midi courte passe assez vite et le soleil couchant colore à travers des éclaircies, la savane de ses plus belles couleurs.
Un jabiru pose dans toute sa splendeur tandis que l’un de ses congénères nous gratifie du haut de son arbre d’un contre-jour épuré mais graphique.

Nosu rencontrons sur le chemin du retour un jeune hibou grand-duc de verreaux…

Premier après-midi sympathique pour se remettre dans le bain du Mara!

Rentrés au camp, nous prenons alors déjà nos quartiers dans la tente collective, branchons nos ordinateurs, chargeons les batteries et vidons les cartes mémoires, choses qui se répèteront quotidiennement.

Les fin de journées étant aussi propices aux échanges nous partagerons (là aussi quotidiennement :wink: ) notre première bière locale Tusker avec les autres safaristes qui nous racontent leurs aventures des jours précédents…

Mardi 15 septembre:

Réveillé à 5h45 par les gardiens Masai du camp, je ml’extirpe de mon lit douillé. Cette nuit je n’ai pas beaucoup dormi. Non pas que la tente de s’y prête point, mais j’étais bien trop excité à l’idée d’être là, en pleine nature, au bord de la rivière Mara… Les sons des hippos, des hyènes, des bushbabbies, babouins et de bien d’autres que je n’ai pû identifier me maintenaient en éveil et je refusais de mettre mes boules quies.

Que se passait-il la nuit aux abords du camp? Au loin dans les plaines? Quelles histoires dont nous ne serions pas témoins s’écrivait?

Sorti de la tente et recouvert du triptyque bonnet, écharpe, doudoune (et oui il fait froid le matin sous ces lattitudes et à cette altitude!) ,j’allais m’abreuver d’un thé et de quelques biscuits et vérifiais par la même occasion que tout mon matériel fonctionnait et que rien n’était oublié (ce serait trop bête de partir sans batterie et sans carte mémoire…).

6h30 tapante nous partons. Le ciel est clair et sans nuages ce matin. La tradition en sortant du camp veut que nous nous arrêtions dans la plaine en contrebas d’une pente derrière laquelle le soleil se lève. En cas d’animaux intéressants, des clichés en ombre chinoise et aux couleurs de feu sont de la partie. Il n’en sera rien ce matin et nous continuons donc notre route.

La lumière est belle et dorée et nous tombons alors quelques instants plus tard sur une troupe de babouins.

Nous passerons une bonne heure à les observer amusés par certains petits ne demandant qu’à jouer…

…mais les adultes n’ont pas vraiment la tête à ça ce matin.

Une scène pourtant simple (les babouins étant assez communs), nous transporte déjà. J’aimerais presque abolir la frontière qui nous sépare et aller évoluer avec eux mais les crocs du mâle dominant m’en dissuadent…

Un peu plus tard nous croisons deux lionnes scrutant l’horizon…

Je me plonge dans leur regard. Je ne sais pas si je rêve ou si je suis bien là.

La communication avec Ruto s’établie peu à peu. Je suis en admiration devant sa capacité à conduire si aisément sur les pistes parfois défoncées du Mara.

L’horizon semble infini. Les zèbres et gazelles que nous croisons sont comme autant de points qui au soir composeront une peinture dont la toile était encore vierge ce matin.

Alors que nous sommes déjà bien loins du camp nous reconaissons déjà certains paysages et notamment les termitières qu’affectionent particulièrement les guépards. L’an passé nous n’en avions vu qu’une fois à la toute fin du séjour et c’est donc sans forcément d’attente particulière que nous avançons. Après tout nous prendrons ce qui viendra à nous. La nature est si belle sous quelque forme que ce soit!

Soudain Ruto s’excite et accélère. Duma (guépard)!! Duma!!! Nous lui demandons ce qu’il y a et il nous poiinte au loin une guéparde solitaire fendant les herbes hautes de sa robe tâchetée.

Quel bonheur. Nous n’aurions pû espéré de plus beau cadeau! Les appareils crépitent tels un feu d’artifice et la proximité de proies potentielles nous laisse espérer une éventuelle chasse.

Le mara pullule de bébés Topi en ce moment et c’est inquiets pour eux mais excités que nous les regardont.

La guéparde poursuivra finalement son chemin sans même leur prêter attention et c’est finalement un troupeau d’éléphants qui après un bon moment nous convaincra de la quitter…

Entre temps nous nous sommes bien entendu régalés d’un petit déjeuner à l’ombre d’un arbre dans lequel deux guépards avaient escaladé pas plus tard que la semaine passée. Crêpes, saucisses, oeufs, brioche, miel et confiture nous auront vite rempli l’estomac et redonné des forces. Allez lâchons nous me dis-je… Vous en aurez conclu que j’ai pris la dernière crêpe!

Un petit assez timide sera l’attraction du reste de la matinée.

Nous revenons au camp vers 12h/12h30 pour prendre une douche, se restaurer (ah je retrouve ma salade d’avocat!) et faire une sieste avant de repartir à 16h.

Nous croisons bien vite des Elands du cap, antilope que j’affectionne tout particulièrement. Je les trouve vraiment belles malgré leur imposante stature.

Plus tard un jeune lion mâle nous observe au loin.

Les paysages sont sensationnels et un simple arbre mérité d’être capturé.

Nous décidons de passer le reste de l’après-midi et attendre que le soleil ne se couche au bord de la “hippo pool”.

Ils sont là en nombre et la lumière descendante leur va à ravir.

Allongés dans l’herbe, nous guettons le moindre mouvement de ces créatures paraissant placides mais qui nous le savons sont un réel danger. Ruto monte la garde.

Nous nous essayons donc à quelques prises de vue au ras du sol…

Le ciel est ses nuages inquiétants nous dominent désormais et c’est euphorisé et conforté dans l’idée que j’étais là où je devais être que je me laissais transporter jusqu’au camp…

Bonjour,

Bonne re-transcription de l’ambiance générale des safaris, et du camp chez Melting Pot Safari.
C’était en 2017 pour nous, mais on n’est pas prêt d’oublier !!!
Qu’on soit photographe ou pas, c’est une organisation idéale pour les fans d’animaux sauvages et nature.
(notre premier voyage au Kenya remonte à 33 ans en arrière, juste après la sortie de “Out of Africa”)

Dans l’attente de la suite .

Puma

.

Bonjour,

Quelle chance d’avoir pû découvrir le Kenya il y a 33 ans… Les choses devaient être bien différentes. Vous étiez au Mara à l’époque?

