La gorges Dades au crépuscule
Atlas enneigées
La famille nomade croisée pendant qu’on faisait la piste entre la vallée des roses et les gorges de Dades.
Il doit rester environ soixantaine famille de nomades qui vivent par ci par la dans les montagnes de Skoura jusqu’au haut Atlas, dans l’environ de 55 km de montagnes.
Ils sont vraiment courageux de choisir ce mode de vie qui n’est pas du tout facile
Quelques photos de kasbah d’amiril lors de ma visite en fin d’après-midi, il y avait pratiquement personne. J’ai pu pouvoir profiter de l’endroit au calme et Mohammed m’a bien expliqué le kasbah, vraiment royal
Bon j’arrête des photos, sinon je vais bombarder le forum avec une centaine des photos de mon voyage d’Essaouira, Taroudant, Talouine, Tanzenakht, Skoura, Dades. Et demain Merzouga, in challah
Merci pour toutes ces belles photos qui font voyager ceux qui n’ont pas la chance d’être au Maroc en ce moment. Profitez bien.
Oh non, on ne peut pas se lasser de ces beaux paysages et de ce ciel tellement bleu !
Je profite un peu de temps d’attente de voiture pour mettre qq photos du désert ici.
Il fait bon à Merzouga depuis qq jours. La journée 30 degrés, le soir 22 degrés à 21h. La nuit douce au camps dans les dunes.
Ce matin je pars du désert pour Bouarfa, en m’arrêtant à Ksar Maadid pour une ptite visite du vestige
Les photos du désert près Haassibied et la palmeraie de Haassibied. J’ai croisé ce monsieur dans son jardin.
Jardin d’Eden… magnifique avec toutes ces fleurs et la présence de ce monsieur. Merci de partager.
Bonjour
Ne manquez pas de visiter l’ancienne gare de Bouarfa
Merci Fangui pour le conseil. Je suis en bus local de Errachidia à Bouarfa. J’arriverai au village vers 20h30 ce soir. 5h de route ! Si je suis pas trop claquée, j’irai à cette ancienne gare Orient Express demain, sinon je prendrai tôt le bus ou grand taxi pour Oujda et me reposerai un peu à Oujda avant le vol du retour à Marseille samedi matin.
Ouff, quand même, j’ai pas pensé pouvoir parcourir d’Essaouira jusqu’à Oudja en 13 jours comme ça en bus et grand taxi
C’est vraiment pratique ce système de grand taxi covoiturage, ça va vite et pas cher.
Ce midi je me suis arrêtée au ksar Maadid, à côté d’erfoud. Normalement ce ksar n’a pas énormément d’intérêt, vu que j’ai vu Ait Benhadou et Amiril de Skoura. Mais avant hier, en bus vers Hassa bied, en passant par Maadid, j’ai vu une ambiance extrêmement sympa de cet endroit, la musique trop sympa, les habitants discutaient dans la rue, l’ancienne porte… Je me disais qu’il me fallait visiter ce ksar.
Ce midi ce n’était pas la même ambiance. Il faisait chaud et les enfants se ruaient sur moi pour demander de l’argent.
J’ai croisé un monsieur qui tenait l’association de musique traditionnelle du coin, et sa maison est une ancienne maison dans le ksar.
Il m’a fait visiter sa maison, jouait un morceau de musique traditionnelle, même m’a offert un ptit bracelet
Au Maroc j’ai croisé les gens hyper sympa, ça suffit juste de discuter avec eux.
Le ksar Maadid
Merci de prendre le temps de nous faire profiter de ces bons moments.
Bonne fin de voyage.
Je profite un peu de temps avant que le bus parte de Bouarfa à Oujda.
Bouarfa, franchement quelle jolie petite bourgade ocre au milieu des montagnes rouges.
Hier soir je suis arrivée à Bouarfa à 20h30, après une très longue de bus, taxi depuis Hassilabied. J’étais vraiment morte, morte de fatigue.
J’ai vite réservée dans l’après midi l’hôtel Achark, le seul trouvé sur booking. Sur Google j’ai pu trouvé un hôtel Clim Oriental qui avait l’air un peu mieux, mais la meuf de réception a accroché à mon nez, du coup j’ai appelé hôtel Achark, validé la réservation sur booking. Voilà.
