Bonjour à tous!
Voilà j’aimerais lancer un débat sur notre perception du tourisme durable.
Car même si le terme s’affiche un peu partout de nos jours je crois que la majorité des personnes n’en connaissent vraiment la définition exacte, n’en comprennent pas vraiment l’utilité et ne savent pas où et comment l’appliquer à leur voyage.
J’aimerais avoir votre ressenti sur le sujet alors si ça vous tente je vous propose de répondre à ce petit questionnaire.
Il s’agit juste d’un échange d’avis sur le tourisme durable entre « cyber-routards » !
Perso, je trouve dommage qu’à l’heure actuelle il y ait si peu d’offres en France et ailleurs, en tout cas elles ne sont vraiment pas mise en avant. C’est mon constat, mais avons nous vraiment la motivations pour changer nos pratiques ?
Questionnaire :
Qu’entendez-vous par tourisme durable?
Quels sont pour vous les obstacles susceptibles de refréner votre démarche?
Pour vous qu’elle est dans le monde la/les destination(s) les plus durables ?
Et qu’elle serait la destination parfaite pour développer cette pratique touristique/ où voudriez-vous pratiquer le tourisme durable?
Pensez-vous que l’offre est variée et suffisante actuellement ?
Merci pour votre participation et au plaisir de vous lire !
Heu… faire du tourisme le plus longtemps possible ?
Pour être franc, d’un point de vue sémantique, cette phrase ne veut strictement rien dire… J’imagine que tes questions ont un fond d’écologie, mais une “destination durable” en français, ça n’a pas de sens.
De quoi parle-t-on ? Avant de lancer un débat type Café du Commerce ou boboïsant, mieux vaut d’abord s’entendre sur les termes et les concepts et faire un effort de lecture :http://www.tourisme-durable.org/le-tourisme-durable/definition.html
Ensuite je dirai que le développement du tourisme durable est une affaire extrêmement complexe qui doit impliquer tous les acteurs à commencer par les pouvoirs publics et les populations concernées dans les pays d’accueil.
Si le touriste-client, lui, se croit obligé de piocher dans un catalogue de produits étiquetés “tourisme durable”, il a toute chance de se faire pigeonner par des marketeurs malins, tout comme nous le sommes par certains margoulins du “bio” ou du commerce équitable.
Quand j’entends “durable” ou “équitable” pour qualifier un estampillage, je sors la mitraillette.
Il suffit de faire preuve de bon sens, de ne pas chambouler les modes de vie locaux (exemple: ne pas donner de fric aux gosses des rues dans des pays comme le Brésil qui se battent pour les mettre à l’écle en payant pour ça une “bolsa familial”, ne pas jouer le "colon qui sait, préférer "visiter " trois endroits en bus qu’en “faire” dix en avion, etc.
Bonjour,
Je suis étudiante en Master Management du Tourisme en Transitions.
J’aimerais collecter des informations auprès de voyageurs à propos de leurs pratiques touristiques et leurs attentes notamment en montagne.
J’étudie tous les profils (adeptes de la montagne en été et/ou en hiver, voyageurs ne pratiquant pas le tourisme en montagne,…)
Cette étude a pour objectif de mener vers la rédaction d’un mémoire d’étude portée sur la transition touristique en montagne.
Si vous souhaitez échanger avec moi sur vos pratiques, vos attentes, etc. vous pouvez me contacter par mail : clem.lep06@gmail.com
Chaque réponse sera anonyme et me permettra d’avancer sur mon projet.
Merci d’avance à toutes les personnes qui me contacteront.
Clémentine.
Bonjour,
Ceux et celles qui se sentent concernés par les pratiques touristiques en montagne seront peut-être interessés par cet article:
https://www.montagnes-magazine.com/actus-en-maurienne-plusieurs-projets-amenagement-majeurs-annules
Dans un pays comme la France, et en particulier en montagne, il s’agit en premier lieu de ne pas commettre l’irréparable. La société civile, les associations, les électeurs, touristes et pratiquants de la montagne - eux aussi citoyens - ont tous leur rôle à jouer.
Là où il y a du tourisme c’est un peu la…
Une émission sur “le sujet”.
Les réseaux sociaux vont-ils tuer le tourisme ?
… la pression sur la nature : plage interdite, instauration de quotas ou encore chasse aux posts Instagram populaires. A l’autre bout du monde, Hugo Clément révèle également la face cachée du tourisme “écolo” dans des destinations paradisiaques. Sur l’île de Gili Trawangan, les déchets des vacanciers s’accumulent. Aux Maldives, des îles entières sont construites de toute pièce uniquement pour installer des resorts de luxe.
Il n’y a pas eu mention du caca sonore: le tourisme par hélicoptères, ULM et autre est également une calamité (ça pollue partout, pollution sonore vaste et étendue, déversée pas seulement où les touristes vont)
L’usage des réseaux sociaux associés au GPS…
… Rend le tourisme invasif, intrusif.
Transforme les touristes en nuées de pigeons ravageurs, à domestiquer, à parquer et à plumer, pourquoi pas?