Mathieu

Mercredi 16 septembre:

Aujourd’hui le fameux levé du soleil s’offre à nous avec quelques zèbres et topis…

Ce tableau nous donne la sensation d’être au premier jour du monde, totalement déconnectés de tout ce qui nous retient, nous contient ou nous frustre.
Ernest Hemingway disait dans sa nouvelle “True at First Light” “Je n’avais jamais connu un réveil en Afrique et je n’étais pas heureux”.
Oh que je le comprends! Ces couleurs, cette lumière! Ce moment est presque irréel, comme suspendu. Jamais avant de venir ici je n’avais connu telle beauté.

Le soleil se lève rapidement et ce moment de “l’heure dorée” est déjà passé quand Ruto voit au loin un atroupement massif de hyènes. Elles dépècent un hippo tué par des lions ou par elles-mêmes… Nous en le saurons jamais! Elles sont tellement nombreuses que nous ne distinguons point la carcasse du défunt animal.


Un nombre au moins équivalent de hyènes est aussi en attente un peu plus loin. En tout elles sont au minimum 50.

Justice n’est pas rendue à la scène en simple photographie. Les hyènes sautent les unes sur les autres pour obtenir une meilleur eplace au goûter… Les os craquent sous la puissance de leurs machoires…les “rires” caractéristiques" de ces animaux semblent amplifiés par l’effet de groupe et nous glacent le sang…

Nous resterons presque 2 heures à observer la scène avant de partir.

Quel début de matinée!!

Le reste de la journée sera plus calme et moins sensationnel mais pas moins agréable avec de jolies rencontres tels que ces piqueboeufs sur le dos d’un buffle ou ce circaète à poitrine noire.

Les nouveaux nés topis sont plus nombreux que jamais. Aux pieds de quasimment chaque femelle, nous trouverons un petit.

Les gnous sont là mais pas encore dans la densité espérée. Nous avons encore le temps! La patience est la clef!

Une famille de cobes à croissants arpentera aussi paisiblement la plaine sans prédateur à l’horizon!

Bonjour,

C’est surtout notre perception du voyage safari, qui était bien différente à l’époque .
Nous y étions au travers d’un voyage “Nouvelles Frontières” … un groupe de 21 pers. dans 3 minibus … (Bien entendu je n’imagine pas refaire cela maintenant … !!)
Nous avons quand même refait exactement le même voyage (Même prestataire), 10 ans plus tard !!! Et là on a compris qu’il fallait mieux trouver des agences un peu moins généralistes … notre passion des animaux et photos débutait alors vraiment .

Ceci dit sans Nlles Frontières, on n’aurait peut être jamais eu cette passion, et sans la sortie de “Out of Africa” non plus !!! (Merci N.F. )

A l’époque - il y a 33 ans- on était allés à Samburu au lac Nakuru, au lac Baringo, à Masai mara, au Serengeti et aux deux Tsavo … … ??
Quand j’y pense maintenant … quelle horreur toute cette route, et si peu de temps dans chaque réserve … !!

Mais, j’avais gardé à l’esprit la découverte et l’émerveillement ressenti à SAMBURU. Alors maintenant, pas question de retourner au Kenya sans passer 4/5 jours à SAMBURU, -pour moi- la plus belle et intéressante réserve du Kenya !!!

Un détail : A cette époque dans les lodges pour le repas du soir, pas question d’y aller en short et teeshirt … Une robe était souhaitée pour les dames, et une veste pour les messieurs …

C’était encore très “British” comme ambiance …

Melting Pot Safari, … devrait perpétuer cette ambiance … ;-)))

Puma

Au fait le Piqueboeuf avec bec jaune à pointe rouge, c’est le Piqueboeuf à bec … Jaune … logique !!

.

Emporté par mon élan, j’ai oublié de dire que c’est toujours fabuleux de “tomber à une époque” où il y a beaucoup de naissances, comme cela a été le cas pour vous.

Quand nous y étions en février 17, il y avait des bébés Lions et Eléphants aussi …

Au plaisir de voir la suite …

Puma

Nous pensions que la journée resterait calme comme je l’annonçais plus haut…

Au soleil couchant, à l’heure où les derniers rayons rasent les blonds brinds de la savane nous tombions sur un groupe de trois lions. Deux jeunes mâles et une femelle se reposant paisiblement au pied d’un arbre .

La présence de ces félins rendit instantanément cette fin de journée des plus délicieuses.

Ils ne bougaient guère mais la lumière était belle…

Soudain la femelle se leva et Ruto s’exclama “Mating! Mating! Mating!!” (accouplement pour les non anglophones).

Le mâle à pied d’oeuvre accepta l’invitation de sa belle et sa dscendance fût alors assurée!

La scène ne durera que peu de temps mais elle faisait tant partie des moments que je ne pouvais même pas imaginer avoir la chance de voir que ma mémoire de safariste en fût marquée de manière indélébile.

Nous devions déjà rentrer. Il était l’heure.

C’est peut être aussi dans l’attente que se construisent les plus beaux moments alors que nos sosciétés nous imposent en permanence le “tout, tout de suite”…

Chaque période a je crois sa propre magie et les naissance s’étalant à différents moments selon les espèces font tout l’intérêt d’un séjour… à chacune de ces périodes! :slight_smile:

J’imagine qu’effectivement Nouvelles frontières à 21 (certes 7 personnes par véhicule) n’est pas la même chose que MPS mais au final tant que la magie opère, c’est qua la formule a fonctionné! La preuve vous êtes devenu accro!

Pour Samburu je ne crois pas pouvoir y échapper tant les avis sont dithyrambiques!

D’autres petits à venir pour les prochains jours…

Ah et merci pour le piqueboeuf. Mais vous avez vu je fais un effort en postant des osieaux! :wink:

Quand je parlais de chance pour votre voyage d’il y a 33 ans je pensais que vous auriez observé une différence en terme de faune au vu de la pression humaine toujours grandissante…

Jeudi 17 septembre:

Ce jour nous décidons d’un commun accord avec Ruto de partir en quête du léopard.

Aparemment les safaristes d’autres groupes et agences n’en ont point vu ces derniers jours! Que la chance soie avec nous!

Il est vrai que c’est le grand félin le plus difficile à observer et certainement le plus élusif! Vous savez qu’il est là derrière un arbre mais même des heures d’attente ne vous garantissent pas d’apercevoir autre chose qu’une infime partie de sa robe tâchetée.

C’est donc le coeur plein d’entrain que nous dirigeons vers la forêt de Kaboso dans laquelle ont établis leurs quartiers au moins 3 léopards dont la légendaire Queen of Kaboso…

Nous décidons de ne pas nous arrêter afin d’arriver aux plus belles heures.

