Quelques jours à Reykjavik en mai 2018

Forum Islande

Voyageuse urbaine avant tout, j’avais choisi le moi de mai pour explorer Reykjavik et ses environs, par peur de rater une aurore boréale en hiver, et pour échapper aux moustiques et au tourisme plus intensif de l’été.

J’avais prévu le dernier jour une excursion au Cercle d’Or, pour découvrir les phénomènes naturels du pays : geysers, cascades, et faille géologique. Hélas, faute d’un nombre suffisant de participants, l’excursion a été annulée la veille ! La météo déplorable de ce jour-là m’a un peu consolée de cette mésaventure. J’aurais du acheter ce “tour” sur place, au lieu de passer par Viator.

Le voyage avec British Airways (Lyon-Londres) puis Icelandair s’est très bien passé, aucun retard et tout le temps d’arpenter le monstrueux aéroport londonien pour trouver le bon terminal, mais je l’ai trouvé plus clair que celui de Francfort.

En atterrissant à Reykjavik, il fait beau, et je trouve facilement le Flybus qui conduit les passagers en ville, en les déposant au fur et à mesure à proximité de leur hôtel. Le service est bien plus cher qu’indiqué sur les guides pourtant récents : 6 900 isk pour l’aller et retour, au lieu des 5 000 annoncés, mais pas le choix! J"ai souvent observé ce décalage financier un peu regrettable.

On roule pendant 50 km à travers des étendues de lave noire réfractaire à toute végétation, hormis des lichens que ne broute aucun troupeau de rennes. Côté mer, c’est plus riant, avec de jolis villages colorés. A peine si on se rend compte de l’entrée dans la capitale, tellement l’habitat est disséminé, mais les deux repères sont bien là : l’église art déco Hallgrimskirja et la coupole en verre sur la colline de Perlan, qui distribue l’eau géothermique à la population.

Mon hôtel, le 100 Iceland, est situé tout près d’une gare routière, au terminus. Il est rare de trouver un hébergement entre le camping ou l’auberge de jeunesse, et l’hotel de luxe. Celui là réalise le bon compromis : situé sur Laugavergur, la principale artère de la ville, en partie piétonne ; il est proche de tout, et propose pour le soir un buffet asiatique et un bon petit déjeuner le matin. La chambre single qui s’apparente à une cellule monacale coûte quand même 130 euros la nuit, et je n’ai jamais compris vraiment le fonctionnement de la fenêtre hors d’âge ni le réglage de la douche.

Il fait si beau et je sais que c’est si rare, que je me précipite vers le “Seabraut” (sentier côtier) qui est tout proche, il suffit de descendre une rue et me voilà sur la promenade qui conduit jusqu’au port. L’air est vif, pur, la lumière à son déclin fait ressortir le bleu profond de la mer et les couleurs chaudes des énormes blocs de lave qui jalonnent le sentier. Au fond, des montagnes enneigées.

Un premier bonjour au "Solfar " (le voyageur du soleil), sculpture en acier de 1990, devenu un des symboles de la ville. Il évoque à la fois un drakkar et un squelette de baleine…

Il se fait tard et j’ai faim, mais je veux absolument voir l’église en forme d’orgue géant sous le ciel bleu, ça tombe bien, elle est juste à l’aplomb du sentier côtier, il suffit de remonter tout droit, et au passage je tombe sur les plus beaux graph de la ville, sans même les chercher, cette arrivée tient du miracle !

L’église est ouverte jusqu’à 21 heures, son apparence est superbe, à la fois élégante et puissante, un orgue géant certes, mais aussi un oiseau de mer qui déplie ses ailes…

Je fais un sort au buffet asiatique, mais ce sera la seule fois, car il ne change jamais !

Jour 1 - Découverte de la ville.

Elle se fera sans le moindre appel aux transports en commun, tout étant à portée de marche à pied, le plus souvent sur du plat.

Au delà du Solfar, la silhouette un peu déjanté de l’Harpa m’attend.

