Fini la gratuité. Quelle que soit la durée de leur séjour, les visas de passeport des étrangers ainsi que des personnes de nationalité indéterminée sont assujettis à des droits. Cette mesure sera effective si la loi de finances rectificative (LFR) 2015 est adoptée sans amendement. Ce texte prévoit en effet la révision du droit de visa de passeport pour les visas valables pour un séjour inférieur ou égal à un mois. Il s’agit plutôt d’une restauration car en avril 2009, suite à l’éclatement de la crise politique survenue au début de l’année, l’État a décidé de supprimer le droit de visa pour ce type de séjour dans le but de relancer le secteur tourisme. Il s’agit également de se mettre en compétitivité par rapport à Maurice qui a pris également cette initiative.
Avant cette suppression, le droit de visa touriste était de 60 euros soit l’équivalent de 150 000 ariary avec le cours de l’euro appliqué à ce moment, environ de 2600 ariary. Pour les autres types de séjour, il était de 70 euros pour une durée de soixante jours et moins, 100 euros si la durée est inférieure ou égale à quatre vingt-dix jours et à 105 euros pour un séjour d’un mois transformable.
De 60 000 à 250 000 ariary
Dans le cadre de cette révision potentielle, la LFR prévoit un droit de visa de 60 000 ariary pour un séjour d’une durée inférieure ou égale à un mois, 100 000 ariary pour un séjour supérieur à un mois et inférieur ou égal à deux mois, 140 000 ariary pour un visa valable pour un séjour supérieur à deux mois et inférieur ou égal à trois mois. Pour les séjours plus longs, de plus de trois mois à trois ans, le droit à payer est de 150 000 ariary, 200 000 ariary pour un séjour de plus de trois ans jusqu’à cinq ans. A plus de cinq ans et pour un visa définitif, le droit de visa atteint les 250 000 ariary. La LFR annonce également qu’un visa de sortie définitive et la prorogation de visa de séjour nécessite chacun le paiement d’un droit de 80 000 ariary. Selon les précisions, ces tarifs sont réduits de moitié pour les missionnaires de toutes confessions et leurs conjoints résidant à Madagascar ainsi que pour les étudiants étrangers effectuant des études dans une des grandes écoles malgaches. Face à ce changement, les opérateurs du secteur tourisme ont déjà manifesté une contestation.
Des négociations ont été entreprises avec le ministre du Tourisme, des transports et de la météorologie, Ulrich Andriantina. « Nous avons pris connaissance de cette nouvelle disposition très récemment et nous avons déjà discuté avec le ministre du Tourisme de ce visa prévu par la loi de finances rectificative. Nous lui avons expliqué que nous ne sommes pas prêts pour cela. Nous n’avons pas été consultés ni informés. C’est assez brusque pour nous », a expliqué Vola Raveloson, directeur exécutif de l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM), mercredi lors d’une conférence de presse des groupements touristiques et de l’Office. Elle a par ailleurs souligné qu’un report de l’application pour 2016 a été demandé et elle a recommandé aux opérateurs d’être prêts pour ce changement.
Source Express Madagascar
c est ca la logique malgache
on n a pas de touristes donc on fait payer plus cher ceux qu on a
a l encontre total du bon sens je suis d accord