Retour de Madère, entre déception et enchantement

Forum Madère

Bonjour à tous, pour ceux que ça intéresserait, voici le compte-rendu de notre récent séjour à Madère …

Nous avons séjourné 7 jours à Madère entre le 18 et le 25 mai.

Port d’attache : Funchal, zone hôtelière du Lido. Un quartier pratique (nombreux restaurants, commerces, bus …) mais sans charme. Les retours sur Funchal se font, certes, rapidement grâce aux infrastructures routières mais les abords de la ville sont particulièrement encombrés le matin et le soir, entre autres par les bus de touristes qui souvent bloquent la circulation. Et puis, même si Funchal bénéficie d’une certaine clémence météorologique par rapport au reste de l’île, on n’y assiste à aucun lever ni coucher de soleil ! Bref, ce serait à refaire, je ne logerais pas 7 jours à Funchal même s’il est confortable de poser ses valises une bonne fois pour toute.

Location de voiture pour la semaine chez Avis par l’intermédiaire de locationdevoiture.fr maintenant Carigami. Assurance zéro franchise, 2 conducteurs inclus, réservoir rempli, retour avec le plein. Après tout ce que j’avais lu, j’y allais à reculons. Aucun problème à la prise du véhicule comme au retour. Une Citroën C3, 4000 km au compteur, qui nous a donné toute satisfaction. GPS et carte emportés par nos soins et bien utiles. Des panneaux, bien sûr il y en a, mais pas toujours là où on en aurait besoin.

Guides & cartes : le Rother pour les randonnées, le guide évasion assez généraliste mais très complet et le sunflower (prêté) que j’ai moins apprécié, je l’ai trouvé moins clair dans les explications, plus brouillon mais c’est peut-être moi qui n’était pas très claire :wink: Nous avions aussi la carte Freytag & berndt au 1:40 000, très utile quand on se lance dans l’exploration des toutes petites routes.

1er jour : Le matin, nous filons à CURRAL DAS FREIRAS. Le point de vue est joli, très bien aménagé (trop?). Nous ferons un petit bout de balade sur le chemin qui descend comme conseillé dans le guide sunflower. Environnement sauvage mais qui n’apporte pas grand chose niveau vue.

Retour de Madère, entre déception et enchantement - lol57

Retour de Madère, entre déception et enchantement - lol57

Nous filons ensuite à l’Est par la voie rapide. Objectif : PONTA DE SAO LOURENÇO. Le ciel y est couvert alors qu’un peu plus tôt, nous étions sous le soleil ! Il va falloir faire avec les caprices de la météo, une constante à Madère ! C’est parti pour la balade : 3h30 aller-retour avec pauses photos et piquenique inclus et ascension de la ponta do Furado, tout au bout. C’est sympa, très aéré et ça ne ressemble à aucun autre endroit dans l’île. C’est aussi très, très fréquenté. Un tourisme de masse où chacun regarde ses pieds, pas un sourire (ou si peu), pas un bonjour. Une ambiance qui casse un peu le charme. Nous y étions à l’heure du déjeuner mais nous n’avons pas échappé à la foule pour autant. Détail pratique qui a son importance : pas de toilette sur le parking, pas de toilette à la casa do sardinha et un environnement sans arbre ni buisson où l’on voit des kilomètres à la ronde. Mesdames, prenez vos précautions … Une balade qu’il faut faire malgré tout, sans grosse difficulté en dehors de la montée finale, mais qui “ondule” constamment. Le sentier est parfaitement sécurisé.

De retour au parking, nous prenons la route de PORTO DA CRUZ, un petit village recroquevillé au pied de la montagne. Les piscines naturelles, en cours de nettoyage, sont vides, la promenade le long de mer, éclaboussée par les vagues, un peu tristounette. La séduction n’est pas au rendez-vous. Retour sur Funchal via PORTELA et le MIRADOURO DOS INGLESES, pas facile à trouver, caché au fond d’un joli parc soigné comme une old lady très XIXème siècle, peut-être l’ancienne propriétaire des lieux …

2ème jour : Au programme, les grands sommets. Nous avions prévu de monter au PICO ARIEIRO et d’aller jusqu’au point de vue Ninho da Manta, puis de faire la petite balade BALCOES à Ribeiro Frio et enfin, après Santana, celle du PICO RUIVO. la réalité sera un peu différente.

Tôt le matin, nous montons au PICO ARIEIRO, 45’ de route à partir de Funchal, sans grande conviction. Les nuages s’accumulent au-dessus de nos têtes. Pourtant, arrivés au parking, c’est nous qui dominons la masse des nimbus. Il fait à peine 9° (19° à Funchal au départ) et le vent est glacial. Polaire, coupe-vent, écharpe, nous partons pour le belvédère à 15’ de marche. L’air est d’une pureté incroyable, le paysage à couper le souffle et pour ne rien gâcher, peu de monde sur le sentier qui caracole dans la roche. On se regarde, on hésite, la rando est classée noire sur le guide Rother, difficile, vertigineuse. J’ai étudié son parcours sans oser l’envisager mais l’occasion est trop belle. On a de l’eau, à manger, on se lance. On ne le regrettera pas. C’est notre Top 1 du séjour. Le parcours est tout simplement époustouflant, les points de vue stupéfiants. Des tunnels, des escaliers gravés dans la roche, des échelles métalliques, des sentiers à flanc de falaise et toujours, et encore des paysages qui défient l’imagination, d’une beauté brute et sauvage que la main de l’homme a à peine effleurés. C’est incontestablement LA rando à faire à Madère. Je l’ai trouvé bien sécurisée. Evidemment, il faut être prudent et correctement chaussé cependant, à moins d’être bloqué par un vertige invalidant, pas de grosse difficulté et je suis une trouillarde ! Elle est assez fatigante (ça monte ou ça descend tout le temps). Comme je déteste les aller-retour, arrivés au PICO RUIVO, nous décidons de descendre jusqu’à Achada da Teixeira (Je rappelle que rien de tout cela n’était prévu et que notre voiture se trouvait sur le parking du Pico Arieiro) Là, un couple d’allemands a gentiment accepté de nous conduire à Santana (il est toutefois possible de rejoindre Santana à pied) où nous avons trouvé très facilement un taxi pour retourner chercher notre voiture (prix de la course 40€)

Pico Arieiro, c’est fait, Pico Ruivo, fait aussi. On laisse tomber Balcoes car à Ribeiro Frio, c’est la foule des grands jours, bus et voitures encombrent la route au point d’entraver le passage. Après notre escapade quasi-solitaire, ce bain de foule ne nous tente pas. Retour à l’hôtel où nous apprécierons à leur juste mesure la piscine et le jacuzzi. Ben quoi, c’est aussi des vacances !
A suivre …

Bonjour Lol57
Merci pour vos infos.nOUS partons pour Madère du 22 au 29 Jin prochain et avons réservé voiture loc et 3 hotels. Pouvez vous ns indiquer petits coins sympas. Nous aimons la nature. Nous essaierons de faire une ou 2 lévadas pas trop compliquées car pb de marche.
Qu’avez vous préféré comme région? sachanT que tout doit être beau. Et les petits restos sympas ?
j’ai fit un itinéraire en me basant sur les circuits tour opérators, mais nous aimerions éviter les cars et la foule…
Merci

Bonjour bonsai1,

Des coins sympas, vous les trouverez dans mon carnet que je vais me dépêcher de finir :wink: afin que vous puissiez en profiter avant votre départ qui approche à grands pas !

La région que j’ai préférée : incontestablement le centre, les grands sommets et le plateau Paul da Serra !