Il s’agit de l’opéra de Reykjavik, qui offre plusieurs salles de concerts dont une à 1800 places. On dit qu’il est surdimensionné, vu la faible population de toute l’île, et il me fait penser au concept de l’opéra d’Oslo, également construit en 2008 à l’extrémité du port. A Oslo il est tout blanc, ici, tout est en acier serti de verre, ce qui reflète la lumière solaire à l’infini dans un arc en ciel de couleurs. L’entrée de cette merveille est libre, aucun contrôle à l’entrée, ça nous change, et l’on peut se balader dans les trois niveaux, apprécier les vues plongeantes ou vers l’extérieur, le dernier jour j’ai pu assister à un concert ouvert à tous, une belle “harmonie”, cuivres et bois uniquement. Les musiciens avaient laissé leurs affaires personnelles en vrac sur les sofas, toujours cette absence de notion de sécurité, que j’ai constatée aussi dans les musées, avec des appareils photos ou des tablettes laissées sans surveillance. L’Islande est réputée pour ça. D’ailleurs, un couple de japonais ont laissé leur fillette de 4ans, seule avec sa tablette, sur un des gradins de l’Harpa, pour aller prendre des photos pendant plus d’une demie-heure !

Cet Harpa me sera un refuge précieux pendant les averses, car on peut y rester tant qu’on veut, se poser sur les nombreux sofas ou poufs gris et jaunes disséminés un peu partout. Il y a quelques bars, une boutique de souvenirs, et des toilettes en sous sol, à coté du parking.

En effet la météo est ici très capricieuse, on dit qu’il peut y avoir quatre saisons dans la même journée et c’est absolument imprévisible. La température ne dépassera jamais 12 degrés, doudoune et bonnet en laine sont de rigueur, au coeur du mois de mai.

Je ne m’attarderai pas sur le port, même si j’en attendais beaucoup : hélas, d’énormes chantiers de construction en défigurent les quais, on est en train sans doute de le boboïser. Le reste du centre ville se limite à quelques rues, mais surtout de charmantes places agrémentées de jets de vapeur dont j’ignore l’usage et le but, et toujours de partout, des espaces conviviaux avec des bancs où s’asseoir, usage perdu dans nos capitales plus développées…

Je découvre aussi le quartier le plus ancien de la ville, avec ses maisons en tôle qui imitent à la perfection les chalets en bois norvégiens, devinez pourquoi ? à cause du manque d’arbres, bien sur.

D’ailleurs, une vaste opération de plantations d 'arbres a été lancée en Islande, à la faveur du réchauffement climatique.

Chacune de ces maisons est entourée d’un jardinet où est planté un jeune arbre encore, qui arbore sa parure printanière. Il y a aussi des tulipes, des plantes en pots, et entre les doubles fenêtres, chacun expose ses plus jolis objets artisanaux ou simplement domestiques. Cela donne une idée de l’art de vivre nordique, cosy et rassurant. Dans cet ensemble paysager, on ne se croirait pas au coeur d 'une capitale européenne ! Une petite rue et nous revoila en ville, avec ses restaurants, ses hôtels, ses boutiques de souvenirs, quelques immeubles de bureau un peu plus hauts que les autres, peu de voitures, et beaucoup de vélos. Ce genre de quartier résidentiel constitue en fait l’essentiel de la capitale islandaise.

En cherchant bien, je trouve un bout de port pas encore investi par les chantiers, mais les maisons de pêcheurs bleu lapis-lazuli ont été converties en restaurants ou agences diverses. Des gros bateaux sont en radoubement et en cette saison, les départs pour aller voir baleines ou aurores boréales sont au calme plat.

Un lac assez vaste occupe le centre de la cité, cerné par des espaces verts, le Musée National, et le Radhus - Hôtel de ville - qui accueille aussi l’office de tourisme. Autre havre en cas d’averse, car ici aussi, on peut rester pour parcourir les offres touristiques ou consulter ses mails. Dehors, cygnes et canards se font nourrir par les passants.

Une navette, curieusement, passe toutes les demi heures pour emmener gratuitement qui veut au centre commercial Klingan, voila une bonne initiative, que j’utiliserai le dernier jour, faute d’avoir pu faire l’excursion au Cercle d’Or… Maigre consolation que de retrouver les enseignes habituelles, toutes regroupées ici : H&M, Zara, Toys’rus, avec d’autres plus locales (Lindex par exemple, le H&M du nord) car elles n’ont pas droit de cité en ville.

Point de Mac Donald’s même à Klingan, suite à la crise de 2008, l’enseigne n’est pas la bienvenue en Islande. C’est assez rare pour être mentionné…

On préférera les hot dogs célébrissimes du fameux camion Baejarins Betzu, rue Tryggvagata, qui ne volent pas leur réputation (j’ai testé). Pour un prix dérisoire 450 ISK, on a vraiment un repas copieux et bien arrosé d’oignons, de moutarde douce et de ketchup.

