Bonjour,
Il y a’t-il des personnes , installées au Péloponèse qui pourraient me répondre sur ce sujet.
je compte acheter un terrain avec 350 oliviers, déjà exploités en bio et faire commerce de l’huile avec l’étranger.
je n’ai pas réussi a avoir des informations , sur les taxes et impôts divers lies à cette activité
je tiens à préciser que je parle grec, donc sur place , je n’aurais pas le souci de la langue , mais, j’aimerais bien avoir un retour d’expérience .
merci d’avance,
Véronique
Les lois changent tellement rapidement en ce moment qu’il serait bien difficile de dire avec exactitude ce que vous auriez à payer pour cette activité.
Il faudrait vous adresser à un comptable sur place qui saura vous renseigner avec précision.
Bonjour,
En effet, j’ai une amie d’enfance et du lycée français qui m’a dit la même chose!
Mais , il y a quand même bien une base !
merci , je ne désepère pas de t-rouver un début de réponse
yasou filé*
véronique
Bonsoir,
Une base, peut être, mais là c’est le jeu de piste.
Au bout de cinq ans j’ai enfin réussi à savoir comment fonctionnait l’obtention de l’aide aux producteurs d’huile d’olive alors bonne chance !
Pour moi, c’est une production qui n’est absolument pas rentable et bien des Grecs d’ailleurs le confirment.
Le coût d’exploitation d’une oliveraie est bien trop important par rapport au prix de cession de l’huile d’olive.
Quand à l’huile bio, alors là ça marche peut être aujourd’hui mais de quoi demain sera fait.
Pour information, les oliveraies sont passées régulièrement aux insecticides et aux herbicides alors le bio, c’est pas gagné. Avec le vent très fréquent, je suis certain qu’une analyse des huiles bio serait instructives. Et à l’import dans un autre pays cela pourrait bien arriver.
Mon terrain est totalement enclos et malgré cela je suis tout de même assujeti à la taxe de traitement qui est perçu au moulin !!!
L’huile se vendait au moulin 2.50 € cette année au moment ou j’ai fait la récolte, 1.95 € l’année dernière…! Ca donne une idée et encore cela peut être en dessous.
Mes amis français qui veulent de la bonne huile, je leur dis de l’acheter bio en France car si je l’envoie moi, elle leur revient bien plus cher qu’un litre bio dans un magasin bio en France.
C’était mon avis de petit récoltant, je vous souhaite par contre bonne chance pour mener à bien votre projet.
Cordialement.
ça me fait sourire, parce qu’en effet avec le vent les pesticides sont disséminés, normalement il faut les laisser les terres en jachère au moins 3 ans avant de pouvoir semer pour prétendre au label bio sur des cultures, alors des oliviers qui sont souvent centenaires…
C’est comme les gens qui croient acheter du riz et du sel bio en Camargue, alors que les épandages pour la démoustication se font par avion au-dessus des rizières et des salins… une pure escroquerie !
Sinon je n’ai pas de réponse à t’apporter pour ton business, mais je me suis souvent demandé pourquoi on ne trouvait pas d’huile grecque en France, juste des huiles d’olive espagnoles et italiennes (je parle uniquement pour l’importation), et j’en ai déduis que soit ce n’était pas rentable à cause du transport, soit que les réseaux n’étaient pas assez structurés en Grèce pour permettre aux producteurs d’exporter. Soit les deux.
En tout cas si tu réussis ton projet, fais-nous signe, car moi à chaque voyage je ramène dans mes bagages 2 bidons pour pouvoir tenir toute l’année sans acheter d’huile de chez nous, que je trouve nettement moins parfumée.
A Paris on trouve sans aucun problème de l’huile d’Olive Grecque meme avec une AOP Sitia par ex , j’en ait meme trouvé chez un restaurant traiteur qui venait d’Argolide
Bonjour Magne,
Oui bien sûr on peut trouver de cette huile.
Alors dis nous d’une part si elle est bio et d’autre part le prix que tu la payes, si tu te souviens.
Ensuite ce qu’il serait intéressant de savoir, c’est comment cette huile arrive, si toutes les taxes genre TVA et autres sont bien payées car cela joue, soit sur le prix de vente, soit sur la marge.
Je connais quelqu’un qui vend de l’huile d’olive grec dans les salons gastronomiques principalement. Cette huile est soit disant réputée bio et de sa production alors qu’elle vient tout bonnement d’une coopérative de Kalamata. Et n’oublions pas que les coopératives vendent une huile qui est un “mélange” de toutes les huiles pressées dans les moulins et non conservées par les récoltants, donc des très bonnes huiles et des bien moins bonnes suivant les terrains et les expositions.
Et cette huile est vendue à un prix “exorbitant”, la bouteille de 0.75 l à plus de 15 €
Alors à ce prix, ou est le bénéfice et de plus où est la soit disant qualité du “réputé” bio ? Quelle garantie avons nous en fait sur la qualité de cette huile ?
On trouve aussi des huiles d’olive espagnoles ou italiennes qui sont véritablement excellentes mais dans ce cas, le prix en est aussi très élevé.