C’était sans compter après 30 minutes de piste avec la présence de deux magnifique lions mâle et de deux lionnes…

Nous les admirons un très long moment tellement ils sont beaux, telllement la lumière est parfaite, tellement la crinière de l’un des deux mâles semble sortir tout droit d’un magazine de coiffure…

Ils sont plutôt statiques mais nous offrent quelques jolies prises de vue… quand soudain l’une des femelles se lève ce qui attire l’attention du plus beau des mâles…

“Rideau après rideau, la terre ouvrait son théâtre pour les jeux du jour et du monde”. Le Lion- Joseph Kessel

La scène de course entre les deux rois de la savane ne durera que quelques instants mais marquera les safaristes présents par sa beauté évocatrice de pureté et de liberté.

Born to be wild!

Alors qu’ils se reposent à nouveau dans les hautes herbes nous les quittons afin d’atteindre notre destination.

Nous arrivons donc vers Kaboso et démarrons nos recherches. D’autres véhicules de Melting Pot Safaris nous aident dans notre quête. Nous tournerons un long, scrutant le moindre recoin, la moindre branche!

Une heure… Deux heures…Le léo se mérite!

Après un petit-déjeuner gargantuesque nous perséverons!

Nous longeons la rivière et tombons nez à nez avec une lionne la traversant!

Elle remonte juste à côté de là où nous sommes positionnés.

Très vite nous coomprenons qu’elle n’est pas seule et Ruto pointe la berge en face.

Notre regard remonte légèrement et nous voyons au moins encore 5 autres lionnes et jeunes mâles.

Ils traversont tous en plus ou moins de temps et avec plus ou moins d’entrain.

Certains s’arrêrtont en chemin pour s’abreuver:

D’autres hésiteront longuement…

Une seule tentera et réusissira avec brio un magnifique saut!

Après une longue matinée dédiée aux lions nous rebroussons chemin et rentrons au camp…

La recherche de léopards n’ayant pas été un succès ce matin nous changeons nos plans et décidons de déambuler dans la savane sans but précis…

Nous tombons ainsi sur un grand troupeau de buffles broutant paisiblement…

Puis un groupe de phacochères avec de nombreux petits attire notre attention.

Une lionne solitaire apparait non loin de la scène et nous pensons à une chasse facile…

…sous le regard d’un mâle impala solitaire.

La lionne fait paniquer le groupe de phacochères dont les petits se dispersent pour finalement se regrouper aux côtés d’une gazelle de thompson qu’ils prendront un court instant pour leur mère…

Finalement les crocs de la lionne ne goûteront pas à la chaire de l’un de ces bébés phacochère.

Un singe vervet curieux nous observe plus loin dans l’ouverture d’un arbre mort:

Ruto démarre en trombe! A quelques coups de volants un serval a été observé! Je n’ai encore jamais observé ce timide et rare petit félin. Mon coeur palpite.
Arrivés sur site nous discutons avec un autre véhicule qui nous indique une zone où ils viennent de l’aperçevoir. Il est aparemment très très craintif. Nous devons nous tenir prêts!

Soudain en une fraction de seconde, à travers les hautes herbes une robe tâchetée se dévoile et sautille comme le ferait un lapin. Cela ne durera que quelques secondes et seul le dos de l’animal nous sera offert mais nous sommes honorés et espérons une observation plus facile dans les jours à venir, le but n’étant pas de traquer un animal si rare soit-il. Le respect de leur tranquilité doit rester l’autre maître mot!

Ruto noous ensuite observer des hyènes avec quelques jeunes:

Les jeunes hyènes sont certainement les animaux les plus curieux en safari et ils n’hésitent en général pas à s’approcher des véhicules…pour notre plus grand plaisir.

Noud finirons finalement la journée comme il y a deux jours, auprès de nos amis les hippos!

Ah, le Léopard !!!

On en rève, …

Mais chaque jour, il ne suffit pas de dire j’aimerais ceci ou cela … ??
C’est la nature (un peu avec l’aide de l’oeil exercé du guide … et les infos de ses collègues) qui décide ce qu’elle nous montrera.
Et cela il faut l’accepter … c’est incontournable.

J’ai rêvé de Lycaons pendant des années, avant de les rencontrer enfin à deux reprises en 2018, puis 3 fois en 2020 en Tanzanie … par hasard à chaque fois .

J’espère que plus tard au cours de ton séjour tu auras vu un ou des Léopards .
Pour nous en février dernier ce fut … Zéro Léopard !! :-((

A ton âge, …tu as encore beaucoup de temps devant toi, pour en rencontrer … !!!

En attendant la suite.

Oui en rêve du léo… J’en ai vu à chaque fois en Afrique du Sud et à 4 occasions en avril 2019 au Mara. J’en ai vu aussi deux en Inde l’an passé mais je ne m’en lasse pas. Surtout pour la photographie il n’est pas toujours aisé de lui tirer le portrait. Je rêve d’en voir un, simplement dans un arbre.

Mais oui il faut accepter l’attente et le risque de ne pas voir… C’est là tout le charme du safari et ce qui renforce chaque rencontre…

Les lycaons pas évident…Au Mara il y a longtemps que l’on en voit plus de manière régulière. Ils sont vus de façon épisodique surtout dans des conservancies et pas en gros groupe. Un membre du personnel de MPS en a d’ailleurs vu deux en juin je crois.
J’en suis également fan. Vus deux fois au Kruger. En self-drive. Tombé dessus par hasard au détour d’une piste. Le lendemain je voyais d’ailleurs mon léo…

Pour ce séjour tu verras si le léo s’est présenté ou pas. En tout cas on l’a cherché! Oui j’ai efefctivement le temps de le voir durant ma vie. J’espère un jour me rendre à Kabini en Inde pour voir la panthère noire…

La tanzanie est aussi sur ma liste…

Vendredi 18 septembre:

Aujourd’hui “full day”!

Cela signifie que nous allons partir sur les pistes toute la journée…

Hier Tony nous a dit qu’il avait vu Scarface à environ 2 heures de route du camp et que jamais de sa vie il n’vait croisé autant de gnous…

Il n’en fallait pas plus pour nous convaincre de nous lever un peu plus tôt et de tenter de rencontrer cette légende.

Scarface est en effet le lion star du Masai Mara et certainement le lion le plus connu du continent africain.
Il a gagné son surnom en 2012 lorsqu’il a perdu sa paupière droite alors qu’il s’emparait du territoire de la fameuse Marsh Pride avec ses trois frères Hunter, Sikio et Morani. Il a aussi échappé de peu à la mort après avoir été harponné par un guerrier Masaï protégeant son bétail.
Sa vie n’a été que batailles… Il est désormais blessé et boite. Il vit toujours avec deux de ses frères, le quatrième n’étant plus de ce monde… Il se nourrit en général des chasses des lionnes, parfois aidé par ses frères.