Le soir, un vieux monsieur à la réception m’a accueille très gentiment, m’a donné la clé de la chambre à 3e étage. Je suis descendu à manger au resto de l’hôtel. Une assiette de poulet, du riz et la sauce, et une bouteille d’eau. 33 dirham L’assiette n’est pas exceptionnelle mais correcte, surtout à ce prix là
Ce matin, après 10h de sommeil, je me suis réveillée, mieux que l’état lamentable hier soir. Tiens, j’ai oublié de raconter que hier soir, lors de mon arrivée à la gare routière Bouarfa, j’ai demandé à un mieux qui travaille à la gare pour le taxi à mon hôtel, qui est seulement à 15mn de marché, mais avec mon sac à dos et la grosse fatigue, et la nuit, je préfère prendre le taxi. 10 dirham pour le taxi en ville. Mais finalement ce monsieur et sa fille m’ont amenée à l’hôtel dans leur voiture car ils finissaient le taff à ce moment là et l’hôtel se trouve sur leur route
Ce matin, je me balade autour du centre ville Bouarfa, et ça fut une super belle balade.
Ce sont les photos depuis ma chambre de l’hôtel. Il est noté 6.6 sur Booking.com, pas terrible. Mais en vrai il est pas si mal. La chambre est grande avec la belle vue, la salle de bain est à côté, sobre mais fonctionnelle avec de l’eau chaude. Pour 26e à la dernière minute, je ne demanderais pas plus que ça.
Comme tout le monde sur le forum, la partie orientale de Maroc n’a pas bcp de touristes, et Bouarfa est vraiment loin de la masse touristique.
Entourée des montagnes ocres et vertes, l’espèce vaste, désertique, les habitants berbères et arabes, ils parlent vraiment très peu français, au contraire d’autres régions du Maroc.
Ce matin je suis allée dans un ptit resto local près du marché pour le ptit dej. La vendeuse avait du mal à me comprendre ce que je voulais commander
Une super crêpe au fromage, thé et l’œuf brouillée pour 13 dirham. Je pense qu’ici c’est presque le moins cher que j’ai vu au Maroc comme le coût de vie.
Les gens sont détendus. Les mamans amènent leurs enfants à l’école, quelques femmes s’habillent un peu au style européen avec le collant épaisse d’hiver et le cartable pour aller bosser au bureau, chose que j’ai pas vu dans les ptits villages de Dades ou près du désert.
Les rues à Bouarfa sont grandes et propres. Une bourgade aérée. Les petites maisons aux couleurs ocres. Quelques arbres comme Olivier, bougainvilliers, cactus qui décorent très bien la ruelle ou le quartier. À chaque longue ruelle, ça descend oi monte vers les chaînes de montagnes rouges ou vertes. Les couleurs chaudes et généreuses, j’aime beaucoup.
Les gens mènent ici le rythme de vie nonchalant, même plus lent qu’à Taroudant.
Si j’ai plus de temps, j’aurai aimé rester 1 jour en plus à Taroudant et ici, pour voir comment les l’habitants vivent. Et si j’avais un bon appareil photo, c’est dans ces ptites villes là qu’on fait des photos intéressantes de la vie marocaine.
entre
Je profite du temps en bus en direction d’Oujda pour poster les photos. Car la route entre Bouarfa et Oujda, il y a pas de grande chose, à part les vastes espaces effacées dans le soleil et le vent. Aujourd’hui la rafale souffle et jete la poussière partout. Les montagnes et le paysage est voilés par la masse de poussière. Le chauffeur de taxi m’a dit que ça fait plus d’un an il pleut pas ici. La réserve de barrage a diminué largement.
Les arbres ne poussent pas par là. Tout au long de la route en parallèle de l’Algérie, c’est la misère. Il y a vraiment rien. Même pas les nomades avec leur troupes d’animaux comme sur les montagnes dans la vallée de rose et Dades.
J’espère que la pluie passera par là. Inchallah.
On en voit du pays au départ de Skoura. C’est super d’avoir mis cette région en lumière. Merci.
Merci pour cette info… Je suis allée chercher plus de renseignements sur le net, c’est génial. Et ce train qui traverse le pays 3 où 4 fois par an, c’est intéressant. Une autre manière de découvrir le Maroc.
Oui j’ai regardé aussi sur le train Orient Expess. Tout au long de Bouarfa à Oudja, il y a 3/4 de route qui est des steppes désertiques, où la rafale souffle et disperse de poussière partout De temps à autre les petites gares fantômes abandonnées apparaissent au milieu de nulle part. Ça donne l’impression d’être figé dans son temps, dans l’oubli et le silence.
