Retour sur séjour à Madère

Forum Madère

Bonjour,

Je vous livre ici le canevas de mon séjour sur l’archipel de Madère et quelques conseils en espérant qu’il vous seront utiles comme d’autres ont pu l’être pour moi auparavant.

Guides : Petit Futé Madère 2008/2009 ; guide Rother sur les 50 plus belles randonnées de Madère (édition 2008), Guide Michelin du Portugal, sites Internet de certaines communes de Madère, sites Internet dédiés au tourisme à Madère et le site du routard bien sûr.

Vol : Départ de ROISSY, un samedi, sur la compagnie SATA International pour une liaison directe Paris – Funchal (départ prévu à 18 h 25 heure de Paris arrivée prévue à 21 h 05) réservée et payée par internet. Malheureusement, le vol a été retardé de trois heures au départ pour cause de brouillard.

Voiture de location 1 (prise à l’aéroport et rendue à Funchal) : Rodavante. Sérieux, ils font un vrai état des lieux des véhicules. Le réservoir est rempli au quart. Vous pouvez laisser la caution en cash ou en laissant votre empreinte bancaire : 400 € (pour l’empreinte, il faudra venir récupérer le double de l’empreinte au bureau Rodavante avant de repartir). Modèle : Clio III 1.2 16 V très confortable mais bien à la peine sur certaines routes et notamment les côtes sur la voie rapide.

Logement 1 : Estalagem a Quinta, Santo da Serra (800 mètres d’altitude). Très sympathique, la gestionnaire parle bien français. Très tranquille et bien tenu, c’est une base intéressante pour accéder aux randos de l’est et du Sud ainsi qu’à Funchal. La restauration est satisfaisante : cuisine simple, plats copieux, goûteux et efforts dans la variété de ce qui est proposé le matin. Il y a une piscine sympa, abritée du vent par des murs et fréquentée par personne au moment de mon séjour (première quinzaine juillet) De plus dans le centre de Santo da Serra, vous trouverez une boulangerie, une supérette, une pharmacie et des taxis. Bien sûr, il présente quelques petits défauts : un peu humide (odeur de moisi dans la chambre), bruyant si des gens indélicats ne font pas un peu attention, accès à la chambre (vous ne pouvez accéder à votre chambre sans que l’on vous ouvre), employées inégalement compétentes et sympathiques MAIS c’est une adresse que j’ai bien apprécié.

Jour 1 : Direction péninsule de São Lourenço : baignade matinale à la plage de Prainha : belle plage de sable noir coincée entre deux falaises, qui se remplit à partir de 10 h 30/11 h 00. Elle est sûre d’un point de vue de la sécurité (pas de grandes vagues et pente douce) et convient donc à tous. Montée à la chapelle / ermitage Nossa Senhora de Piedade (très belle vue). Mirador de Ponta do Rosto (très belle vues également sur les falaises au nord de la péninsule).
Randonnée n°12 du guide Rother : « Presqu’île de Sao Lourenço ». Temps de la rando : 2 h 20 avec de nombreuses petites haltes. Soleil très mordant, la chaleur est atténuée par le vent. Paysages spectaculaires. Un classique à ne pas rater même si c’est assez fréquenté. A éviter aux heures les plus chaudes.
Visite du musée de la baleine à Caniçal : petite structure, assez intéressant, il retrace l’histoire de la chasse à la baleine qui ne fut arrêtée qu’au cours des années 80.
Mirador Francisco Alvares Nobrega : très belle vue de Machico.

Jour 2 : Camacha. Randonnée n°10 : « A travers la vallée de Porto Novo » : 2 h 15 (allée et retour) difficultés d’orientation dans les parties habitées, intérêt moyen. Retour à Camacha en stop. Puis transfert à Ribeiro Serrao, Paso de Poiso puis prendre la route en direction de Ribeiro J. Gonçalves. Au bout de 4 kilomètres, une piste traverse obliquement la route. Randonnée n°23 : « Pico do Suna » : difficile de retrouver les indications du guide Rother sur le terrain. Bancs de brouillard puis passages ensoleillés. Lorsqu’il n’y a pas de vent, il fait plutôt lourd. Aucun randonneur croisé en chemin.
Temps : 1 h 30 (allée et retour). Ancienne tour de vigie au bout de la rando. On voit en partie le rocher de l’Aigle mais la vue est quelque peu bouchée par la végétation. Ce n’est pas une randonnée incontournable.