Pour les restaurants, je ne vous serai pas d’une grande aide :frowning: le midi, c’était piquenique et le soir, nous mangions à notre hôtel. Le tourisme culinaire m’intéresse très moyennement (je sais, c’est dommage mais on ne se refait pas)

Je ne saurais trop vous encourager à faire quelques balades à votre rythme. C’est là que l’on découvre toute la magie de Madère !

Bons préparatifs

3ème jour :

Après la rando de la veille, les jambes sont un peu douloureuses, nous revoyons donc nos ambitions à la baisse. La matinée sera consacrée à la découverte de la côte Nord-Ouest. Nous partons de Funchal vers ENCUMEADA en laissant de côté les voies express. Une jolie route qui s’enfonce dans une gorge profonde mais défigurée par de vilaines cicatrices de béton tracées par d’ambitieuses pelleteuses. Quel gâchis ! Au col, la route vers Paul da Serra est fermée (idem dans l’autre sens peu avant Bica da Cana) j’en ignore la raison mais elle restera impraticable tout au long de la semaine. Nous descendons vers SAO VICENTE bien décidés à prendre la route antique le long de la côte nord, tout au moins sur quelques portions. Malheureusement, tous les accès en sont fermés soit par une chaîne, soit par des plots de bétons, soit carrément murés ! Déception !
Retour de Madère, entre déception et enchantement - lol57
Nous avons tout de même fait quelques morceaux à pied. Leur état est déplorable, éboulements, chutes de rochers, cascades tombant de la roche noir abîme sur le macadam qui peu à peu cède. Ambiance de bout du monde. Je n’aime pas. Tout est sombre, tout est gris, tout semble abandonné. On m’avait décrit cette route comme une merveille ! Et bien sûr, la nouvelle route et ses tunnels, plus sûre, n’a pas le moindre charme. SEIXAL ne me réconciliera pas avec la côte Nord pas plus que PORTO MONIZ. La bourgade semble éteinte, tout en gris, ses piscines vides et sales à l’abandon et toujours, encore, cette roche noire qui tombe dans l’océan comme un couperet implacable. Bref, Porto Moniz, hors saison et sous la grisaille ne se montre pas sous son meilleur jour. Je suis déçue, gagnée par la morosité ambiante.

Nous atteignons SANTA et le croisement avec la ER 110 et quelques kilomètres plus loin, nous changeons de pays, steppes jaunes, lumineuses, quelques vaches sur la route, les nuages qui se déchirent en jolies volutes aériennes, ma parole c’est l’Irlande ! Des groupes font la queue, ils attendent la navette pour Rabaçal et les 25 Fontes. Il y a foule, nous continuons et nous garons peu avant BICA DA CANA. Le soleil nous fait de l’œil. Allez hop, on embarque pour la petite balade BICA DA CANA A PINNACULO (un tout petit morceaux du PR17), jolie, mignonne, variée à souhait et de plus, déserte ! On y a croisé seulement 3 couples. On y passe sous des cascades, on y longe des précipices, on y grimpe sur des rochers… Une rando qu’on classera Top 3.

J’avais le Rother 2014 en poche mais ici, il n’est pas d’une grande utilité. L’accès au début de la boucle a été réaménagé et est maintenant bien fléché par de petits panneaux de bois indiquant PR17. Il suffit de faire attention de le prendre dans le bon sens, vers Encumeada. Par contre la remontée vers la route est plus aléatoire et le guide Rother n’est plus à la page. Des mini pelleteuses ont remanié le terrain, beaucoup de nouvelles plantations sont en place. Si ça ne pose pas de problème par beau temps (on navigue à vue avec la route en point de mire), cela peut devenir problématique en cas de brouillard … mais tout ceci est certainement temporaire.

J’ai un peu regretté de ne pas avoir programmé le PR17 en entier sur la journée (manque de confiance en mon endurance, pas assez d’entraînement). Il n’est pas décrit dans sa totalité sur le Rother mais on le trouve sur le net sous le site officiel de Madère. En plus, c’est une vraie boucle ! Il n’y en a pas tant à Madère.

La journée c’est donc terminée sur une note positive : superbe balade dans l’après-midi pour une matinée médiocre.

Aujourd’hui, le CALDEIRAO VERDE au départ de Queimadas donnée en 3h30 pour l’aller-retour (pas le choix cette fois-ci). J’avais prévu d’arriver tôt sur les lieux mais la casa da Queimadas n’est pas évidente à trouver. J’avais mal préparé mon coup pensant que ce serait indiqué. Erreur ! Entre 2-3 mots de portugais, l’anglais et le français, nous finissons par y arriver, en retard bien sûr. Il y a quand même 40’ de route depuis Funchal. Aucun gros bus sur le parking (d’ailleurs, je ne vois pas comment ils pourraient monter jusque là sur cette route étroite et si pentue), quelques voitures et personne au départ de la rando. Quel plaisir ! Un chemin en sous-bois le long d’une jolie levada qui serpente et ondule gentiment, pas de pente, un plaisir, presque trop facile !

Et puis, on s’enfonce dans une vallée sauvage, le sentier se rétrécit, un rocher à contourner, un tunnel, la végétation s’intensifie, les oiseaux sont chez eux, on pénètre dans un monde inconnu où la nature reprend ses droits, Indiana Jones n’est pas loin ! Une cascade, des trouées dans la forêt avec des vues qui interpellent. On ne se rend que ponctuellement compte du vide parfois présent à nos côtés mais le sentier est partout parfaitement sécurisé. L’arrivée est magnifique, je n’en dirais pas plus, allez donc vous-même y jeter un œil !

Il est tôt, nous sommes enchantés par le parcours. Petit piquenique. Et si on continuait ? Le CALDEIRAO DO INFERNO démarre à la suite, donné en 2h avec un petit dénivelé d’une centaine de mètres. Donné aussi fermé, non sécurisé, en raison d’un glissement de terrain. Nous ne sommes pas inconscients et je suis très prudente. Pas question de prendre de risque. De plus, j’ai lu qu’il y avait une succession de tunnels un peu barbants, que la balade n’apportait rien de plus. Nous décidons d’y aller et de voir, prêts à faire demi-tour si le parcours s’avère trop scabreux. Il y a effectivement un petit glissement de terrain, une dizaine de mètres non sécurisés, sans filin d’acier ni piquet mais le sentier y est bien tracé, par temps sec, bien chaussé, cela ne pose pas de problème. Pas de gouffre béant non plus, juste une pente un peu plus prononcée. Aucun blocage donc, ni physique, ni psychologique. Après, c’est que du bonheur ! Les tunnels sont amusants, pas trop longs, tous différents. Le paysage change sans cesse, on grimpe, on se faufile, on avance dans le bruit assourdissant d’une chute d’eau, on traverse des ponts de fer, des ponts de pierre. Je me suis éclatée sur ce trajet et nous avons adorés. L’arrivée est peut-être un peu moins spectaculaire, quoique, mais le trajet à lui seul vaut cette prolongation. Caldeirao Verde & Caldeirao do Inferno a terminé en top 2 de notre liste juste derrière Pico Arieiro et loin, bien loin devant les fameuses 25 fontes que nous ferons en fin de séjour. Allez-y donc sans hésitation mais n’oubliez pas qu’une fois au bout, il faudra revenir ! Cela représente tout de même un tout petit peu moins de 20 km …

L’après-midi est bien entamée mais nous décidons de rentrer par le chemin des écoliers, cette fois-ci confortablement installés dans notre voiture. Santana, Sao Jorge, Cabanas, Boaventura, Ponta Delgada défilent sous nos yeux. La route s’enfonce dans une végétation luxuriante, part à l’assaut de coteaux verdoyants, grimpe dans la roche, flirte avec l’océan et les falaises. Dans la lumière douce du soleil qui descend lentement, cette balade côtière est un enchantement, ma préférée. Puis, retour sur Funchal par la voie express via Sao Vicente et Encumeada en un peu moins d’une heure. Juste avant de prendre la voie express, à l’ouest de Sao Vicente, la côte nord-ouest (que nous avons découverte hier), sombre, inhospitalière, se profile à l’horizon, accrochant sur ses flancs de larges rubans de brume sombre. Quelle différence avec ce que nous venons de découvrir.