Il est bientôt l’ happy hour (à rallonge) dans les pubs de la ville, je n’ai que l’embarras du choix. La bière locale est la “Gull”, autant la goûter, dans une ambiance sympathique et musicale, souvent familiale aussi, avec la présence d 'enfants.

On ne le croirait pas, mais les vikings ont encore leurs descendants ici, j’en ai croisé beaucoup, de vrais géants (même les femmes) et souvent vêtus des fameux pulls en pure laine avec des motifs autour du cou, plus vrais que nature, comme s’ils figuraient dans un film.

Encore un tour de ville car le soleil se montre à nouveau (il vient surtout le matin et le soir), et je savoure la pureté de l’air, et l’ambiance décontractée de la rue.
Demain, je vous emmène au musée, à la piscine et sous la bulle du Perlan.

Merci pour cette belle contribution michele1511 !
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Sabine de Routard.com

Un beau flop pour ce carnet de voyage, aucun routard ne l’ayant parcouru, pas la peine de mettre la suite si elle n’est pas partagée.

Je pense qu’il faut amener son public personnel, c’est clair.

Bonjour,
Ma fille part à R. en ERASMUS le 16/08/18 et votre carnet de voyage est une belle première approche pour nous parents un peu inquiets.
Merci pour vos photo et contribution.

Je viens de lire la 1ère partie et j’ai beaucoup apprécié.
J’espère lire la suite …
peut être pour préparer un voyage en 2019 !
C.L.

Il ne faut pas s’inquiéter, les pays nordiques sont les plus surs au monde (j’ai vu beaucoup de gens laisser leurs affaires sur un siège et s’éloigner un certain temps !) et la qualité de vie est extra ! Le climat aussi pour peu qu’on craigne la chaleur…

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Bonjour,
Ma fille part à R. en ERASMUS le 16/08/18 et votre carnet de voyage est une belle première approche pour nous parents un peu inquiets.
Merci pour vos photo et contribution.

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mais oui, je vais l’écrire, je viens de rentrer de Bretagne, où il a fait 30 degrés pendant plusieurs jours… Nostalgie de l’islande, donc !

Jour 2 - Les musées d’art moderne.Avant de faire le voyage, j’avais tenté de lister tous les musées que propose Reykjavik, opération difficile car certains font doublons, et tous portent des noms imprononçables et très voisins, mais voici les grandes lignes : vous avez les musées ethnologiques : le Musée National, qui retrace l’histoire de l’Islande, de son peuplement, des religions, des techniques : le Sagamuséum, dans un genre plus ludique, sur le port, le Musée Maritime, celui des baleines, des aurores boréales, on sent qu’il faut occuper les touristes pendant les nombreuses averses de la journée !Il y a aussi, sur les rives du lac Tjornin, en face du Radhus, une Galerie Nationale, de style néo romain, qui expose les oeuvres des peintres islandais les plus célèbres (et dont je ne connais aucun).J’avais choisi le parcours des musées d’art contemporain, dont le style me semblait bien coller avec l’esprit du nord. Trois musées principaux sont accessibles avec le meme billet dans la meme journée, et ils sont situés chacun dans un coin différent de la ville, le troisième étant actuellement fermé, me voila partie pour visiter les deux autres.Non sans avoir fait mon petit tour sur de sentier côtier, jusqu’à mon cher Solfar, que l’on ne se lasse pas de contempler tout en respirant l’air pur et frais du matin, quand le ciel est encore dégagé. J’avais vraiment bien choisi mon hôtel au bout de Laugavedur, tout proche de la mer et aussi d 'un terminal de bus important.Pour se rendre au premier musée, excentré dans une banlieue verte dédiée au sport et à la détente, j’ai pris le 14, en notant bien l’arrêt adéquat indiqué sur mes guides (le Cartoville et le Petit Futé)Bien sur il se met à pleuvoir quand je descends, et je dois tourner pas mal pour trouver ce musée, indiqué nulle part.


Il s’agit de la maison musée du sculpteur Asmundur Sveinsson, décédé en 1982. C’est avec soulagement que j’aperçois enfin cette blanche maison qui rappelle une mosquée, au bout d 'une allée pavillonnaire calme et verdoyante. Malgré la pluie fine, je me promène dans le petit parc où sont exposées de ravissantes sculptures aux lignes pleines et simples.