Jour 3 : Paso da Poiso, Ribeiro Frio. Rando n°18 du guide Rother : « Le balcon de Ribeiro frio ». Itinéraire court (30 min) et intéressant ; superbes vues. Pas trop fréquenté avant 10 h 00 le matin. Faja Grande de B., direction centrale hydroélectrique. Piste de plusieurs Km de long pour accéder à la centrale ; piste en mauvais état dans la première moitié. On s’est garés à mi-chemin. Randonnée n°21 : « Faja da Nogueira 1 ». Temps : 4 h 00 (sans le tronçon de piste : 2 h 45). Très intéressante. Plusieurs passages offrant de belles vues. Quelques tunnels. Végétation foisonnante. Au bout, sympathique gorge traversée par un petit pont. Randonnée très peu fréquentée du moins le matin.
Faial (centre ancien, église, fortin, port avec vue sur les orgues basaltiques : possibilité de baignade). S. Roque do Faial, Puerto Cruz (bord de mer, très belle piscine en bord de mer quasiment déserte à partir de 18 h 30 / 19 h 00).

Jour 4 : FUNCHAL (parking près du télécabine pratique et pas trop cher). Télécabine jusqu’à Monte : église Nossa Senhora do Monte, Quinta Belo Monte. Jardins municipaux (« Leite Monteiro ») : tous trois intéressants. Je n’ai pas trouvé les Jardins de l’Empereur. Puis Jardins Tropical Monte Palace : un peu déçu. Assez cher. Très fréquenté. Parfois kitch, il vaut surtout pour la collection de sculptures d’artistes du Zimbabwe. Mais c’est un jugement a posteriori après avoir vu le jardin botanique beaucoup plus intéressant.
Redescente à pied en bord de mer. Visite du Fort Tiago, un des vestiges du système de défense de Funchal contre la piraterie notamment. Sympathique. Jolies vues sur Funchal. Mais ne vous attendez pas au MOMA en allant voir le « musée d’art contemporain » que contient le fort. Une vingtaine d’œuvres seulement qui ne sont pas forcément contemporaines…un peu bric à brac quand ce ne sont pas des croûtes, mais c’est gratuit ! Autre musée : celui militaire ; Je m’attendais à des explications sur le système de défense de Funchal par exemple. Déception : une quinzaine de mitrailleuses ou de fusils d’époques différentes. Également gratuit.

Jour 5 : FUNCHAL (tout à pied) : cathédrale de Sé, statue de Zarco, centre ancien, front de mer, port de plaisance, fort Sao Lourenço, Parc Santa Catarina, Casino. Puis Quinta Magnolia et son parc mais c’est privé et donc pas possible d’y accéder, transfert au Fort do Pico : superbes vues sur Funchal. Passage devant le couvent et église Santa Clara. Visite du Museu Dr Frederico de Freitas (azulejos, maison de F. de Freitas : attention pas possible de photographier ni de filmer) : très intéressant et bien fait. Très peu fréquenté. Puis église San Pedro, Université de Madère, place de la mairie, marché des travailleurs.
Ponta do Garajau : mirador du Cristo Rei : ça vaut le détour.

Jour 6 : Route en direction de Paso de Poiso, puis direction Monte mais après quelques kilomètres prendre la ER 201. Terreiro da Luta (étonnante colonne surmontée d’une sculpture représentant la Vierge, belvédère), Curral dos Romeiros et son stade de foot puis à FUNCHAL : Jardin botanique et jardins aux oiseaux : superbe. Bien mieux je trouve que les Jardins Tropical Monte Palace et bien moins cher. Redescente à Funchal. Visite du Madeira Story Center : très bien fait je trouve, ludique et pédagogique pour tout savoir sur l’histoire de Madère. Puis Jardin Mirador de la Vila Guida (pas évident à trouver) dans la partie est de la ville. Pailhero Gardens. Retour dans le centre, visite de la partie Ouest de la ville : Pico dos Barcelos, San Antonio, puis église San Martinho.

Jour 7 : Eira do Serrado : belvédère impressionnant. Vues sur la vallée des religieuses. Beaucoup, beaucoup de touristes mais ça vaut le détour. Il faut aller tôt pour ne pas croiser les cars sur ces routes très étroites. Redescente à Funchal, route de bord de met. Camara de Lobos : très sympathique bourgade (églises, jetée et petit port de pêche, mirador de Torre) ; puis Estreito de Camara et Quinta Grande au Cabo Girao : très très impressionnant surtout que je trouve la rambarde assez basse pour moi (1 m 92).
Direction Ribeira Brava mais juste avant prendre direction hameau de Fontes. Randonnée n°5 : « Fontes » : chemin large et confortable, beaucoup de vent et bancs de brouillard sur le haut du parcours. Indications du guide un peu justes et qui ne correspondent pas toujours à la réalité sur le terrain (ils ont pris des repères qui peuvent changer dans le temps comme des clôtures à vaches !). Je n’ai pas trouvé le chemin du retour indiqué sur le guide mais fait au jugé donc pas d’indications de temps sur la rando indiquée à vous donner mais environ 2 heures 30 min.