Depuis déjà longtemps rappelez comment les GPS automobiles ont compliqué le trafic routier qui au lieu de sagement rester “sur la nationale” a envahi pour du transit des routes secondaires à l’usage légitime des habitants ou pour du local, obligeant à mettre des chicanes, des sens interdit sauf riverains de partout, des bosses tapent-Q ou des barrières, qui ne simplifient pas la circulation des riverains…
Le smartphone a généralisé ce comportement aux randonneurs et VTT qui pire encore ne recherchent pas à transiter d’un point à un autre, mais bien précisément de se rendre sur ces chemins détournés alternatifs aux sentiers des cartes officielles, pour faire mieux que “les chemins battus” ou découvrir “un site secret”.
Ils se rendent en masse brutalement parfois à quelques jours de la publication 10, 100 ou 1000 plus nombreux que la fréquentation antérieure, et sur des spots divulgués qui ne devraient pas être touristiques (le sentier est plus fragile et n’est pas entretenu par les services municipaux, seulement les riverains, il est parfois dangereux, le site naturel est particulièrement vulnérable…)
Et l’invasion est durable, les spots et chemins divulgués restent envahis des années une fois divulgués, par ce que les blogs de voyage rendent redondantes les divulgations et même les comportements (faire tel plan drone, aller ensuite à tel autre endroit…)
Ce qui conduit à transformer un charmant sentier en “autoroute” et transformer les sites intimes en spots touristiques insupportables pour les riverains, qui en sont privé, sinon acculés si ils ont un contrôle des lieux (illégitimes car c’est tout de même des lieux publics) à se protéger en barrant (en sabotant) l’accès pour éviter que “autour de chez eux” devienne une “destination”.
Souvent, les riverains sont dépossédés des lieux: quelqu’un achète ou obtient une concession pour exploiter le site et rend l’accès payant, ou bien installe un commerce. Le “coin” n’est donc plus du tout ce qu’il était et est perdu: à la place un “site touristique”, “la ville”, et “du monde partout”!
Des populations isolées peuvent au contraire aimer qu’on s’intéressent à leur lieu de vie et qu’on les visite: dans les pays pauvres cette animation et manne économique est bienvenue en début d’un tel processus, avant de se sentir dépossédés des lieux.
Quand le surtourisme a frappé, que la fréquentation commence à “tasser les gens”, la perte d’usage des lieux intimes connus normalement seulement des proches locaux et habitants de longue date provoque une animosité de la population locale contre les touristes, provoque aussi un clivage entre ceux qui exploitent et ceux qui se trouvent dépossédés d’un lieux public (cela est vrai aussi entre touristes habitués des lieux et nouveaux touristes “de trop” qui viennent encore en plus). Au point qu’il naît dans des endroits beaux et tranquilles AVANT MÊME que ça soit touristique, dans un pays déjà frappé ailleurs de sur-tourisme une peur “que des gens passent” par simple anticipation que l’endroit devienne connu, donc perdu.
Nous ne somme parfois pas loin d’un souhait d’interdiction de photographier comme près des sites militaires.
C’est une peur qui est né avec le smartphone.
Cette tendance semble se reproduire quasiment de partout dans le monde occidental, des lors que le niveau de vie est élevé, et conduit peu à peu à fermer des petits chemins que les touristes violent, fermés du coup à la population locale contraint d’utiliser les trajets routiers à la place de “raccourcis” (cela complique énormément le transit local de ceux qui n’ont pas de voiture). Cette fermeture du paysage avec un effet-ghetto mène à séparer plus radicalement les touristes de la population.
La où le niveau de vie N’est PAS élevé… C’est sale, ça fait “coupe-gorge”, les touristes n’osent pas y aller. L’île Maurice est ainsi “préservée”, les touristes ne la visitent pas, il ne sont entassés que dans des lieux aménagés pour eux qui ne ressemblent pas du tout à l’île Maurice. Le coté pauvre et “mal famé” d’un lieu d’habitation est encore une “protection”, ces lieux gardent une authenticité qui risquerait de devenir touristique quand il n’y aura plus rien d’autre authentique!
Nous avons aussi avec les réseaux sociaux de la promotion de prestations touristiques nocives dont la communication “normale” serait trop choquante, tel la dépose par hélicoptère pour aller faire une pause yoga vendue aux “bobos parisiens” abonnés sur facebook au site du prestataire… Les réseaux sociaux permettent de coordonner une appropriation des lieux tout en se protégeant de la désapprobation locale et conduit plus directement à “la gentrification”.
Enfin, le smartphone, par les réseaux sociaux renforce les comportements impulsifs et irréfléchis du “bétail touristique” alors juste assez “bête” pour être exploité en tant que “porteur de devise”, ou “pigeon à plumer”, alimentant en masse des bisness inimaginables (donc leur dégâts collatéraux et la déculturation associée, exemple type le saut de parachute pour montrer sur les réseaux sociaux qu’on l’a fait).
Le tourisme chinois ressemble à vers quoi pourrait tendre le tourisme une fois cadré. À réfléchir, c’est peut être “la solution”: ils sont modernisés, connectés, ont les réseaux sociaux, mais “tout est cadré”, Les pigeons sont parqués avant d’être plumés, c’est plus efficace et plus propre que les plumer sauvagement dans la nature, et ils ne crottent pas partout.
La chine a un atout: c’est grand, il en reste donc un “au delà” que les touristes-bétail n’envahissent pas, et tout est filmé, archivé, personne ne se rend incognito quelque part, tout le monde passe à intervalle de temps connu entre des portiques à caméras, vu et connu (et plus ou moins fier d’être connu!)