A l’intérieur, ouf, je ne suis pas seule comme je le craignais (il n’est pas midi). Un petit groupe d’américains fait une visite guidée de l’atelier de l’artiste, laissé dans un savant désordre. En face, il y a un vestiaire ou je suspends ma doudoune mouillée, qui propose des banquettes, de la documentation, et … une machine à café où l’on peut se servir gracieusement. La dame qui a fini sa visite encaisse mon entrée avec forces sourires, et je peux faire ma visite libre, dans plusieurs espaces, sur deux niveaux. Design épuré, lumières savantes, et surtout, belles oeuvres en différentes matières et de toutes tailles. Les photos sont absolument libres et je peux donc me régaler.

Ensuite, quand je reviens dans le salon d’accueil, je remarque des ordinateurs, des appareils photos, des cartables, laissés par d’autres visiteurs, des étudiants certainement, ici, ce n’est pas une légende, le vol semble inconnu au bataillon !

Je repars à regret, sous la pluie. J’avais le projet de repérer la plus grande piscine d’eau géothermique, qui est dans le coin, ainsi qu’un parc botanique, et un zoo, mais dommage, cette petite pluie glacée me dissuade… J’ai surement tort. Donc je vais reprendre mon bus pour aller me sécher à l’hôtel avant de repartir vers le second musée, qui lui est en plein centre ville, accessible à pied. Il s’agit du Hafnar Muséum (le nom de la rue où il se trouve). On le repère à son auvent de béton relevé en forme de portail de garage.Il est temps de me restaurer d’un hot dog au camion Baejarins Betzu, dans la rue voisine. Il pleut sur le hot dog bien fourni en sauce (demander “with all”, pour avoir oignons, moutarde douce et ketchup), pas très pratique surtout si on veut le photographier comme le font deux filles à coté de moi. Au musée, à peine ai je montré mon laisser-passer que je fonce aux toilettes me laver les mains et me passer les cheveux sous le sèche mains, toilettes qui sont déjà une oeuvre d’art !

Le musée fait une grande place au dessinateur engagé surnommé “Erro”, et ses toiles style BD occupent une immense salle au rez de chaussée. Je parcours les salles d’expositions et des coins vidéos assez fascinants, on appelle cela je crois des “installations”. A voir.

On peut aussi se poser dans une bibliothèque très cosy, avec ses murs couverts de livres d’art, d’affiches, ses poufs et canapés colorés. A coté le salon d’accueil avec le traditionnel café en libre service, des tables pour écrire ou faire de l’ordinateur, et une vue imprenable sur le vieux port.

Je profite d’une éclaircie pour revoir le port, tenter d’y trouver mes marques, sans succès. Les bars et restaurants sont vides, et hors de prix, aménagés dans d’anciennes cabanes de pêcheurs, les bateaux tous à quai sans personne dessus, mais je découvre enfin “le Phénix”, une immense fresque peinte sur un mur, au milieu des maisonnettes oranges et vertes d’un petit quartier historique.

Troisième étape du parcours “musées”, le jardin des sculptures d’Einar Johnson, tout proche de Hallgrimm, et dont l’entrée est libre. Le style symboliste rappelle un peu celui de Viegeland, son collègue norvégien.

En redescendant je vais repérer la piscine municipale où je compte bien tester, demain, la température de l’eau. Elle s’appelle “Sundhöllin”. Elle est à deux cent mètres de chez moi, à peine ! Décidément, le 100Iceland est une bonne adresse !Quelques petites courses au supermarché Bonus, dont les prix sont incroyablement bas, pour une qualité très acceptable. J’ai renoncé au buffet de l’hotel, car c’est toujours le meme menu. je me débrouille avec le délicieux pain noir, presque mouillé, sucré, du jambon, des yaourts “Skyr” onctueux et nourrissant, des kiwis.
Quelques graphs pour la route :

J3 - Perlan et la piscine d’eau chaude.