Jour 8 : Montée au Pico do Arieiro. Mirador de Juncal à droite du parking du Pico. Randonnée n°30 : « Du Pico do Arieiro vers le Pico Ruivo » + n°29 : « Vers le Pico Ruivo en passant par l’Achada do Teixeira » + redescente sur Santana. Randonnée extraordinaire. Très aménagée et sécurisée, elle peut être faite même par ceux pas très à l’aise avec la sensation de vertige (si c’est pas un vertige bloquant !). La plupart des randonneurs la réalisent dans le sens Arieiro vers Ruivo, comme l’indique le guide donc. Le plus impressionnant est surtout le premier tiers, à flanc de falaise ou sur des crêtes. Fabuleux parcours. L’ensemble est assez physique. Fréquenté mais pas de manière exagérée. Temps total : 6 heures 30 min pour arriver à Santana depuis Pico Arieiro. Après l’Homem em Pé et le belvédère de Achada do Teixeira, c’est parfois un peu pénible de se frayer un chemin dans les bruyères arborescentes et le chemin est beaucoup moins fréquenté ; en fait, je trouve que l’on peut se dispenser de ce tronçon jusqu’à Santana. Retour au parking du Pico de Arieiro en taxi pour récupérer la voiture (négocié à 40 € mais ça en valait la peine).

Jour 9 : Randonnée n°31 : « Du Poço da Neve à travers le Parque Ecologico » : un peu difficile de trouver le bon chemin au début. Le chemin est taillé à travers les bruyères arborescentes ; il y a pas mal de moustiques. On a pas beaucoup de vue et la végétation envahit le chemin par endroits. L’ensemble donne une impression de manque d’entretien. Arrivé au point le plus bas (300 mètres de dénivelé négatif) mauvaise surprise : le chemin de retour est complètement envahi par les bruyères. Après un essai infructueux, il a fallu se résoudre à revenir par le même chemin. Dommage. Temps : 1 h 50 (allée et retour).
Faial, Santana, Sao Jorge, randonnée n°26 : « Chemin côtier de Sao Jorge » mais seulement depuis le parking près de la plage. Temps : 45 minutes, randonnée rafraîchissante avec possibilité de se baigner au bout ; transfert à Arco de San Jorge, puis Boaventura.

Logement 2 : Solar de Boaventura. Très soigneusement décoré, très tranquille. L’ambiance est légèrement guindée. La cuisine du restaurant est assez bonne mais la présentation est un peu prétentieuse par rapport au contenu. Le service n’est pas à la hauteur (serveuses qui s’engueulent devant les clients, nombreuses erreurs ou oublis…) ; salle de restaurant sombre à l’intérieur. Pas de télé dans les chambres (c’est pas un défaut en soi mais vaut mieux le savoir pour les inconditionnels et puis c’est aussi intéressant de regarder ce que regardent les gens du pays et notamment les informations locales).

Puis retour à Santana. Tentative au Parque Tematico. Mais cela donne une impression d’usine (parking énorme, tourniquets à l’entrée, plein de caméras de surveillance…) de plus il est interdit de prendre des photos. Un écran à l’entrée livre des images de ce qu’il y a à l’intérieur ; on a laissé tomber car ça ressemble à un Disney Land sauce madère et c’est assez cher.
Toujours à Santana : Quebrada Grande, télécabine au bout de la route (intéressantes vues) ; mirador dans l’enceinte de la Quinta do Furao : il faut entrer dans l’enceinte de l’hôtel et se garer devant celui-ci puis on peut faire le tour de l’immeuble depuis ce parking pour arriver au mirador. Retour : arrêt au lieu dit « Cabanas » : chaumières typiques madériennes. Mirador d’Arco Pequeno.