En approche d’Oujda, le paysage change, plus de verdure et plus d’animation, les montagnes dessinent plus net sur le fond du paysage, assez joli.
Et voilà je suis arrivée à Oujda en fin de l’après-midi. J’ai réservé un hôtel Riad Lhalou au cœur de la médina.
Quand j’ai pris un ptit taxi de la gare routier pour aller à mon hôtel, ça me fut étonnant que les chauffeurs connaissent pas trop la médina et tout. Le nom des rues, des mosquées sur Google maps, sur map me sont plutôt différents qu’en vrai dans l’usage des habitants.
Mon hôtel se trouve derrière de la grande mosquée qui est appelée Jaam El Kabir sur les maps, mais les chauffeurs l’appellent pas El Kabir… Bof, et c’est comme ça tout le temps.
Sur internet on disait que la médina d’Oujda est très intéressante. Dans mon imagination, je m’attendais à ce qui se ressemble un peu à la médina d’Essaouira. Mais en fait, celle d’Oujda fermz très tôt, vers 18h, 18h30. Et le soir quand je suis rentrée du resto, vers 21h15. Je suis entrée dans la médina pour rentrer à mon hôtel. Et là, la merde. Les ruelles désertes vidées par les portes fermées des boutiques. Quelques jeunes et quelques vieux s’asseyait ou debout, l’air vraiment redoutable, les jeunes ressemblent aux délinquants qui coincent une fille et lui disent qqch… Et moi, je tournais en ronde en ronde et en ronde, le portable à la main avec l’application de Google maps et maps me allumées mais j’étais incapable de trouver où se trouve mon hôtel exact…
Vraiment comme une sensation de se trouver à Marseille dans un quartier mal famé.
Et dans les grandes rues d’Oujda, ça manque de lumière. Les rues et quartiers sont vraiment mal éclairés le soir, lors que je suis allée où rentrée du resto des grandes rues. Ça augmente encore l’impression de manque de sécurité, chose rare au Maroc. De partout je suis allée, au Maroc, à fin fond de campagne montagne je le sentais hyper en sécurité, même pendant le soir tard. Mais à Oudja, c’est à l’inverse. Dommage.
Aujourd’hui j’ai seulement vu la ville vite fait en 40mn, 1h de marche. J’espère que demain matin quand je baladerai plus longtemps, j’y découvrirai d’autres impressions plus agréables.
Déjà demain je changerai la riad en prenant une qui sera plus loin, pas dans la médina sombrée.
Puis on verra.
Les photos entre Bouarfa à Oujda
Et oui, moment difficile à vivre sur l’instant mais tout s’est bien passé au final… c’est l’essentiel. C’était surtout un sentiment d’insécurité, et je comprends tout à fait que vous l’ayez mal vécu.
Oui, c’était vraiment désagréable de vivre la sensation d’insécurité, même si je prends du risque en voyageant seule, mais je fais souvent très attention. Sauf que la médina d’Oujda le soir après 18h30, je déconseille vraiment.
Aujourd’hui ça va beaucoup mieux. J’ai changé l’emplacement en prenant le riad Adahab dans la nouvelle ville. Et là quel joli riad avec sa piscine (pas nageable en ce moment) et son décor charmant. Dans la nouvelle ville d’Oujda, l’architecture n’a pas de grande chose à voir, c’est une ville comme d’autres, mais les rues sont relativement propres, larges, et plein de vie. C’est dans la nouvelle ville que les habitants d’Oujda vivent, et la médina c’est purement pour le commerce. Et c’est dans cette partie plus moderne que je retrouve la sécurité morocaine, comme dans les autres villes du Maroc que j’ai visitées.
Et ce matin, en discutant avec deux officiers de police devant le tribunal du mariage (une jolie porte d’un bâtiment de 18e où je me suis arrêtée pour prendre la photo et l’officier est venu discuter avec moi par curiosité de voir rarement une fille asiatique par là), ils m’ont expliqué qu’effectivement la place de l’hôtel où je suis logée hier soir a bcp de voyous et délinquants dans la médina, et que heureusement j’ai pas eu de mésaventure hier soir en rentrant à 21h30 (Inchallah). Trop content de voir une vietnamienne, le monsieur officier voulait même m’inviter chez lui et sa femme pour me montrer l’histoire de son papa qui a combattu pendant 4 ans au Vietnam dans les années 50 Vraiment adorable et chaleureux comme monsieur.