Une autre réflexion aussi qui me vient à l’idée, c’est les modalités d’exploitation et aussi les circuits de distribution.
C’est comme partout, ou du moins cela devrait l’être, il faut déjà une exploitation importante pour pouvoir se structurer ainsi.
350 oliviers, le chiffre dont il est question, c’est tout petit.
Pour vous donner une idée, j ai environ 120 oliviers dans mon jardin. Et je n’ai rien d’un producteur d’huile d’olive !!!
Ces 350 oliviers ne feront de toutes façon qu’une très petite exploitation. Alors, à mon avis, si l’on veut conserver une certaine éthique dans l’exploitation de ces oliviers et ensuite dans la commercialisation, je me pose la question, où se trouve le bénéfice, la rentabilité de la chose? Par exemple un envoi postal de 5 litres coute déjà 50 €. Il y a d’autres solutions pour acheminer cette huile mais pour les quantités récoltées seront-elles rentables ou seront elles finalement aussi cher que la poste?
Voilà ma réflexion sur ces huiles. C’est ce que je voie et constate à mon “petit” niveau.
Bonne journée Magne et à vous tous aussi.
Bonjour à tous,
Pour Taxidi,
En effet 350 oliviers c’est petit, mais je ne veux pas faire une trop grosse exploitatiion, justement pour des raisons de production,
Mais si je voulais , je pourrais louer des oliviers (à moitié ou autre)
Nous avons vécu 3 ans en Crète à l’Ouest de Xania il y a 10ans , et je travaillais sur des oliviers qui n’étaient pas les miens et je ne me souviens pas durant ces 3 ans d’avoir vu un seul traitement, ni arrosage(même si il y avait les tuyaux mis pour ça).
Quant au bio , nous sommes tous d’accord , qu’à moins de vivre sur un endroit de la planète idyllique, où il n’y ai pas de vents (Fukuchima !!!) ni de voisins , ce n’est pas du bio au sens stricte.
Mais c’est une façon différente de voir les choses
J’ai vu qu’en France, en Bourgogne , il y a certains viticulteurs qui replantent des roses au début des rangs , car dès que les roses sont malades cela veut dire que la vigne est malade et ils savent de quelle maladie et cela évite de traiter à tord et à travers
Bien sûr, ce n’est pas grand chose et cela peut prêter à sourire (je connais l’humour grec!) mais une petite chose , ajoutée à une autre…
Voilà , ma façon d’aborder les choses, sachant aussi que pour avoir l’appellation bio, il faut souvent"juste payer" aux organismes certificateurs et ça se dit en France (!)…Je connais des agriculteurs petits , qui travaillent en bio , mais qui n’ont pas l’app car trop cher pour la taille de leur exploitation.
Dis moi Taxidi ou est-u en Grèce ?
.Kali sas méra
Merci pour la discussion !
Véronique
il me semble qu’une bonne huile à Paris se vend facilement entre 15 et 20 euros le litre
la Sitia AOP n’est pas bio
Bonjour,
Pour information je suis dans la Péloponnèse ouest près de Pirgos.
Pour le bio, ça n’est pas facile, surtout dans le cas d’une très petite exploitation car les traitements des oliviers sont fait en tracteurs et avec des petites lances à main qui pulvérise très loin et avec le vent ça traverse très vite un champ…!
C’est d’ailleurs irrespirable pendant les traitements et nous rentrons bien vite à la maison en nous “calfeutrant” !!!
Ces traitements, principalement fait pour lutter contre la mouche de l’olivier sont automatiques, dans notre région du moins, au point que leur coût est directement prélevé par les moulins…!
Concernant les traitements herbicides, ce sont les propriétaires qui les font faire (ou non, mais je n’en connais pas qui ne les fasse pas), et ceci pour permettre d’avoir des champs propres pour la récolte (étendage des bâches au sol).
Les arrosages, c’est là aussi une décision de chaque exploitant. Peu d’entre eux arrosent les oliviers. Si cela peu augmenter le rendement, cela rend l’huile de bien moins bonne qualité.
Dans notre région la côte est extrêmement humide avec l’eau très près du sol et les huiles de la côte sont de ce fait bien moins prisées que celles des premiers coteaux ou plus haut. Par contre elles sont mélangées si elles sont vebndues au moulin et ensuite aux coopératives…
Concernant les 350 oliviers, c’est petit mais bon c’est une façon d’envisager l’exploitation de ces oliviers.
Louer des terres pour avoir plus d’arbres, là encore je me poserait la question de la rentabilité.
Il est vrai, comme je l’ai déjà dit que je ne suis pas un exploitant. Je n’ai jamais fait une réelle étude là dessus.
Je vois simplement ce que me coûte ou me coûterait le travail d’entretien, de taille, de récolte et ce que me rapporte le vente de mon huile au moulin. C’est déficitaire et personnellement ma récolte est faite par des saisonniers, gratuitement et je partage avec ces saisonniers le produit de la vente de l’huile.
Si je ne procède pas ainsi alors je préfère ne pas récolter les olives car je perds de l’argent.
Voilà mon expérience sur place.
Cordialement.