Zate iz ze quetschione…
[SERIOUS ON]
Bonjour Alexis, Alain, Jean-Pierre, Krikri (dans les ordres alphabétique et chronologique),
Nous sommes descendus 5 fois dans le cratère du Ngorongoro, mais à notre dernier safari dans le Nord tanzanien, il y a déjà 6 ans, nous nous sommes contentés de la vue d’en haut (à côté du mémorial dédié à notre confrère Grzimek et à son fils).
Nos avis diffèrent : je suis pour, ma blonde est contre. Devinez qui a finalement eu gain de cause… Ce que femme veut…
Cependant, même si l’on risque d’être déçu, je pense que l’expérience vaut d’être tentée.
Pour éviter la foule, je ne partage pas l’avis de Krikri en faveur de l’après-midi, je préconise le matin. Il faut être à la gate (porte) du cratère dès l’ouverture, on dispose jusqu’à 8h30-9h00 d’un grand moment de tranquillité. En effet le cratère est fréquenté par une bonne quantité de gens peu matinaux, soit parce qu’ils se lèvent plutôt tard, après 7 heures (cas notamment de certains américains âgés), soit parce qu’ils sont logés ailleurs que sur le bord du cratère par souci d’économie. En Tanzanie, on ne roule pas de nuit.
Après, il faut faire l’impasse sur les rhinocéros, même si c’est le seul endroit de Tanzanie où l’on ait des chances d’en voir (mais de plus loin qu’au Kenya). Donc, sortir des sentiers battus, aller faire un tour sur la colline (Engitati) qui surplombe l’Hippo Pool (Mwandusi Swamp). Nous y avons vu une année quatre guépards, la mère et trois (gros) chatons. Ou traverser la Munge. Éviter bien sûr les deux sites de pique-nique.
De toute façon, sauf à faire le trajet Arusha-Serengeti en avion, la zone de conservation du Ngorongoro est incontournable, tant qu’à faire autant faire une halte et descendre… En revanche, je déconseille Olduvai, sauf pour les fanas de paléontologie, et son pseudo-musée, sans intérêt (très défraîchi, il n’y a que des copies, les pièces originales sont à Dar Es Salam).
Bonne réflexion
Safarin njema! Bon voyage !
BL
PS : pour voir, de près, des rhinocéros, des blancs (originellement importés d’Afrique du Sud) et des noirs, il n’y a pas mieux en Afrique de l’Est que Nakuru, même si dernièrement le lac a perdu de ses flamants (et de son intérêt) avec sa montée.
PS ': Krikri, j’ai beaucoup aimé ton carnet très bien illustré sur le Ngorongoro (et les autres itou). Précision : le cratère est bien un cratère et non un cirque, plus précisément, c’est un cratère effondré, une caldeira (ou caldera si l’on suit le TLF).