Cette journée fut encore une réussite, que des coups de cœur !

Vers le Caldeirao Verde

La source à l’arrivée

La côte nord entre Santana et Ponta Delgada

Bon, mettons les choses au point, je ne suis pas très ville et pas du tout musée. Ceci étant dit, je ne pouvais pas ignorer Funchal dans notre découverte de Madère. J’ai donc mis en place un petit circuit qui nous a permis de découvrir ce que j’ai pensé (après étude) être l’essentiel de cette ville. Aucune visite en intérieur, c’est un choix assumé, d’ailleurs, il faisait bien trop beau !

Départ de la zone hôtelière en bus. Nous avons abandonné l’idée de prendre la voiture. La circulation y est parfois compliquée et il faut en plus se garer. Notre hôtel proposait des navettes gratuites mais les bus de ville passent aussi dans la zone du Lido donc aucun soucis de ce côté. Nous démarrons de Jardim do Almirante Reis, direction le marché qu’il vaut mieux voir, semble-t-il, le matin. J’étais un peu sceptique sur ce haut-lieu du tourisme, j’avais tort. Il est à la hauteur de sa réputation. C’est un festival de couleurs, d’odeurs, de bruits. Ca grouille comme une nasse à peine sortie de l’eau. On s’y bouscule, on s’y émerveille devant les étals bariolés et ordonnés. Je m’étais laissée dire que les vendeurs y étaient parfois agressifs. je n’en ai pas rencontrés. Présents certes, avec un bagout inépuisable incontestablement mais avec un sourire et trois mots de portugais : merci, pardon, plus tard, j’ai toujours reçu en retour un mot ou un geste aimable. Pourtant, nous n’avons rien acheté.

En sortant du marché, direction la vieille ville. Allons droit au but, c’est le quartier de Madère que j’ai préféré. La rue Santa Maria a un cachet un peu bobo mais incomparable avec ses portes peintes. les petites places, jusqu’au fort St Jacques sont charmantes. C’est un plaisir de se promener dans les ruelles pavées, de découvrir une église, la mer dans une trouée soudaine où s’invite un buisson fleuri.

Nous prenons ensuite le téléphérique direction Monte. Mouais. La vue est jolie, l’église aussi, les rues alentours tout autant et on y respire un air bien plus frais qu’en bord de mer. Les carreiros sont là avec leur panier d’osier, au chômage pour l’instant. Je ne suis pas convaincue, je n’arrive pas à adhérer à l’ambiance, trop de touristes, comme ailleurs bien sûr mais là, j’ai l’impression qu’il n’y a pas grand chose derrière, juste des touristes et des gens dont la seule raison d’être semble être d’attendre les touristes. Pas de visite aux jardins du Monte, il faut bien faire des choix. Direction le second téléphérique (oui, je sais aujourd’hui nous nous la jouons en mode paresseux) et le jardin botanique.

Le jardin botanique, c’est beau, c’est grand, c’est plein de plantes, il y a même un petit café-self tout mignon et très raisonnable quant aux prix. Disons qu’il ne m’a pas époustouflée, c’est un jardin botanique classique, sans fantaisie, servi par le climat de l’île et les diverses importations, au fil des ans, de plantes exotiques. J’ai tout de même bien apprécié la zone des cactus, impressionnante en taille et en variété et celle des palmiers. Coup de gueule par contre pour les oiseaux, situés tout en bas du jardin et enfermés, pour bon nombre, dans de petites cages nues et exigües. Je ne suis pas spécialement adepte de la défense de tout ce qui porte poil ou plumes mais là, c’est à la limite de l’acceptable. Dommage aussi qu’il n’y ait pas plus d’indications, on navigue à vue dans ces jardins sans toujours savoir où on est et ce qui nous entoure.

Sortie du jardin par la porte basse (nous étions entrés par celle du haut, on fait alors la visite en descendant au lieu de monter) et agression en règle par un chauffeur de taxi TRES désagréable (je le soupçonne de nous avoir copieusement insulté mais comme je n’ai rien compris … je lui laisse le bénéfice du doute). Il n’a pas aimé que nous préférions descendre à pied ! La course était proposée pour 10€ et nous n’avons mis que 20’ à rejoindre la place de l’hôtel de ville ! Encore une descente et une sacrée ! Sans trottoir ni zone piétonne, un peu dangereuse quand même quand on voit à quelle vitesse les voitures dévalent la pente. La pente, impressionnante, il faut de bons genoux pour descendre (ou de bons freins selon votre mode de déplacement) et un souffle de sportif pour la gravir d’une traite. Les Madériens semblent avoir adopté le principe que le plus court chemin d’un point A à un point B est … la ligne droite et ce quelque soit le dénivelé entre les deux. Cela donne quelques parcours piquants, notamment en voiture, où l’on se surprend à se pencher intuitivement vers l’avant pour ne pas que les roues antérieures du véhicule se soulèvent (véridique) mais au moins, on évite les virages en épingle.

Retour donc à une partie de la ville plus récente avec l’hôtel de ville et sa place pavée de basalte et de marbre, le palais st Laurent, le théâtre, les jardin municipaux, la cathédrale. Joli, vite fait (les distances ne sont pas très grandes) mais à mon avis moins typique que la vieille ville. Le Parc St Catherine, décevant mais en travaux. Puis retour vers la zone hôtelière en une petite demi-heure, faisable mais sans aucun charme. Mieux vaut reprendre un bus, ça va plus vite, c’est moins fatigant et on ne loupe pas grand chose.

Cinquième jour : Funchal - lol57

Nous poursuivrons ensuite par la fameuse promenade publique du front de mer que je n’ai pas trouvé plus fameuse que ça à moins d’être adepte de restaurants, cafés, commerces à perte de vue.

Voilà pour Funchal. Vue superficielle certes, mais c’était suffisant. La ville est petite, on la parcourt aisément en une journée. Nous n’avons pas vu de nombreux quartiers comme les hauts de Sao Pedro mais nous avons préféré donner la priorité à la nature et aux balades.

Une journée qui normalement devait être consacrée à la côte sud. Cependant, j’aimerais essayer de garder un peu de temps et tenter de faire la balade des 25 Fontes dans l’après-midi, en espérant qu’ainsi, il y ait moins de monde sur cette rando qui s’avère être la plus populaire de l’île.

Nous partons donc tôt vers l’ouest, premier arrêt, PONTA DO SOL, un tout petit village qui dort encore (il est tôt et nous sommes dimanche) et qui dégage le subtile parfum d’une autre époque. Sous ses guirlandes de fête, avec ses façades colorées de bord de mer et son église tout de blanc revêtue, elle ressemble à une princesse endormie dans la tanière d’un dragon. En effet, de chaque côté de la modeste anse qui borde l’océan, se dressent de sombres parois de roche, à la fois protectrices et menaçantes et sur leurs flancs les plus accueillants, les bananiers partent à l’assaut de la pente. Petite balade dans les ruelles, courte marche sur la jetée où quelques pêcheurs somnolent dans le fracas du ressac et nous reprenons notre route. J’aurais aimé, je crois, passer une nuit dans un de ces hôtels discrets qui bordent la mer, laisser filer la soirée dans le murmure des vagues, le regard porté par l’écume blanche des crêtes ondoyantes. A Ponta do Sol, le temps ne s’écoule pas tout-à-fait comme ailleurs.