Ce qui aurait dû l’enlaidir ne le rendit que plus charismatique. Sa magnifique crinière est certainement le marqueur du temps qui passe. En effet Scarface se fait vieux et chaque année qui passe pourrait être sa dernière.

C’est donc plein d’espoir que nous faisons d’une traite les deux heures de chemin nous menant vers le sud du parc, au delà de la rivière Talek.

Arrivés non loin de là où Tony l’a vu hier nous croisons un 4X4 qui désigne un endroit à Ruto. Notre coeur palpite. La tension monte…Après quelques centaines de mètres, Ruto nous désigne un arbre. Là nous voyons 3 magnifiques crinières se confondant avec les herbes hautes. Nous reconaissons instantanément celle de Scarface, noire, profonde…

Ils sont malheureusement allongés prêts à dormir pour le reste de la journée…

Nous attendrons donc qu’ils veuillent au moins nous jeter un regard? Relever leur museau? Enfin surtout Scarface :slight_smile: Mes excuses à ses deux frères…

Après un peu d’attente, le roi nous regarde…

… puis relève sa tête.

Il est si beau, si magnifique. Sa prestance nous donne la sensation de revivre là, totu de suite, toute l’histoire du Masai Mara. Je dois prendre des dizaines de photographies par peur qu’elles ne soient les dernières…

Un instant il baillera…

… se lèvera…

… pour se recoucher deux mètres plus loin…

Nous serons restés presque une heure en présence de Scarface, honorés de ce moment hors du temps.

Si nous sommes partis si loin ce n’était pas que pour Scarface…

C’était aussi pour faire l’expérience de la grande migration. Depuis toujours ce spectacle me fait envie et je n’imaginais pas de mon vivant pouvoir en être témoin. Comme je le disais en introduction de ce carnet, les quelques mois correspondant au passage de la grande migration au Masai Mara sont habituellement synonyme de pic touristique. Chinois, américains et européens envahissant ainsi les plaines en quête d’images spectaculaires.

Nous ne tardons pas à voir nos premiers grands troupeaux. Bizarrement je ne pense pas à Out of Africa mais à danse avec les loups et ses troupeaux de bisons qui ont marqués eux aussi mon imaginaire d’enfant.

Nous observons impressionés cet attroupement qui n’en finit pas. Nous coupons le moteur, laissant de côté nos appareils photos pour écouter le son de ces ruminants. Les quelques zèbres qui accompagnent les gnous offrent un joli contraste. Que la nature est belle… Jamais chez nous nous ne pourrions être témoins d’une densité animale si impressionante. Combien sont-ils?
Certains sont déjà retournés en Tanzanie mais les conditions climatiques nosus ont favorables. Habituellement la migration est sur sa fin à cette période…

Nosu prendrons notre petit déjeuner à l’ombre d’un arbre espérant le moindre signe , le moindre appel d’une traversée de rivière à venir. Car c’est bien cela le clou du spectacle. Ce que l’on appelle les “crossings”! Il suffit d’un animal pour lancer le reste du troupeau…

Les animaux approchent du bord de la rivière… Nous nous plaçons au loin afin de ne pas les effrayer et les effrayer dans leur quête d’herbe plus verte.


Nous attendons au moins deu heures sous un soleil de plomb. Après tout la nature se mérite et la patience est la clef.

Les premiers gnous semblent sélancer puis hésitent…

Soudain la traversée commence…

La topographie des lieux ne nous permet pas une prise de vue optimale mais est-ce bien là l’essentiel?

Les gnous et leurs amis zèbres ont fait le choix stratégique d’un coin de rivière où l’eau est particulièrement basse. Le “crossing” n’est donc pas des plus spectaculaires mais l’émotion est là. Observer cette masse d’animaux se mouvoir dans un but commun est un moment inoubliable.

La magie opèrera un bon gros quart d’heure. Une partie du troupeau a en effet décidé de ne pas tarverser et de retourner sur ses pas dans une clairière.

Bien vite rejoins par quelques élégantes giraffes…

Nous attendrons au milieu de ces derniers environ une heure en espérant qu’ils décident de traverser de l’autre côté de la rivière.

Il est environ 13h30 quand nous partons pour profiter d’un déjeuner bien mérité.

Au bout d’un quart d’heure à peine et alors que nous sommes entrain de terminer notre repas, Ruto reçoit un appel et nous dit “we go!”. Nous nous éxecutons, remballons la marchandise et démarrons en trombe pour rejoindre le troupeau que nous espérons voir traverser.

Arrivés sur site il n’en sera rien. Nous attendrons à nouveau une heure mais les ruminants ne sont pas décidés. Ainsi va la vie dans la savane et nous n’y pouvons rien. Nous ne sommes que de simples spectateurs et devons nous soumettre aux lois du sauvage!

La route du retour est longue et nous devons doucement penser à faire le chemin inverse. Peu à peu les troupeaux de gnous diminuent en nombre et ne ressembelnt qu’à de petit points au loin.

Approchant une rivière nous voyons un autre type de crossing cette fois-ci! Un crossing d’hippos! :slight_smile:

Un mère et son jeune addo prendront même la pause pour notre plus grand plaisir…

Bonjour,

Pas bien “fringuant” le scarface … !!
Je n’avais pas eu l’occasion de le voir, mais pas de regrets.

Et pour la grande migration, ce n’est pas du tout mon “truc” .

J’ai eu l’occasion une année de me trouver (vraiment par hasard … ) dans le nord Serengeti, au moment d’une fin de migration. Pendant une heure c’est bon, mais ensuite cela devient franchement soporifique .
Pour la traversée de rivière, heureusement que ces gnous-là avaient trouvé un passage presque à pied sec, car les scènes maintes fois filmées de multiples noyades ou massacres par des crocodiles, m’insupportent .

En plus cette horde touristique, venue spécialement pour cela, -alors que la nature ne les intéresse pas vraiment- juste pour pouvoir dire “j’ai FAIT la grande migration” … bof!!

Heureusement, il y a bien d’autres “composantes” dans cette nature sauvage et si belle , et c’est un autre type de visiteurs chez “Melting Pot Safari”

Concernant le Serval présenté plus haut, était-ce celui qui est infirme ? (n’a plus que 3 pattes )

En attendant la suite . Merci pour ce compte rendu.

Puma

Oui effectivement pas bien fringuant le scarface…Cela sent la fin! Mais le voir quand on connait son histoire fût assez plaisant je dois dire.

Pour la migration à vrai dire cela a toujours été dans un coin de ma tête mais pour autant je ne pensais pas réserver lors de cette période. Si je viens en safari c’est pour fuir la foule et pas être coincé parmis 100 véhicules!
Je pensais à tort que la migration serait finie ou sur sa toute fin à ce moment là de l’année mais il en restait un bon paquet tout de même. Avec la chance d’assister à ce spectacle par une fréquentation divisée par 10 ou 20 la donne n’était plus la même!