Ce jour devait être consacré à la géothermie, source d’énergie gratuite venue du sous sol volcanique de l’Islande, encore en activité, comme on l’a vu à l’occasion de l’éruption du fameux volcan qui a paralysé le trafic aérien pendant des semaines.Perlan est situé sur une colline voisine de la ville, c’est la centrale thermique de Reykjavik et sa région, qui gère l’eau chaude venue du sous sol pour la redistribuer sous forme de chauffage et d’électricité, énergie renouvelable au prix imbattable on s’en doute. On a eu l’idée de joindre l’utile à l’agréable en dotant l’usine d’une coupole en verre, d’où son nom de “Perlan”, la perle, avec restaurant panoramique, et depuis le printemps 2018, d’un parcours pédagogique et ludique comprenant par exemple un tunnel de glace, et la visite de certaines installations. Une navette est mise à disposition des visiteurs, reliant Perlan à l’Harpa, l’opéra national qu’on ne peut pas rater.Je ne l’ai pas su à temps, et j’ai trouvé le bus s’approchant au maximum de Perlan, depuis mon terminal “Hellmur”. Renseignements pris auprès du chauffeur, je me suis arrêtée à la base de la colline, on était déjà à la campagne, et j’ai du rallier Perlan à travers bois, avec de belles échappées maritimes. La forêt semblait toute récente, avec ses sapins encore jeunes. En effet, l’Islande observe une politique de reboisement pour pallier au réchauffement climatique et à la pénurie de bois. Il fait beau, mais on verra que pendant les deux ou trois heures passées la haut, le temps changera plusieurs fois, passant d’averses sévères à un doux soleil printanier sur fond d’azur Re: Quelques jours à Reykjavik en mai 2018 (suite) - michele1511Re: Quelques jours à Reykjavik en mai 2018 (suite) - michele1511Re: Quelques jours à Reykjavik en mai 2018 (suite) - michele1511
La balade est facile et agréable, et bientot j’arrive à l’arrière de la coupole, posée sur l’herbe telle un navire spatial aux mille reflets.L’intérieur est en effet en travaux. Cela sent une bonne odeur de bois coupé, les espaces sont traversés de fils électriques et les ouvriers au travail. On accède aux étages supérieurs par des escalators, tout est visible à l’intérieur du globe et accessible par des passerelles. Une décoration sur le thème de la nature, des oiseaux, est en cours d’installation.L’accès au balcon extérieur circulaire est payant, mais je n’irai pas, car des vents violents soufflent et décoiffent les touristes qui ont tenté l’aventure; je préfère rester au chaud, et la vue est tout aussi belle, depuis l’immense brasserie qui fait presque le tour de la coupole. Un espace est dédié à une boutique de souvenirs haut de gamme, made in Iceland, oiseaux en verre coloré, tabourets gainés de fourrure synthétique d’aspect naturel, pulls traditionnels en pure laine, chapkas, cartes postales, livres de photos… Pour décrire ce lieu atypique, autant le montrer en images : les vues depuis la verrière - on voit bien que Rekjavik ressemble plus à un village qu’à une capitale internationale ! - Re: Quelques jours à Reykjavik en mai 2018 (suite) - michele1511Re: Quelques jours à Reykjavik en mai 2018 (suite) - michele1511
Le mobilier design de l’espace “lounge”, les plantations murales… C’est un vrai ravissement, assorti d’ un bon café et d’une glace, deux spécialités très prisées des islandais, qui en consomment énormément.Re: Quelques jours à Reykjavik en mai 2018 (suite) - michele1511 Re: Quelques jours à Reykjavik en mai 2018 (suite) - michele1511Re: Quelques jours à Reykjavik en mai 2018 (suite) - michele1511Re: Quelques jours à Reykjavik en mai 2018 (suite) - michele1511Re: Quelques jours à Reykjavik en mai 2018 (suite) - michele1511Re: Quelques jours à Reykjavik en mai 2018 (suite) - michele1511
Même les toilettes sont luxueuses, toutes noires, au point qu’on a du mal à se repérer.Re: Quelques jours à Reykjavik en mai 2018 (suite) - michele1511Je n’ai pas de mal à trouver la navette qui passe toutes les demi-heures et qui démarre, bien remplie, presque aussitôt. Je regretterai de ne pas vraiment connaître l’anglais, car le conducteur ne cesse de raconter des blagues qui font hurler de rire les autres passagers… Si bien qu’en un rien de temps je me retrouve devant mon quartier général, l’Harpa et ses jeux de lumières, ses poufs gris et jaunes, ses vues sur la mer.Re: Quelques jours à Reykjavik en mai 2018 (suite) - michele1511Je rentre pour aller prendre mes affaires de piscine, très curieuse de connaitre les sensations promises, que je raconterai au chapitre suivant.

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