Sixième et avant-dernier jour (déjà) ! - lol57

Notre deuxième arrêt sera pour JARDIM DO MAR, un village piétonnier par lequel est passé un vent de rénovation très étudié. Nous nous sommes perdus dans ses venelles qui attaquent courageusement l’escarpement du terrain, entre des murets de pierres mêlées d’une végétation foisonnante, sous la treille d’une vigne basse, l’imposante silhouette de régimes de bananes encore vertes, rencontrant ici un homme au visage tanné par le soleil, courbé sur une étroite bande de terre qui surplombe le vide, là un chat indolent ou encore une chèvre prise au piège d’un modeste lopin d’herbes folles. Il reste encore, ça et là, entre les maisons trop neuves et les B&B sophistiqués, les murs en ruines d’une bicoque envahie par les ronces qui laissent entrevoir une autre époque, un autre monde, plus rude sans aucun doute que celui des touristes qui traînent leurs godillots et leurs valises sur les pavés irréguliers. Tout en bas, une coquette promenade borde la mer mais les hautes falaises sombres, là encore, empêchent toute perspective. Ici, au regard, ne s’offrent que l’eau à perte de vue, des cailloux sombres et de gros blocs de béton comme une plage futuriste un peu déconcertante.

Sixième et avant-dernier jour (déjà) ! - lol57

Retour à la route avec l’ER223, trois étoiles au guide évasion qui la décrit à grand renfort de superlatifs. J’avais fini par la craindre, sans nul doute nous allions nous et notre voiture nous fracasser dans l’océan. C’est une jolie route de montagne avec quelques lacets serrés et de beaux points de vue, rien d’affolant ni même d’inquiétant quand on s’y aventure au rythme fort modéré du chasseur d’images. La menace la plus réelle est sans doute les morceaux de roche qui se détachent de la montagne en surplomb. ce n’est donc pas du tout le bon endroit pour piqueniquer !

A force de rouler vers l’ouest, nous approchons de PONTA DA PARGO et nous retrouvons les nuages, la brume et enfin, la pluie. Le vent fort nous autorisera quelques éclaircies, juste pour la photo. La campagne est très verte (on comprend vite pourquoi) un peu désolée, inhospitalière, parsemée de panneaux à vendre et de maisons à l’abandon. Des terres que l’on imagine impitoyables avec ses habitants, malmenées par les éléments et tout au bout le phare, un phare comme il en existe tant avec, tout en bas, l’éternel combat de la roche et de l’eau.

Sixième et avant-dernier jour (déjà) ! - lol57

Marre du basalte trop noir, du vent trop fort, de la pluie trop froide. On file plein nord à travers la forêt puis vers l’Est par la route du plateau et Paul da Serra. Marre de rouler, on veut marcher. Je ne pense qu’aux 25 Fontes et à la cascade do Risco. La route s’élève, toujours dans le brouillard mais le ciel bleu semble tout proche. On continue. Arrivés sur le parking de Rabaçal, il fait 9°, il pleut, il y a du vent mais peut-être qu’en bas, protégé par la laurisylva … on y croit, on y va. Nos chaussures sont imperméables, c’est le moment de tester l’étanchéité des vestes ! Pas question d’attendre la navette par ce temps. D’ailleurs, y a-t-il une navette ? On est dimanche et sur le panneau de départ, rien n’est indiqué. Bien entendu nous sommes les seuls à prendre le départ de la rando même si plusieurs voitures sont garées sur la parking. 30’ de descente rude sous la flotte. Les propriétaires des voitures, on les croisera en train de remonter (il n’y a donc pas de navette), dégoulinants et hagards. Tant pis, on continue. On fera toute la balade dans les mêmes conditions et on ne sera pas du tout ennuyé par la foule ! J’ai beaucoup aimé la cascade do Risco qui, dans ces conditions particulières prenait un air surnaturel. J’aurais aimé poursuivre le chemin que l’on devine plus loin mais il est fermé par une grille. J’ai beaucoup aimé aussi l’arrivée sur les 25 sources mais le chemin qui y conduit n’est pas très folichon. Certes, nous n’avions que peu de possibilité de vue mais je l’ai trouvé un tantinet monotone et puis, après une première partie facile, on longe la levada sur un étroit sentier de pierre très irrégulier souvent situé 40 à 60cm du sol. Aucun risque de vertige ou de chute mortelle évidemment mais un danger non négligeable de blessure en cas de dérapage. De plus, on est constamment obligé de regarder ses pieds ce qui à la longue est pesant. La rando 25 Fontes & Risco sera donc en dernière position dans notre classement de la semaine même en faisant abstraction des mauvaises conditions météo. Retour au parking par la route, 40’ de remontée (on s’en serait bien passé) et devinez quoi ? La navette, vide, nous double, que dis-je, nous nargue à 2 reprises avant de disparaître. Il semblerait qu’elle ne s’arrête pas en dehors des points définis ou alors, nous étions trop mouillés à son goût. Grrrr !

Sixième et avant-dernier jour (déjà) ! - lol57

Retour sur Funchal par une petite route qui descend plein sud vers la côte. L’ER110 est toujours fermée après Bica da Cana. Images d’apocalypse, la forêt a été balayée par le feu, certains arbres se sont écroulés, ont glissé, menace la route de leur silhouette fantomatique. Et sous les averses, la terre, que plus rien ne retient, coule comme l’eau emportant caillasse et branchages. On slalome lentement dans une terre de désolation. Le croirez-vous si je vous dis qu’arrivés à Funchal, le soleil brille et il fait plus de 20°. Et pourtant, nous n’avons pas mis plus d’une heure à rentrer. Ce soir, nous mangerons en terrasse. C’est aussi cela, Madère, un paradoxe météorologique.

7ème jour : le dernier, notre avion décolle en fin d’après-midi. Nous en profitons pour voir quelques sites qui manquent à notre palmarès.

D’abord CAMARA DO LOBOS. Nous y avons trouvé tout ce qu’il y a dans les guides : les pêcheurs qui jouent aux cartes sur le trottoir, le vieux bateau échoué sur la grève avec ses poissons qui sèchent et les autres, plus neufs, colorés, qui flottent mollement dans l’anse, le mirador où plane l’ombre de Churchill et de ses pinceaux, la grand place et son église, les boutiques et leurs chinoiseries pour touristes. Tout ce qu’il y a dans les guides, donc, mais rien de plus. La “chambre des loups” aurait-elle perdu son âme en côtoyant de trop près Funchal et ses lumières ?

Ensuite CABO GIRAO. Nous ne pouvions pas partir s’en y faire un tour et oui, ça vaut le coup d’œil. Pour la côte à perte de vue pour Funchal qui s’étend au loin comme une pieuvre géante, pour les jardins qui bordent la rive, dessinant, vus d’en haut d’étranges et élégantes courbes telles les lignes de Nazca, le mystère en moins. Le plancher de verre, surtout du folklore, on voit bien mieux en se penchant un peu au-dessus de la rambarde !

Enfin et pour finir, détour par RIBEIRO FRIO où nous ferons la balade de Balcoes. Elle est dans les nuages mais cette fois-ci pas de pluie. Et bien on ira quand même et on ne verra … RIEN. Mais la balade est sympa et nous avons pris un peu d’air frais avant de sauter dans notre avion, retour à la case départ et prêts pour d’autres aventures

BILAN : Madère, entre déception et enchantement, pourquoi ce titre ?

J’ai A-DO-RÉ les balades/randos, la variété des paysages, l’organisation des sentiers. C’est définitivement une île à aborder au rythme de la marche. En voiture, on se retrouve un tout petit peu trop vite au même point.