Le serval n’est pas celui dont vous parlez par contre.

Je travaille sur la suite…

Une heure après avoir vu les hippos nous avons déjà retraversé la rivière Talek et le calme des plaines contraste avec les milliers de gnous vus auparavant.

Je suis debout dans le véhicule, la tête dépassant du toit, les cheveux au vent quand tout d’un coup je vois un serval bondir de fourrés en fourrés!

A distance raisonnable nous le suivons donc. Il est assez timide à nouveau mais celui-là se retournera!

Deux servals en deux jours! Je me dis que demain nous en verrons un peut-être un peu moins farouche!

Quarante-cinq minutes plus tard nous tombons nez à nez avec deux frères guépard!

Ils se déplacent dans la savane en s’arrêtant à chaque arbre qu’ils croisent.

Nous les suivons pendant une bonne demi-heure ce qui nous laissera l’occasion de prises de vue sous différents angles.

Le soleil se couche et nous rentrerons dans la pénombre…

La journée fut tellement intense que j’en oublie presque que nous avons vu après Scarface notre première robe léoparde dans la forêt de Bahati. Un gros mâle auprès de sa proie dans un arbre malheureusement bien caché au travers des feuilles et branchages…

Samedi 19 septembre:

Nous partons aujourdh’ui sans but précis.

Quelques minutes après être sortis du camp nous tombons sur une troupe de lions composée de jeunes mâles et de femelles.

Après quelques minutes à peine d’observation Ruto reçoit un appel de Tim, le chauffeur guide attitré de Tony. A quelques minutes à peine un serval a pointé le bout de son nez! Ce serait le troisième en trois jours!

Arrivés sur site Tony nous l’indique et nous le voyons immédiatement à découvert!

Nous le suivons une bonne demi-heure et il nous délivre de très belles opportunités.

Nous décidons après un certain moment de le laisser à ses occupations. 3 servals en 3 jours alors que je n’espérais pas en voir un seul. Espérons que cela ne soit pas fini!

Topis et impala rythmeront les deux prochaines heures…

A 9h30 un magnifique cadeau s’offre à nous!

Une maman guépard et 3 ados.

Elle s’appelle Kisaru et les 3 jeunes guépards ont environ 15 mois au moment où nous les rencontrons. Ils sont quasiment leur taille adulte mais la fourrure caractéristique des jeunes guépardeaux dans la nuque les trahi. Ils sont arrivés de la Mara North Conservancy hier.
Mine de rien c’est déjà nous avons déjà vus 7 guépards différents en 5 jours de safari alors que l’an passé en 10 jours une seule rencontre avait eu lieu! Et à la fin!

Ils semblent être en chasse…

Plusieurs fois ils s’approchent de proies potentielles mais l’inexpérience des 3 jeunes et leurs jeux incessants empêche toute approche discrète.

Aussi au bout d’une demi-heure les guépards rencontrent deux lionnes qui elles aussi ont faim!

Bonjour Matt,

Merci pour le partage de ces belles images qui nous permettent de nous replonger dans l’ambiance du bush.
Superbe observation du serval notamment!

Je suis d’accord avec toi le Nairobi NP n’est pas à négliger. Surtout lors d’un premier séjour c’est une bonne introduction et puis je trouve le contraste ville/faune sauvage vraiment fascinant.
Personnellement pour l’observation des rhinocéros je préfère le Meru NP.

Nous avons nous aussi eu la chance de vivre un nouveau safari au Kenya juste avant le 2ème confinement. Nous sommes rentrés le samedi 31 octobre…
Je vais essayer de mettre quelques photos dans une nouvelle discussion.

Alors que nous ne sommes pas des grands fans du Massaï Mara nous avons choisi d’y passer 4 jours cette fois. Nous étions avec des amis dont c’était le premier safari au kenya et nous voulions être certains qu’ils puissent observer sans difficulté quelques félins.
Au niveau observations nous n’avons pas été déçus car nous n’avions jamais rencontré notamment autant de léopards (dont plusieurs tous petits) .
Mais même avec beaucoup moins de touristes le Mara reste encore une réserve où hélas les regroupements de véhicules se créent et où le respect des distances avec les animaux ne sont pas toujours respectées. Nous avons pu encore le voir cette fois avec un léopard…
En comparaison cette année Samburu et Meru NP semblaient avoir été privatisés rien que pour nous…

J’attends la suite de ton récit avec impatience!

Les félins se toiseront un long moment et resterons à distance. Chacun verra son envie de chasse mise de côté le temps d’évaluer le danger venant de l’autre camp. Les guépards bien que plus nombreux ne font en général pas le poids face à des lionnes…

Soudain venant de nulle part une famille de phacochères passe devant les lionnes à environ 4/5 mètres! Les herbes hautes nous empêchent de voir la course poursuite mais la poussière et les cris nous indiqueront l’issue fatale pour l’un des petits.

Les lionnes ne mangeront pas immédiatement leur maigre pitance, les 4 guépards rodant toujours dans les parages et sentant avec envie la toute jeune proie.

Nous suivrons les guépards en espérant qu’ils trouveront eux aussi leur repas.

Il n’en sera rien…En parlant de repas c’est l’heure du nôtre et nous rentrons donc au camp…

L’après-midi nous partagerons notre temps avec un beau troupeau d’éléphants que nous essayerons de devancer à plusieurs reprises pour une prise de vue frontale.

Beaucoup de nuages cet après-midi mais la lumière est magnifique comme sur cet impala solitaire…

Nosu retrouverons bien vite aussi nos nouvelles coqueluches pour je l’espère quelques jours encore… Quatre guépards quasi à la sortie du camp et observables de manière quasi certaine c’est un cadeau des dieux de la savane…

Nous sommes seuls dans cette partie du Masai Mara et nous partageons un moment vraiment excusif en leur compagnie. Ils se rapprochent même de notre véhicule nous permettant grâce au placement expert de l’ami Ruto de jolies photographies rapprochées.

Re: Parenthèse enchantée au Masaï Mara chez Melting Pot Safaris - Mattsupertramp

La pluie commence à tomber fortement et les guépards se figent alors. Ils ne mangeront pas ce soir…

Bonjour Karen!

Merci pour ton sympathique message. Quelle chance d’avoir pû partir juste avant le confinement.
Un ami que j’y ai rencontré en septembre est d’ailleurs reparti au Masai mara une semaine le 29 octobre. Peut-être vous êtes vous croisés!

