Région montagneuse au bord de la Méditerranée, la Costa Blanca (Côte Blanche) est propice aux randonnées en novembre alors que la chaleur de l’été s’estompe.
La proximité des stations balnéaires permet de combiner les différents éléments et de bénéficier des infrastructures de logement et de transport.
Je reviens d’un séjour effectué du 11 au 21 novembre 2019 à Benidorm avec un rayonnement vers les massifs alentours.
Le trajet en voiture de Nancy à Charleroi débute dans la fraîcheur automnale et se termine sous une pluie battante.
Le vol s’effectue sans problème et 2 heures plus tard je débarque à Alicante.
Un dernier trajet en bus ALSA et j’arrive à Benidorm où Vukica m’accueille dans l’appartement que je lui ai loué pour 10 nuits.
Je tombe en plein dans les fêtes de novembre qui pendant 5 jours répandent la liesse dans les rues et les plages de Benidorm.
De ma fenêtre haut placée, j’assiste au spectacle illuminé et sonorisé.
Je profite du mardi, jour férié, pour effectuer une randonnée urbaine.
La ville émerge progressivement de la fiesta passée et reprend vie sous le soleil qui ne tarde pas à s’imposer.
Je déambule entre les tours qui semblent être la spécialité locale.
Les architectes ont fait un effort pour rendre ce paysage urbain agréable à regarder.
Cette tour en pierre renvoie au passé.
Benidorm sera mon point de chute pour la durée du séjour.
Grâce aux transports publics, bus et ferrocarril, je peux me déplacer le long de la côte et à l’intérieur des terres.
Dés que je quitte les urbanisations côtières, je suis confronté aux paysages majestueux des sierras hérissées de pics et aux flancs vertigineux.
Ceci offre un contraste bien agréable et un encouragement à découvrir cette région surtout connue pour ses activités balnéaires.
Mercredi 13 novembre 2019
La Sierra Cortina
Pour ma première sortie, le massif que j’aperçois de mon logement me semble constituer une destination toute indiquée.
La Sierra Cortina n’est pas une montagne particulièrement élevée, mais elle est située près de la côte et offre une belle promenade le long de sa large crête.
Mon immeuble étant situé à la périphérie de l’agglomération, je me retrouve rapidement à naviguer entre les propriétés avant de franchir des ronds-points qui constituent l’ultime obstacle avant l’arrière-pays préservé de l’urbanisation.
en quelques dizaines de minutes je suis entré dans un autre monde, celui de la campagne paisible.
Après avoir contourné le massif j’emprunte un sentier qui grimpe vers la crète.
Arrivé au sommet je découvre un paysage qui pointe dans toutes les directions.
Au nord, la ville de Calpe et son fameux rocher
Au sud la côte jusqu’à Alicante
A l’ouest le Puig Campana culminant à 1408 mètres.
A l’est la Sierra Helada, la ville de Benidorm et sa forêt de gratte-ciel.
Le ciel variable m’incite à progresser le long de la Serra Cortina au gré des montées et descentes qui se succèdent.
Une croix ornée de drapeaux marque la descente et c’est un sentier caillouteux bien raide qui de conduit au pied du massif.
Je rejoins le littoral pour boucler mon circuit les pieds caressés par les vagues d’une mer encore tiède.
Jeudi 14 novembre 2019
La Serra d’Olta
Une trace trouvée sur Visorando inspire ma randonnée du jour.
À 30 mn de tram, à Calpe, le massif de la Serra d’Olta permet un magnifique panorama à 360° sur la région.
Dés la sortie de la gare je prend la route qui me conduit en 2 kilomètres au départ du circuit au parking de la “Zona Acampada” de Ermita Vella
J’emprunte un large chemin jusqu’à l’ermitage Ermita Vella, endroit propice au pique nique mais ce n’est pas encore l’heure.
Tout le parcours est balisé Blanc et Jaune.
300 m plus loin le parcours suit un petit sentier qui grimpe sérieusement au milieu d’un vallon escarpé. C’est ici la difficulté de ce circuit sur 150m de dénivelé. En progressant sur le sentier, qui devient plus aisé, rejoindre le carrefour des sentiers sur le plateau.
Arrivée au point culminant du plateau, domaine des chèvres sauvages.
Je couvre la côte du regard jusqu’à Benidorm.
Les nuages d’encre qui encombrent le ciel m’incitent à redescendre sur l’autre versant en passant devant une bergerie en ruine.
Je passe devant le Pou de Mola croisant au passage un groupe de jeunes filles.
Après une longue descente à l’abri du sous-bois, je rejoins le large chemin périphérique.
Le circuit continue en contournant le massif et ses impressionnantes falaises.
Arrivé au Pas de Canal (402m), le sentier descend en pente raide puis débouche sur le chemin principal.
En quelques minutes, j’ai bouclé la boucle et je peux rejoindre la gare du ferrocarril de la généralité de Valence non sans admirer le rocher d’Ifach que j’espère bien gravir.
La suite de mon séjour sur la Costa Blanca dans un prochain message.