Rappel de notre classement rando : n°1 Pic Arieiro vers Pico Ruivo, n°2 Caldeirao Verde & Inferno, n°3 Bica da Cana & Pinaculo, n°4 la pointe de Sao Lourenço et n°5 25 Fontes et cascade do Risco

J’ai moins aimé les zones côtières, un peu trop rudes à mon goût, si austères parfois, la météo capricieuse qui dicte sa loi plus qu’ailleurs encore. Les villages m’ont souvent laissée de marbre. On y sent une vie agricole pas si lointaine, un peu endormie, un peu désuète.

Je n’ai pas aimé les faubourgs de Funchal qui colonisent en conquérants le moindre espace exploitable. Dans toute l’île, j’ai regretté la “touristication” à l’extrême au mépris des espaces naturels, les falaises cimentées à la va vite pour éviter les chutes de pierre, les ponts et tunnels à outrance, la domestication des cours d’eau à grands coups de murs de ciment qui coulent plus vite que les torrents. Madère va trop vite dans sa quête de visiteurs, elle y laisse des morceaux de son âme.

Enfin, et au risque de faire rugir dans les chaumières, je ne suis pas d’accord avec ce nom (très flatteur) d’île des fleurs. Oui, il y a beaucoup d’espèces, oui, il y a beaucoup de fleurs, loin de moi l’idée de le nier mais ni plus ni moins que dans d’autres endroits. En tout cas, ce n’est pas ça qui m’a frappée. Je trouve par contre son nom d’origine fort bien choisi : Madeira, en portugais, île boisée. On aurait pu dire île verte car c’est cela qui domine, le vert, des dizaines, des centaines de nuances de vert. Du vert prolifique, du vert qui comble les abîmes, qui coule des flancs des montagnes, qui s’accroche à la roche, suit à la trace les rivières, les levadas, part à l’assaut des sentiers.

Aux marcheurs, je dirais oui, allez, courez à Madère, c’est une île exceptionnelle.
A ceux qui ne veulent ou ne peuvent randonner, aux contemplatifs, je conseillerais plutôt les îles de la Méditerranée que je trouve personnellement plus coquettes et plus faciles d’abord.
Ce n’est que mon avis bien sûr, un avis parmi tant d’autres, jeté au forum (et non à l’eau) pour que chacun en fasse ce que bon lui semble.

Bons futurs voyages à tous !

C’est presqu’un reportage que vous nous avez offert ici. Avec des impressions personnelles bien utiles. Il est un fait que le marketing joue son rôle à fond et que titre" d’ile aux fleurs " est vendeur. Malheureusement j’ai déjà pu constater que la réalité est souvent différente des “pubs” que nous pouvons lire à propos des pays visités…et j’ai appris à éviter ces pièges ! Merci à vous lol57 de nous avoir fait partager vos impressions et nous voilà prévenus !! Je continue à préparer ce projet pour le printemps prochain en toute connaissance de cause : mon objectif est la rando et votre retour nous sera bien utile !
Bien cordialement

… de m’avoir suivie et bons préparatifs pour votre futur projet. Si votre objectif est la randonnée, nul doute, vous serez comblé pour peu que le temps soit avec vous mais ça, c’est une autre histoire.

Si vous avez des questions, même plus tard, n’hésitez pas, c’est avec plaisir que j’essaierai de vous répondre.

Bon weekend à vous !

La même impression que vous en tout point. Pour notre part,fais du 13 au 20 avril. Des cars de touristes,et l’ile aux fleurs qu’on n’a pas compris. Chez nous au pays basque il y en en a tout autant. Si vous ne faîtes pas de randonnées,allez vers d’autre îles. En plus la métèo était exécrable. Mais bons voyages pour tout les randonneurs.

Merci pour ce retour de votre voyage en avril. D’après ce que j’ai compris, le mois d’avril ne semble pas trop favorable question météo…et c’est justement la période que j’avais prévue. Vaut-il mieux programmer cette destination plutôt en mai ou juin, sachant que nous y allons pour les randonnées ? J’ai le choix pour les dates …alors si l’un d’entre vous peut m’éclaircir. D’avance merci

Bonjour , je me permet de répondre à votre message car je trouve que votre vision est un peu restrictive , mais chaque impression est différente.

Je n’ai pour ma part jamais connu d’embouteillage meme en périphérie de funchal
Certe pour les fleurs , vous n’etes pas tombé sur une bonne année , car comme un peu partout dans le monde , le temps est instable et nous avons environ 1 à 2 mois de retard sur le dévelloppement de la végétation

La ou je vais vous contredire complètement , c’est au niveau des vendeurs : Les personnes qui vendent sur les bords des routes ou les marchés sont des personnes qui travaillent tres dur et confectionnent leur artisanat et le vendent pas tres cher au vu du travail qui ne sont pas faites en chine

Le tourisme n’est vraiment pas tres abondant a madère et vous ne rencontrez jamais d’afflence sauf au marché de funchal le vendredi matin

Je respecte complètement votre opinion , mais je tenais à apporter ma vision sur quelques points

Madère n’est pas une ile ou la population cherche a tout prix à vider les poches des touristes et je trouve les villages tres typiques et préservés .

Funchal n’est vraiment pas représentatif de madère.

Je ne suis pas sûre que votre message s’adressait à moi mais je vais quand même vous répondre. Ma vision de Madère est certes personnelle mais je ne la pense pas restrictive, le terme ne me parait pas très adapté.

Pour les embouteillages, je vous assure les avoir vécus en direct, en essayant de traverser Funchal, venant de la zone hôtelière, peu avant 9h. A ce moment, de nombreux bus de tourisme stationnent devant les hôtels en bloquant la circulation sans doute pour attendre les clients en partance pour des excursions de groupe. Cela génère un fouillis durable et qui se répète tous les matins. Je n’ose imaginer ce que ça peut donner en pleine saison !

Pour les fleurs, je veux bien admettre que 2015 ne soit pas une bonne année :wink: mais vous ne pouvez nier que Madère a une dominante très … verte.

Concernant les vendeurs, je n’ai personnellement fait aucun commentaire et pour cause, je ne les ai que très peu fréquentés. Cependant, je n’ai pas trouvé le coût de la vie à Madère très élevé (pour les choses du quotidien).

Jamais d’affluence touristique !!! Vous n’étiez pas avec moi à la pointe St Laurent, à Monte ou au départ de la navette pour Rabaçal lors de notre passage sur le plateau. Certes, les touristes sont tous aux mêmes endroits et il y en a d’autres désertés mais malheureusement, pas toujours les plus sympa.

Je ne me suis pas permis de dire qu’à Madère on “cherchait à vider les poches des touristes”. J’ai juste mentionné le fait que l’île se tournait maintenant vers le tourisme comme ressource principale. Ce n’est pas un fait que j’ai inventé mais que j’ai appris lors de mes recherches préalables à mon voyage. J’ai par contre regretté, sur place cette fois ci, que cette nouvelle orientation économique amène à des stratégies d’aménagement et de constructions pas toujours judicieuses à mon goût.

Il y a eu, en France aussi, et je pense au sud-est, quelques dérapages de promoteurs trop ambitieux au début du développement des côtes. C’est bien dommage quand les richesses naturelles s’en trouvent amoindries.

Voilà, j’espère avoir rétabli un peu le sens de mes propos. Cela m’ennuie d’avoir été mal comprise. Madère est une très jolie île MAIS, ce n’est pas celle qu’on laisse deviner derrière les encarts publicitaires. Je vous remercie d’avoir apporté votre contribution à ce post ce qui a permis d’éclaircir ce point.

Bonsoir Domi,

“Vaut-il mieux programmer cette destination plutôt en mai ou juin, sachant que nous y allons pour les randonnées ? J’ai le choix pour les dates …alors si l’un d’entre vous peut m’éclaircir.”