Oui le parc de Nairobi est sympathique, certes moins riche que bien d’autres mais comme tu le dis pas à négliger. Le parc de Meru je ne connais malheureusement pas mais je vais consacrer mes prochains séjours au Kenya à des parcs que je ne connais pas encore dont Samburu, les Aberdares et pourquoi pas Meru car j’avoue être tenté aussi par un peu de grimpette en montagne!

Pour le serval effectivement beaucoup de chance… et ce n’est pas fini! :slight_smile:

Pour le léo il ne se montraient pas beaucoup lors de mon séjour (enfin tu verras!) mais mon ami en a vu 3 fois la semaine passée dont luluka et Bahati et ses petits. Elle en a 2 et Kaboso en a 1 en ce moment.

Le camp de Melting Pot Safaris est situé au nord du Masai Mara (je ne sais pas si tu connais le camp en question), ce qui évite d’être avec trop d’autres véhicules. La plupart du temps sur les guépards et lions nous étions seuls et effectivement il n’ya que sur les spots de léos que nous étions à plus (et aussi au crossing) et c’est vrai que la bataille est rude pour avoir le meilleur placement et comme tu le dis certains ne respectent pas trop les distances vis à vis des animaux ou se foutent totalement de gêner les autres véhicules. Justement à Kaboso un 4X4 d’une autre compagnie nous est rentré dedans et a cassé son rétroviseur…

Le Masai Mara c’est vrai que c’est l’assurance de voir certains animaux dont les grands félins et les grandes plaines me plaisent bien mais j’aimerais peut-être plus de diversité que l’on semble trouver à Samburu notamment… Tous le monde m’en dit le plus grand bien!

South luangwa en Zambie ou Mana Pools au Zimbabwe ont l’air d’aller en ce sens.

Le Kruger m’a beaucoup plu aussi pour la diversité de ces paysages du nord au sud. Les parcs indiens aussi!

Tant de choses encore à faire!

La suite dès demain!

Dimanche 20 septembre:

Cela fait déjà une semaine que je suis dans mon pays chéri…

Les réveils et départs en safari deviennent chose normale. Chaque jour nous réserve son lot de surprises. Je ne sais plus où est la normalité : arpenter la savane en quête de nouveaux trésors ou être chez moi à Metz? En tout cas il est certain que c’est ici que j’ai envie d’être là, maintenant…

A peine sortis du camp nous croisons une hyène avec la carcasse d’un Impala mâle.

Plus loin, du mouvement! Les autres hyènes courrent dans tous les sens et rodent au pied d’un arbre dans les fourrés. La carcasse en question ne serait-elle pas celle chassée et mise à l’abris par un léopard?Il se pourrait qu’elle soit tombée d’un arbre.

Les abords du camp sont le nouveau territoire de Maridadi fille de Queen of Kaboso. Ruto tourne en rond dans la zone. Tout semble indiquer la présence du félin. Nous tournons, scrutons, écoutons un long moment mais nous ne la verrons pas. Ruto pense qu’elle a vite déguerpie effrayée par la présence des hyènes.

Pas de léo pour cette fois-ci!

Nous poursuivons donc notre chemin croisant des zèbres bien occupés…

Bien vite nous revoyons nos 4 guépards

Leur présence en deviendrait presque habituelle et ne pas avoir à chercher nous facilite presque trop la tâche! Nous ne nous en plaindrons pas!!

Ils sont si magnifiques…

Nous mesurons également la rude tâche que fût celle de cette super maman d’avoir sû garder en vie 3 rejetons…En effet, plus de 90 % des jeunes guépardeaux disparaissent ou meurent au cours des premières semaines de leur existence, ce qui met en danger la survie de l’espèce (en cause, la prédation des hyènes et des lions, mais aussi l’activité humaine qui réduit le territoire) Seul un guépard sur 20 parvient à l’âge adulte. Il n’en resterait que 34 environ dans le Masai Mara…

Le reste de la matinée sera plutôt calme. J’en profite donc pour vous présenter en photo notre guide Samuel Ruto que j’aime appeler Samuel Magic Ruto ou Eagle Eye Ruto… au choix!

L’après-midi en sortant du camp nous allons à la recherche des giraffons. Je dis bien des car ce n’est pas UN giraffon mais QUATRE qui sont désormais aux abords du camp avec leurs mères respectives.

Je n’aurais malheureusement pas l’occasion de les prendre ensemble en photo mais ils sauront nous émouvoir par leur grâce naissante.

Le ciel est gris et lourd cet après-midi.

Plus tard nous retrouvons nos guépards qui n’ont toujours pas mangé…

Ils montreront leur intérêt pour plusieurs proies potentielles mais la maladroitesse et les jeux des jeunes les trahira à chaque fois.

Ils s’attarderont longuement sur des cobes des roseaux mais toujours sans succès, ces derniers s’enfonçant habilement dans la dense forêt…

La fin d’après-midi sera consacrée aux éléphanteaux! Ils sont très curieux et joueurs. Ils ne savent pas encore comment appréhender et utiliser leur trompe ce qui nous fait sourrire et attendrirait le plus sombre des coeurs…

Demain nous partirons à nouveau pour une journée pleine afin d’essayer de voir d’autres crossings…

Lundi 21 septembre:

Nous nous sommes levés aux aurores aujourd"ui au vu de la route qui nous attend. Nous aprtons en effet dans le sud du parc pour admirer les troupeaux de gnous qui nous l’espérons vont traverser la rivière…

Nous croisons bien vite la route d’un guépard solitaire. Peut-être est-ce la femelle vue au début du séjour?

Nous ne nous attardons pas, focalisés dans l’espérance de retrouver la 8ème merveille du monde : la grande migration.

Après un peu plus d’une heure de route, les premiers troupeaux s’offrent déjà à nous.

Nous continuons d’arpenter les pistes détrempées par l’orage de la veille et nous embourbons même. David un autre guide de Melting pot viendra nous sauver!

Finalement cet évènement et le retard qu’il occasionera nous offrira l’exceptionnel.

Quelques minutes plus tard , nous croisons la route du félin le plus discret de la savane; le CARACAL! Il s’agit d’une mère et son petit.

Les premières photos ne sont pas terribles. Les deux félins s’enfuient à toute vitesse et se camouflent dans les hautes herbes.

Nous les suivrons à distance guettant une opportunité d’une vue dégagée.

Pour vous signifier l’exceptionnel, rendez-vous compte que Ruto notre guide qui est dans le Masai Mara 300 jours par an au minimum n’en avait pas vu depuis 4 ans! Simon Chebon, le cofondateur de Melting Pot Safaris depuis 7 ans…

C’est le graal de bien des passionés de faunes sauvages et ils est là à quelques mètres de nous.
Nous ne les voyons plus. Il est certainement caché mais soudain nous tombons sur l’un d’entre eux!