En baladant aujourd’hui, j’apprécie mieux la ville d’Oujda. Certes ce n’est pas une ville avec le multiple de magnifiques vestiges à admirer comme ailleurs du Maroc, mais c’est une ville marocaine réaliste, pas une ville à rêver. Les habitants vivent ici, travaillent et se reposent. Une ville de la vie dure et de l’effort de se décompresser. Une ville pour voir la vraie vie marocaine qui se bat entre le rythme moderne et la nonchalance de la tradition. Le même combat que j’ai vu à Ha Noi, à Phnom Penh.
Cette après midi il faisait beau, j’étais sur un banc à côté de la vieille porte de la médina. Une belle lumière inclinée sur le vieux rempart, une maman tenait la main de son fils traversait la porte, le vendeur ambulant fait la bakane non loin avec son jus de citron, les jeunes discutaient en mangeant sur la pouce, les palmiers et dattier dans le jardin de la ville. Une ambiance paisible et plein de vie.
J’ai pu visiter quelques monuments historiques, faire les derniers achats cadeaux pour mes amis dans la médina, et j’ai encore acheté de l’huile d’argan J’espère que demain matin, toutes mes bouteilles de l’huile d’argan pourraient passer le contrôle sécurité et la douane, j’ai acheté plus ou moins un litres en total pendant tout au long de mon voyage. J’en ai acheté à Essaouira, Tazenakht (que j’ai oublié dans la boutique, donc perdu ), Hassabied, et enfin Oudja )
Inchallah, dernière soirée au Maroc. Que le temps passe vite et les beaux paysages de fin fond de campagne montagne steppe sont déjà devenus souvenirs.
Je ne connais pas encore ce coin du Maroc. Mais je pourrais me laisser tenter. Merci de nous l’avoir fait découvrir.
Peu connu encore parce qu’éloigné des villes touristique, mais intéressant certainement.
J’aimerais savoir s’il existe encore des traces de la frontière .
Pour mon premier voyage au Maroc en 1972 elle était encore ouverte et nous étions passé en Algérie deux semaines .
A cette époque j’ai le souvenir d’une frontière où il y avait beaucoup de change entre la monnaie Algérienne ( qui ne pouvait pas sortir d’Algerie) et le dirham marocain .
J’espère y passer prochainement,je ferai un petit retour. Heureux de te lire sur ce forum.
Les traces de la frontière d’Algérie, selon ce que je vois, il y en a pas bcp. Tout au long de la route parallèle à la frontière d’Algérie est des steppes et la ligne de train abandonnée avec ses gares fantômes parsemées. De poussière partout, on voit la misère, désertique et il y a personne. Entre temps, on passe par la bourgade Tendrara qui anime un peu. Mais bon, le guide du désert Merzouga m’a raconté qu’il a la famille en Algérie mais il peut pas la voir, ses cousins cousines, ils sont pourtant à vingtaines km. Quand il fait beau, il monte sur la grande dune et il voit l’Algérie à côté. Commença ils se font coucou
A la partie de la frontière, les gens parlent plutôt qu’arabe, vraiment pas bcp français comme dans d’autres régions marocaines. Le nom des rues est en général qu’en arabe aussi, j’avais du mal avec Google map et Mapsme à cause de lettre arabe
La route entre Bou Arfa et Oujda
Pour ceux qui veulent vivre une expérience authentique sortie des voyages communs, allez y dans cette partie de Maroc Oriental, je vous conseille vivement. En sachant que tout le monde que j’ai rencontré au Maroc m’a dit que Fuigig et Rich sont superbes, et de ma propre expérience Bouârfa est très sympa, Oujda faut prendre du temps pour connaître et comprendre la ville. Mais en tout cas, c’est Maroc véritable entre la tradition et la modernisation, et pas de rabatteur par là, encore bcp moins des vendeurs qui gonflent le prix au marché (sauf à Oujda hein )
Des amis qui viennent de rentrer de Skoura me disent que l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a séjourné à Skoura en famille en février…Le calme de la palmeraie séduit beaucoup de monde.
Merci D’ami pour ces photos originales.
Je pense que là,on est déjà loin de Skoura.