Comment vous donner une réponse fiable, la météo est tellement capricieuse, les années se suivent et ne se ressemblent pas toujours !

Virginie nous dit que cette année, la floraison a du retard.
Fafah a eu du mauvais temps en avril et ce n’était pas magnifique non plus en mai.

Personnellement, ce serait à refaire, je partirais en juin mais, mais, mais … “nul n’est prophète en son pays” ! Choisissez vos dates et emportez casquette et veste de pluie :wink:

J’ai trouvé beaucoup de magnifiques endroits à Madère mais pas toujours ceux que j’attendais ! Nous revenons tout de même avec de chouettes souvenirs plein la tête et je regrette de vous sentir si déçue vis à vis de cette île qui est bien différente de l’idée qu’on s’en fait.

Je connais bien le pays basque, une très belle région, vous avez de la chance d’y habiter. Merci pour votre lecture et votre commentaire.

Bonne soirée

Je suis d´acord avec Virginie.
Les belles choses peuvent seulement être admirés par ceux qui sont capables de voir la beauté des choses. Je vous envoie ces images et vidéos car les images, ici présents dit plus que 50 pages intentionelement, écrites par quelqu’un qui est prédisposé à ternir la bonne image de Madère comme destination touristic, Ile qui est classé cette année comme la 6ème meilleure île du Monde et cela provoque jalousie à certains.

Voilá des Videos de L´Ile de Madére.
(copiez et colez le lien)
https://www.google.pt/search?q=ile+de+Madere&ie=utf-8&oe=utf-8&gws_rd=cr&ei=PQGDVcOlI4KM7QaN6ILQAw#q=ile+de+Madere&tbm=vid

Voilá des Images de l´Ile de Madère.
(copiez et colez le lien)
https://www.google.pt/search?q=ile+de+Madere&biw=1360&bih=657&tbm=isch&source=lnms&sa=X&ei=RAGDVeTHEYH07Aa3xIGAAQ&ved=0CAYQ_AUoAQ

Les images des LEVADAS á Madere
(copiez le Lien)
https://www.google.pt/search?q=Levadas+da+Ilha+da+Madeira&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=RAiDVY-5AYGe7gbqqILADw&ved=0CB8QsAQ&biw=1360&bih=657

Video .
https://www.google.pt/search?q=ile+de+Madere&biw=1360&bih=657&tbm=vid&source=lnms&sa=X&ei=-QiDVdmHF_Pe7AbyjIHQCw&ved=0CAkQ_AUoAw&dpr=1#tbm=vid&q=levadas+da+madeira

Bonsoir lol57 , c’est bien à vous qu’était destiné mon message ,
je trouve tres dommage que les commentaires laissés sur ce forums soit fait par des personnes qui sont stationnés dans le grand centre hotellier de funchal , qui pour la plupart ne louent pas de voiture et fassent uniquement les découvertes dictées par leur bouquins

Ne prenez pas mal ce que je dis lá , seulement ce n’est pas comme cela que vous apprécierez madère

Je le redirais jamais assez , mais funchal , son béton et ses hotels ne sont absolument pas représentatifs de madère

Vous avez fait les randos les plus connues ( pas forcément les plus belles ) donc vous avez rencontré plein de monde car c’est là que vont tous les clients des hotels

Il n’y a pas plus de tourisme ici en juillet /aout que maintenant , la saison ici dure de mars à octobre

Du mois de mai au mois d’octobre , toutes les routes et chemis sont bordés de fleurs sauvages d’une beautée sans pareille , l’ile est verte certe mais aussi tres tres fleurie .

Le temps est idéal du mois d’avril au mois de septembre.

Il me semble que cette année , même dans le sud de la france d’ou je suis originaire , le temps est capricieux .

Personne ne peut promettre le soleil et les fleurs , car heureusement la nature est incontrolable

La meilleure façon pour découvrir madère est de louer une voiture , et partir a la découverte, demander aux locaux ( ou aux résidents sur les forums ou réseaux sociaux ) les bonnes visites et adresses

De quoi voullez vous que la population vive chere madame ?
Du chomage et des aides sociales ? Elles sont presque inexistantes ici , la banane ne suffit pas à nourrir tout le monde, que leur reste t il ?

Je pense ne pas etre la seule sur ce forum à dire que je suis disponible pour toute demande de renseignements sur madère , vivant ici depuis plusieurs année et travaillant dans le tourisme, donc , demandez en amont évite beaucoup de déceptions et de vacances en demi teintes

Bonnes vacances

1 « J'aime »

Bonsoir,

je suis surprise par une telle agressivité.
j’ai titré mon récit : entre déception et ENCHANTEMENT.
Je l’ai illustré de jolies photos.
j’ai raconté combien les randonnées m’ont séduites.

N’ai- je donc pas le droit d’émettre quelques réserves ?
mon intention n’est nullement de dénigrer Madere et j’ai encouragé les randonneurs à découvrir cette île magnifique.

un peu d’objectivité ne nuirait pas à votre plaidoyé ! Le paradis n’existe pas sur cette terre la beauté peut très bien côtoyer quelques éléments moins séduisants …

La preuve, vous dites que je n’ai pas loué de voiture alors que je mentionne le contraire dans mon premier message !

Vous dites que mon voyage était mal préparé, vous ignorez les longues heures de lecture que j’ai préalablement passé sur les forums ou divers blog !

Les randos que j’ai faites sont toutes magnifiques, il n’y a que la première où nous avons rencontré du monde ! Relisez si vous ne me croyez pas …

Je n’ai rien contre le tourisme, j’en profite, je suis une touriste mais je regrette les choix que cela implique parfois.

je vous ai manifestement blessée et je le regrette mais je regrette aussi l’agressivité et le manque d’honnêteté de vos propos. Non, vous n’avez pas du lire mon retour sinon, vous sauriez que je suis revenue ravie de mes vacances à Madere.

Madame , je ne pense pas vous avoir agressé , je pense surtout que vous devriez relire mon post qui ne s’adressait pas uniquement à vous lorsque je donne des conseils , ils sont pour les lecteurs en général pas uniquement pour vous qui de toute façon n’en avez pas besoin puisque vos vacances sont terminées

Je ne vous ai personnellement jamais parlé de jalousie , je pense que vous mélangez les publications , et vous pourrez me dire en MP ou je vous ai agressé s’il vous plait ?

Le paradis n’existe pas pour vous , mais si vous viviez sur place , si vous aviez cottoyé des locaux … vous sauriez qu’on s’y approche beaucoup , c’est peut etre une des raison pour laquelle de plus en plus de personnes viennent s’y installer

Des structures touristique : s’il n’y en avait pas , on le repprocherait , et c’est vraiment centré sur funchal et sa périphérie

Vous vous sentez agressé par mes propos , je ne comprend pas pourquoi vous auriez le droit de dire ce que vous pensez , et votre opinion , mais personne n’a le droit de s’exprimer derrière vous ?
C’est un forum de discution apres tout

Et une fois de plus , je vous invite en MP a me transmettre les parties agressives de mon post

Bonne route

Pourquoi donc répondre en MP quand vous m’interrogez publiquement ?

l’agression est dans votre ton et aussi dans cette manière que vous avez de me prêter des faits et des propos qui ne m’appartiennent pas.

Encore une fois, vous n’avez pas, ou mal, lu mon récit.

J’arrête ici cet échange n’ayant rien de constructif pour personne il me semble.