Seul l’oeil expert de Ruto pouvait le voir.

Partagés entre l’envie de rester là et de lui laisser de l’espace nous décidons finalement de prendre le large pour ne pas trop les effrayer. Bonne idée car celui qui était tapi dans l’herbe se releva afin de chercher sa mère…

Les photographies en seront certes pas à la hauteur de l’exceptionnel de cette rencontre avoir vu ce magnifique animal que nous n’osions même pas espérer voir nous marquera…

Nous partons de cette zone, chacun dans notre nuage pour rejoindre nos amis gnous…Oserions nous rêver désormais à un oryctérope ou un pangolin?

:slight_smile:

Au loin les premières colonnes de gnous se forment déjà.

Nous nous rapprochons peu à peu…

J’essaye de les différencier en m’attardant sur certains individus mais comme pour les zèbres c’est quasimment impossible…

Bien vite un petit troupeau traversera un bras de rivière pas bien large.

Vautours et marabouts sont à l’affût de l’éventuel repas d’un félin ou crocodile…

Un gros troupeau se forme aux abords de la rivière. Celle-ci présente les traces de crossings mouvementés où tous ne sont pas sortis indemnes.

Les crocos ne sont pas particulièrement intéressés par les cadavres. La migration est sur sa fin et ils sont repus pour un bon moment.

Nous trouvons une bonne place au loin de là où Ruto et les autres guides présents pensent que le troupeau va traverser. La pente est relativement accessible et ne devrait pas poser de problèmes…

Tout comme lors de chaque traversée ils hésitent, s’avançent, reculent…

Nous n’attendrons finalement pas plus de 30 minutes avant que ne démarre le spectacle de l’une des dernières grande migration animale.

Nous sommes relativement loins mais impossible de se rapprocher sans que la végétation ne nous bouche la vue. la vue d’ensemble, la poussière et le brouhaha sont impressionants.

Nous ne mesurons pas la taille du troupeau, camouflé par la végétation. La traversée durera 45 minutes sans aucune interruption…

Une heure à peine après et un petit déjeuner bien mérité ingurgité, un second attroupement se prépare…

Etre témoin de la migration est pour moi chose assez émouvante.
Cela fait partie des images rêvées depuis tout petit. Aussi je ne peux cesser de penser qu’un jour ce type de phénomènes naturels disparaitra peut-être comme beaucoup d’autres avant lui. Je me sens honoré d’avoir été témoin de cela.
Cette course folle vers un destin commun m’a véritablement scotchée et restera un des grands souvenirs de ce safari.

Les premiers animaux s’attroupent au bord de la rivière…

… et se décident assez rapidement à tarverser.

Subitement ils rebrousseront chemin!

Après un léger moment de calme un nuage de poussière se lève soudain un peu plus loin!
Nous voyons les gnous commencer leur traversée et nous offrir une magnifique vue sur la plaine se remplissant au fur et à mesure…

25 minutes de folie cette fois-ci…

Une fois rassasiés nous retournerons vers le camp doucement. On nous a signalé un énorme orage au loin et nous devons avoir traversé la rivière Talek pour rentrer sains et saufs…

En chemin nous aurons le plaisir de tomber sur la guépard nashipai et deux petits…

Ils ont quelques semaines à peine et ont encore leur duvet dans le dos. Il est dit que comme cela ils ressemblent aux ratels que les prédateurs potentiels craignent fortement!

Une fois la Talek traversée, l’orage annoncé est bien là. Nous nous barricadons donc dans le véhicule, fermant le toit et les fenêtres. Des ruisseaux se forment dans les pistes et la visibilité est au plus faible. Ruto pourrait certes rouler et nous mener à bon port les yeux fermés mais il ne faut pas tarder!

Une fois arrivés aux abords du camp et par une luminosité faible des lionnes et de jeunes mâles roderont à la recherche de proies potentielles mais le soleil couchant nous empêchera d’en connaître l’issue…

Quelles belles rencontres ces 2 caracals et les multiples visions de ces guêpards !!

Pour le reste, ces traversées de rivière en migration … ce n’est pas du tout mon truc : pas la moindre attirance pour ces scènes .

A bientôt .

Puma

Waouh après le serval …le caracal vraiment deux superbes rencontres!
Je trouve les images pas mal du tout car j’imagine l’excitation du moment et la difficulté à tout en observant garder suffisamment de concentration pour faire les photos. Tu as bien capté le regard c’est le plus impressionnant chez les félins.

Tu as raison il faut rendre hommage aux guides qui nous accompagne lors de ces game-drives. Leur connaissance du terrain et leur capacité à observer tout en conduisant sont impressionnantes.

C’est incroyable comme la nature peut être imprévisible et c’est ce que j’aime le plus en safari je crois. On peut passer des heures à chercher jusqu’à ne plus y croire et soudain c’est la scène inespérée que l’on aurait même pas imaginée …

Pour répondre à un de tes messages précédent :
Je vois bien où est situé le camp de Melting Pot effectivement un peu éloigné de la porte principale mais la densité de touristes y est tout de même importante ( la vision que tu as pu en avoir en septembre 2020 n’est pas celle habituelle des autres années).
Oui bien sûr je t’encourage à aller à Samburu. Tu découvriras des paysages très différents du Mara avec beaucoup plus de diversité, une lumière plus chaude (la température aussi), une autre faune et une communauté locale très sympathique.

Si tu aimes l’escalade il faut peut-être essayer le Mont Ololokwe à 1h au nord de Samburu (c’est le mont sacré des Samburus) ou bien le parc du Mont Kenya.
A Aberdare NP il y a quelques randonnées à faire en altitude.
Par contre à Meru NP rien à escalader . C’est un parc que personnellement nous aimons beaucoup pour son côté totalement sauvage. Même sans covid on est sûr de ny trouver quasiment aucun touriste. Par contre plus difficile pour les photographes (beaucoup de végétations) et également pour les guides qui n’ont pas l’habitude d’y aller…

En dehors du Kenya nous avons beaucoup aimé le Kalahari au Botswana, le secteur de N’dutu en Tanzanie.
L’Afrique du sud ne m’attire pas particulièrement mais par contre la Zambie , le Zimbabwe, le Rwanda … il y aurait tellement à voir une vie ne sera pas suffisante!..

https://voyageforum.com/discussion/kenya-hors-sentiers-battus-d9781073/
https://voyageforum.com/discussion/kenya-fevrier-2020-tsavo-samburu-en-passant-par-parc-meru-d10156252/

Oui nous avons été gâtés niveau félin entre guépards, servals à gogo et le caracal…

Je comprends votre point de vue pour les traversées et ce qu’il y a de bien en safari c’est qu’il y en a pour tous le monde… Moi comme dit dans le texte cela m’a scotché et j’ai trouvé cela particulièrement émouvant. Peut-être d’avantage d’ailleurs que certaines scènes qui y seraient plus prédisposées comme une mère et son petit ou je ne sais quoi d’autres.