Bonsoir à vous

meri a vous pour es preisions qui me sont utiles pour preparer notre sejour en juillet . pouvez vous me dire quel a ete votre programme des jours suivants et nous donner les precisions qui pourraient nous ete utiles. un grand merci

Bonjour,

Voici le résumé de notre programme sur 7 jours

Jour 1 : Funchal -> Curral das Freiras -> Rando Ponta de Sao Lourenço -> Porto da Cruz -> Portela -> retour Funchal
Jour 2 : Rando Pico Arieiro -> Achada da Teixeira
Jour 3 : Funchal -> Encumeada -> Sao Vicente -> Seixal -> Porto Moniz -> route ER 110 et rando Bica da Cana à Pinnaculo -> retour Funchal
Jour 4 : Funchal -> Santana -> rando Caldeirao Verde & Inferno -> route vers Sao Jorge, Boaventura, Ponta Delgada et retour à Funchal via Sao Vicente
Jour 5 : Visite de Funchal
Jour 6 : Funchal -> Ponta do Sol -> Jardim do Mare -> route ER223 -> Ponta da Pargo -> route ER 110 et rando des 25 Fontes et Risco puis retour sur Funchal
Jour 7 : Funchal -> Camara do Lobos -> Cabo Girao -> Balade Balcoes et route pour l’aéroport en fin d’après-midi

Pour plus de précisions, je ne sais trop quoi vous dire car j’ai déjà mis pas mal de choses dans mon carnet mais si vous avez des questions précises, n’hésitez pas !

Bon futur séjour

bonjour,
j’ai pris aujourd’hui, le temps de lire votre compte rendu…( que vous m’avez envoyé en lien en message privé)
Il y a pas mal de choses qui m’étonne. Je trouve que parfois il y a des contradictions! comme par exemple, vous parlez du fait que trop de choses sont amménagées pour le tourisme et vous regrettez ailleurs qu’il n’y ai pas de wc sur les lévadas…???
vous parlez également de manque de trotoirs…je ne me suis pas encore rendue a Madère( c’est pour le mois de Septembre), mais très franchement, est ce vraiment le genre de “détails” que l’on relève lors de visites? Est ce que vous réalisez que vous parlez d’une ile qui est en plein développement et non d’un centre ville piéton ?
Vous parlez du fait que l’ile n’est pas aussi fleurie qu’il l’est dit, mais que le vert domine!!.. Alors là… je penses que les gens qui ont aimé votre commentaire, n’on pas vraiment pris le temps de vous lire!! j’ai vu enormément de photos, ma soeur y est allé 3 fois avec elle aussi une multitude de photos je n’ai jamais vu autant de fleurs dans la nature!! et savez vous que les fleurs…ont des tiges verte, des feuilles vertes ??
Votre récit est certe bien tourné, mais aussi, parfois assez dénigrant. Vous parlez aussi de lieux de désolation avec des arbres morts!?
Je trouve le fait d’avoir retenu ce genre de choses malgrés tout ce qu’il peut y avoir de magnifique, très NEGATIF!
Donc, merci quand même d’avoir partagé vos impréssions sur votre séjour, heureusement que les avis son propres a chaqu’un, donc laissez les gens qui ne sont pas de votre avis, le faire aussi.
pour les personnes qui veulent venir sur l’ile ( comme moi) il est bien de ne pas venir avec déjà un regard négatif sur de tels détails.
K

BonjourKarlinette,Ns sommes rentrés de Madère le 28 juin après 1 semaine sur place et avons encore des images de fleurs plein les yeux. Beaucoup d’agapanthes bleues et blanches et d’hortensias tout le long des routes. Nous avons réservé 4 hotels différents et loué une voiture et ns avons pu profiter de toutes les routes OUI Il y a des tunnels et des routes coupées, mais il faut bien faire des travaux d’entretien si on veut les reprendre dans quelque temps. Faites les piscines naturelles , pas nettoyées et oui, mais elles sont naturelles… sinon aussi très agréable les piscines aménagées de Porto Moniz 1,50 euro l’entrée, 1,50 euro le transat et 1.50le parasol pour la journée c’est pas cher et on se baigne dans l’eau de mer. Sinon les habitants de l’île sont très gentils. nous n’avons pas randonné car pas bien équipés, mais beaucoup de parcours à faire . Lévadas pas faciles à trouver, à faire bien guidés, surement superbes. N pas aller à Madère pour les plages, il n’y en a pas.
Bon séjour là bas. Je reste à votre disposition pour vous en dire plus.

bonsoir

je prepare un voyage à madere pour mars 2016 ,10 jours
si vous avez des conseils à me donner ,j ai trouvé un gite à estreido da calheta (casas serenas ) ,cela me parrait serieux ,maintenant je recherche à l est mais pas à funchal ,si vous avez des adresses
si il y a des choses à ne poas faire

merci pour vos renseignements
manou41

Manou411…
moi aussi j ai reservé pour Septelbre a Casas serenas.Je vous donerais mes impressions a mon rerour vu que j y vais avant vous :wink:
K.

Oui fin juin nous avons vu toutes les agapanthes fleuries et encore en boutons pour juillet. Je pense que les visiteurs de mai n’ont pas eu ce bonheur. Des montagnes et des routes bleues et blanches . Nous sommes restés 1 semaine. Pour nous suffisant car ns n’avons pas randonné. Ns avons fait beaucoup de voiture, mais les routes bien que très sinueuses ne sont pas dangereuses. Ds les villages, Parkings payants. Attention, mettre la monnaie. Ns avons écopé une amende pour 5 mn de visite. Sinon à l’est ns étions à l’hotel Jardim do Mar ds le village du même nom. Simple mais très bien. Une petite piscine. 55 EUROS la nuit petit déjeuner compris. nS sommes restés deux nuits, de façon à sillonner t à revenir le soir sans trop de kms. 2nuits aussi à hotel Salgueiro à Porto Moniz dans le Nord auprès des piscines. On s’est posé 2 jours après pas mal de kms et ça fait du bien. 45 EUros la nuit avec petit déjeuner.
1 NUIT à Cabana Sao Gorge dans un bungalow 40 euros avec P Déjeuner. Ns avons trouvé bien, mais bcoup critiquent ds Booking.com.Je conseille de dormir ds plusieurs endroits . Monte est très touristique , mais à voir. Santana aussi. Il y a de jolies maisons typiques près de la ville et on évite les cars de touristes. Peut être choisir hotel ou maison d’hotes avec piscine. Je regrette qd même de ne pas avoir marché plus, mais conseille cette île. Ne ratez pas l’espadon ou autre poisson à la banane un pur délice. Je ne mange jamais de banane en France et à Madère J’en mangeais 1 a 2 ts les jours. Ce serait peut être bien de partir au moment dela fête des fleurs mais si la végétation a du retard alors…Je compare Madère à une mini île de la Réunion et c’est un compliment. Au plaisir de vous lire.

bonsoir pascoual

vous dormez qu à un seul endroit
,je vous recontacterai apres votre séjour ,et vous poserai surement des questions

bon voyage et merci d avance
manou 41

Bonjour,

je suis partie à Madère du 25 avril au 2 mai 2015 et j’ai créé une page de blog où j’en fais un compte rendu :

http://blogd1voyageuse.blogspot.fr/2015/06/madere-lile-aux-fleurs.html

Cette île est étonnante car justement elle n’est pas totalement tournée vers le tourisme ce qui lui donne un véritable aspect authentique.

Les chemins de randonnées sont bien aménagés au niveau sécuritaire mais le balisage n’est pas toujours très clair. Mais avec le guide du rother et le nombres de personnes sur les sentiers, aucun risque de ce perdre.

Nous avons passé 2 nuits à Funchal puis nous avons loué une voiture pour faire le tour de l’île d’est en ouest. C’est très pratique de faire cela car nous pouvons voir les différents villages typiques (santana, porto moniz avec les piscines naturelles…) et être proche des sentiers de rando pour marcher tôt le matin.

Si vous avez des questions pour votre organisation de voyage n’hésitez pas.