Promis c’étaient les derniers crossings :wink:

Merci pour le commentaire!

Effectivement l’excitation était à son comble et je rêverais de pouvoir revivre la scène sans être préoccupé par mon appareil photo. C’est ce que j’ai d’ailleurs fait vers la fin du safari, délaissant en partie l’appareil pour me concentrer sur les bruits, les odeurs, l’émotion.

Par rapport à mes précédents safaris j’étais beaucoup plus patient. Les moments de calme ne me gênaient absolument pas car j’avais la convoction intime qu’au bout du chemin le plus beau nous était réservé. La philosophie de Munier ou d’autres mont pas mal aidé en ce sens.L’attente se nourrit de l’espoir et un instant même furtif devient une récompense au spectre incroyable.

Pour le nord du parc et le secteur du camp j’y étais aussi en avril 2019 dans une période effectivement un peu creuse, ce qui peut expliquer mon ressenti. Et j’ai bien conscience qu’en période habituelle nous n’aurions point eu droit à de longs têtes à têtes avec les 4 guépards…En tout cas je ne m’en plaindrai pas!

Je note pour tes conseils. J’ai parlé trop vite pour la grimpette au parc Meru… J’ai pensé au Mont Meru en Tanzanie…Honte à moi! :wink:

Zambie, Zimbabwe et Rwanda un rêve également…Pour les grands singes ce sera plutôt l’ouganda pour moi, les tarifs rwandais devenant prohibitifs pour mon porte-monnaie.
Ce que j’aime en AFrique du Sud et au Kruger c’est de rouler seul et en choisissant la bonne période et le bon secteur (la moitié nord du parc par exemple) on peut ne croiser qu’une ou deux voitures dans la journée… Je dis ça aussi car j’y ai vécu mes premières émotions de safariste! Mais ce côté autonome me plaît bien.

Je vais aller voir tes contributions sur voyage forum qui malheureusement est en danger d’après ce que j’ai vu…

Mardi 22 septembre:

Ce matin à la sortie du camp un cobe à croissants vient tutoyer dieu soleil dans un ciel de feu.

Nous partons à la recherche d’un léopard qui nous échappe pour le moment…

Plus loin notre regard se posera sur un éléphant mâle majestueux dont les défenses semblent toucher le sol.

En chemin nous croisons la route d’un guépard solitaire - certainement le même qu’hier - qui cherche un point d’eau pour se désaltérer.

Visiblement il n’a pas que soif, il a faim! Il maraude dans la plaine à la recherche de son repas se posant à quelques reprises sur des buttes afin d’avoir une meilleure vue.

De nombreux topis accompagnés de jeunes évoluent non loin mais repèrent bien vite le félin…

Nous le suivrons un moment mais aucune opportunité réelle ne se présentera à lui.

D’un coup Ruto démarre, alerté par un véhicule sur la présence d’un autre félin tâcheté!

A à peine quelques centaines de mètres en bas de la plaine nous apprenons la présence de non pas un mais deux servals! Une maman et son petit… C’est à se demander si eux aussi ne nous suivent pas!

Nous ne les voyons pas immédiatement. La mère sort soudain des fourrés…

…suivie du petit.

Les appareils photos crépitent. Nous en sommes à notre 5ème serval mais chaque rencontre est plus exceptionelle que la précédente.

Nous les laissons assez rapidement finalement afin de ne pas trop les déranger.

Nous arrivons aux abords de la forêt de Kaboso. Nous en explorons les moindres recoins pendant un long moment sans succès. Ruto reçoit un appel de son ami Berna Tonpoi qui a repéré Queen of Kaboso!

Après quelques minutes nosu arrivons sur site. Berna nous désigne l’endroit mais nous n’arrivons pas à distinguer quelconque forme que ce soit. Elle est de l’autre côte de la rive dans les fourrés ce qui en rend pas la chose aisée.
Nous attendons un long moment et en profitons pour sympathiser avec des safaristes kenyans d’origine indienne qui nous demandent instantanément si c’est bien nous qui avons vu hier le caracal! Pareet Shah l’un entre eux qui est également cofondateur de sa compagnie de safari et photographe animalier nous dit qu’il vient depuis des années dans le Masai Mara à raison d’environ 80-100 jours par an et qu’il n’en a jamais vu! Un sourrire empreint de fierté je lui montre les photographies…

La reine de la forêt se lève soudain…

…pour s’enfoncer dans la dense végétation!!

Le léopard joue décidemment avec nos nerfs! Nous démarrons alors en espérant croiser son chemin au détour d’une piste - une bonne heure- mais nous n’en verrons même pas la trace…

En s’éloignant nous admirons la beauté de cette jeune giraffe.

Mais aussi de mignons bébés phacochères.

Un crocodile

L’après-midi nous revenons vers Kaboso. Cette magnifique léoparde n’avait pas été vue depuis au moins 7 jours et la mince rencontre de ce matin nous donne de l’espoir.

En sortant du camp un varan du nil sort de l’eau…

Arrivés sur place nous tournons quelques minutes jusqu’à ce que Ruto démarre à la vitesse de l’éclair pour s’écarter de la zone de recherche et se diriger à quelques minutes de là! Quelque chose d’exceptionnel est entrain de se passer! Une maman lionne porte un nouveau-né dans sa gueule…

Le coeur battant nous vivons déjà la scène dans nos têtes en espérant arriver à temps…

OUF! nous voyons bien la lionne dans la plaine. La lumière n’est pas des plus exceptionelles mais elle fera l’affaire. Ruto se place en amont de la lionne, espérant qu’elle nous fasse face.

Elle amènera son petit dans une carrière à l’abris des regards.

Nous retournons alors tenter notre chance auprès de La reine Kaboso mais quelques dizaines de minutes plus tard Ruto redémarre en trombe. La maman porte un autre petit…

Wouah! Encore une scène que je n’avais pas imaginé…

Les regards des différents safaristes dans les véhicules se croisent. Tous le monde a le sourrire jusqu’aux oreilles! Encore une belle journée dans le Mara!

Bonjour,

Vous avez eu tous les “jackpots”, et une chance énorme vous accompagnait …
Même si je ne regrette rien de mon propre séjour, en ce même lieu, j’ai à peine vu le tiers de vos rencontres, … mais bien profité des oiseaux aussi !!! ;-)))

Puma2A

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