Bon séjour à Madère

Bonjour Karlinette,

Je réponds un peu tardivement à votre message (j’étais en voyage avec une connexion internet assez capricieuse). Pour répondre à votre étonnement et à votre perplexité, il me faut préciser certains points.

Vous dites "Je trouve que parfois il y a des contradictions! comme par exemple, vous parlez du fait que trop de choses sont amménagées pour le tourisme et vous regrettez ailleurs qu’il n’y ai pas de wc sur les lévadas…??? "

Je ne pense pas qu’on puisse vraiment parler de contradiction. Lorsque je déplore l’excès d’aménagement, je pense surtout au béton un peu trop présent à mon goût et que je trouve disgracieux mais cet avis est bien sûr personnel. Pour les toilettes, jamais je n’ai souhaité leur installation sur les levadas (sur un chemin de 80cm de large avec d’un côté le vide, de l’autre la paroi rocheuse, ce serait d’ailleurs tout-à-fait impossible) mais j’ai voulu attirer l’attention des visiteurs et peut-être plus particulièrement des visiteuses afin qu’ils et elles prennent leurs dispositions autant que possible. J’ai assisté à quelques scènes cocasses et je ne parle pas des mouchoirs en papier sales qui trainent ça et là et souillent des sites par ailleurs somptueux. A bon entendeur …

Vous dites : "vous parlez également de manque de trotoirs…je ne me suis pas encore rendue a Madère( c’est pour le mois de Septembre), mais très franchement, est ce vraiment le genre de “détails” que l’on relève lors de visites?"

Oui, c’est le genre de “détail”, comme vous les appelez, qu’il est utile de mentionner dans un carnet de voyage destiné à de futurs voyageurs. Imaginez une famille avec de jeunes enfants, une poussette … j’aime autant qu’ils soient avertis que sur un parcours précis, il existe un danger afin qu’ils redoublent de vigilance ou choisissent un autre itinéraire. Personnellement, trottoir ou pas, je m’en fiche. Pour d’autres, ce sera peut-être différent. J’ai été une maman avec des petits (même s’ils ont grandi maintenant) et je garde des réflexes de maman.

Vous dites encore : "Vous parlez du fait que l’ile n’est pas aussi fleurie qu’il l’est dit, mais que le vert domine!!.. Alors là… je penses que les gens qui ont aimé votre commentaire, n’on pas vraiment pris le temps de vous lire!! j’ai vu enormément de photos, ma soeur y est allé 3 fois avec elle aussi une multitude de photos je n’ai jamais vu autant de fleurs dans la nature!! et savez vous que les fleurs…ont des tiges verte, des feuilles vertes ??"

Eh bien Karlinette, je vais vous rassurer, bien que n’étant pas botaniste, je savais que les fleurs ont des feuilles et des tiges … vertes ! Encore une fois, mon but n’est pas de dire qu’il n’y a pas de fleurs à Madère mais de souligner qu’à certaines périodes, elles dominent beaucoup moins. Ceci pour, toujours et encore, aider les futurs voyageurs à mieux cibler leur période de voyage selon leur désidérata. J’ai trouvé, fin mai dernier suite à mon séjour, que le vert dominait à Madère mais libre à vous (qui n’avez pas encore mis les pieds dans l’île mais qui avez vu beaucoup de photos) de penser le contraire.

Je vous trouve particulièrement injuste quand vous écrivez : "Votre récit est certe bien tourné, mais aussi, parfois assez dénigrant. Vous parlez aussi de lieux de désolation avec des arbres morts!? Je trouve le fait d’avoir retenu ce genre de choses malgrés tout ce qu’il peut y avoir de magnifique, très NEGATIF!"

Dans mon récit, j’ai parlé de quelques déceptions et de beaucoup d’émerveillement. Pourquoi ne retenir que la partie négative, loin d’être majoritaire ? Quant aux zones dévastées par des incendies, elles existent, c’est un fait et si je les ai mentionnées c’est qu’elles m’ont beaucoup impressionnée.

Vous concluez en disant : " laissez les gens qui ne sont pas de votre avis, le faire aussi.pour les personnes qui veulent venir sur l’ile ( comme moi) il est bien de ne pas venir avec déjà un regard négatif sur de tels détails."

Laissez moi à mon tour conclure en rappelant qu’un forum est un espace d’échange et de liberté d’expression. C’est donner bien trop d’importance à mon récit que de l’accuser d’empêcher les gens de se faire leur propre avis. Je regrette que ce “côté négatif” vous ait pu gâcher vos préparatifs. Je pensais sincèrement, en vous communiquant le lien de ce carnet qu’il pourrait vous aider mais vous étiez avertie avant même sa lecture puisqu’il s’intitule : entre déception et enchantement. Pour ne pas connaître mes déceptions qui ne seront pas forcément les vôtres, il suffisait juste de ne pas le lire.

Pour ma part, je continue de penser qu’un récit réaliste avec du pour et du contre (quand il existe bien sûr) est plus utile aux forumeurs qu’un retour idéalisé où toute aspérité est gommée. Je vous remercie cependant d’avoir trouvé ce carnet “bien tourné” (puisque c’est l’unique qualité que vous lui trouvez) et vous souhaite un excellent séjour à venir à Madère :slight_smile:

Cordialement

je pars le 31 Août 2015 à Funchal ; je ne fais pas de randonnées mais j’ai bien apprécié votre compte rendu car même en séjournant à l’hôtel je peux bien préparer mes vacances grâce à vos commentaires. merci encore

… pour avoir pris le temps et la peine de m’écrire ce sympathique message. Le but principal d’un carnet sur un forum est d’apporter des renseignements qui pourront être utiles à de futurs voyageurs et je commençais à douter de l’utilité de ma démarche … j’ai donc apprécié à sa juste mesure votre commentaire :wink:

Bon séjour à vous sur cette très belle île, le départ approche !
Cordialement, Laure

je tenais à vous répondre car j’ai lu certains commentaires négatifs qui vous ont été apportés que je ne partage pas. Vous nous avez fait vivre votre semaine à madère, très bien écrit et accompagné de belles photos bravo ! vous nous avez fait part de vos points positifs et négatifs (à adapter en fonction de chacun ). c’est l’intérêt du partage. Je pars 8 jours avec ma fille près de Funchal ; on prévoit des vacances de paresseuses !!! (hôtel Raga); lorsque que je voyage j’aime découvrir l’histoire et la culture d’un pays, … nous ne sommes pas des sportives !! mais nous aimons et respectons la nature (la fête aussi!) .Vous voyez nous n’allons pas faire les mêmes choses que vous et pourtant grâce à votre récit je vais préparer ma semaine de vacances et sûrement découvrir d’autres choses sur place. Donc continuez à nous raconter vos voyages. C’est brillant , encore bravo

nous envisageons de partir 15 jours en aout mais vu vos commentaires je comence à desenchanter

nous revenons de l’ile de la réunion et je pensais trouver un peu de l’ile que j’ai adoré
heidi

bonsoir Heidi,
je ne connais pas l’île de la réunion (mais l’île Maurice); j’ai passé une semaine délicieuse à Madère - cette île est très belle; si vous aimez la marche vous ne serez sincèrement pas déçu. Je n’ai pas fait beaucoup d’excursions mais j’ai partagé avec des vacanciers qui ont beaucoup visité l’île et tout est très beau. j’ai eu vraiment beau temps; cependant il ne faut pas penser à se baigner dans la mer ; il n’y a pas de plage; je ne pense pas que vous retrouverez le décor de l’île de la réunion (bien que je ne connais pas cette île) J’étais à Funchal et par moment certains endroits me faisaient penser à certaines îles de la grèce (beaucoup de maisons en haut des collines).

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