Jour 10 : Santana, route pour Pico Ruivo et arrêt au Rancho Madeirense. Randonnée n°27 : « Caldeirao Verde ». 35 minutes entre le rancho Madeirense et Queimadas. Chemin plat, large, encadré de chaque côté par une barrière en bois. Croisé personne. Puis chemin du Caldeirao Verde à proprement parler. Époustouflant. Passages vertigineux. En fait c’est plus le chemin qui vaut la randonnée que le Caldeirao Verde en lui-même car il n’y avait aucune cascade mi-juillet. Premiers sur place à 11 h 00 mais flots très importants de randonneurs au retour ; difficile de se croiser à certains endroits. Je conseille donc de venir tôt le matin, c’est-à-dire commencer à Queimadas vers 9 h 00. Attention aux tunnels un peu bas par endroits ; je me suis ouvert le cuir chevelu à un endroit. Heureusement, l’eau fraîche de la levada est un bon cautérisant à portée de main. Temps allée et retour : 3 h 40 min depuis le Rancho Madeirense. Il est possible mais fortement déconseillé de continuer au delà du Caldeirao Verde en direction de celui d’Inferno. L’itinéraire n’est plus sécurisé. J’ai entendu parler à ce propos par les locaux du décès d’une dame quelques semaines auparavant suite à une chute sur le chemin vers le Caldeirao do Inferno (témoignage dans un post dans le forum du routard d’un proche de la victime). Remarque : un tronçon de 6/8 mètres à perdu sa sécurisation suite à une chute de pierres rendant assez exposé ce court passage mais je pense que les autorités vont vite réparer. Par ailleurs, évitez les gros sacs à dos.
Malheureusement, on continue de voir des gens en espadrilles faire ce genre de chemins ou accompagnés de très jeunes enfants. Ce n’est pas recommandable. Possibilité de se restaurer au snack-bar à proximité du Rancho Madeirense (ça paye pas de mine mais c’est assez bon et très tranquille).
Visite d’Ilha, mirador d’Eiras, puis Achada do Machedo et redescente sur Santana. Sao Jorge : point de vue dit La Vigie et phare de Sao Jorge. Boavetura puis direction Ponta Delgada, mirador au niveau d’un restaurant en bord de mer. Retour à Boaventura.

Jour 11 : Ponta Delgada. Sao Vicente. L’ancienne route nord est empruntable mais gare à la chute de pierres sur les toits des voitures ; néanmoins, c’est très impressionnant et intéressant de parcourir cette route en sens unique la plupart du temps. Mirador de Lombo : vue sur l’Ilhéu das Ceroulas. Puis tronçon de route nord fermé. Un pan entier de falaise s’est écroulé sur 80 mètres emportant avec elle une partie de l’ancienne route au niveau d’une grande cascade (visible depuis Véu de Noiva juste à la sortie d’un tunnel donc n’allez pas trop vite !). Seixal : port, piscine naturelle. Baignade sur la plage de Seixal très agréable et peu fréquentée le matin.
Ribeira da Janela : front de mer, vues sur les Ilhéus da Ribeira da Janela. Porto Moniz : piscines naturelles …très joli mais complètement bondé. Direction Lamaceiros (Porto Moniz) : mirador avec une vue splendide sur Porto Moniz. Réservoir d’eau de Junqueira. Randonnée n°50 : « De Lamaceiros dans la gorge de la Ribeira da Janela ». Temps allée et retour : 3 h 05. Quelques randonneurs seulement. Passages exposés sécurisés même si c’est plus « bricolé » qu’à Caldeirao Verde. La rando vaut plus pour le chemin que pour ce qu’il y a au bout. 2 tunnels pénibles à traverser sur un chemin étroit et parfois inondé (grands gabarits attention).
Retour à Porto Moniz, puis à Ribeira da Janela pour prendre ER 209 menant à Paul da Serra. Arrêt à la maison forestière de Fanal au bout d’une impasse. Très joli coin très tranquille. Continuez à pied sur les buttes à travers des arbres magnifiques. Idéal pour un moment de repos. Puis direction Encumeada. Randonnée n°41 : « Le chemin des fougères vers le Pico Ruivo do Paul ». Il n’est pas nécessaire de partir de l’endroit indiqué par le guide Rother. Il y a un parking plus loin en direction du Posto Florestal Estanquinhos qui raccourcit la rando de sa partie la moins intéressante. Longueur : 1.2 Km Temps : 35 minutes alleé et retour.
Reprise de la route pour Encumeada, impressionnante. Attention sous les tunnels route en très mauvais état. Retour à Sao Vicente et Boaventura.

Jour 12 : Sao Vicente : grottes volcaniques. Pas besoin d’aller trop tôt car ils attendent que le groupe soit suffisamment fourni pour démarrer la visite. Première visite vers 10 h 00 environ. Très aménagé, le tube de lave est intéressant. Les explications : portugais et anglais successivement. 20/25 minutes. Puis salle expo avec des tableaux explicatifs sur le volcanisme mais ils ne nous ont pas laissé le temps d’en lire plus d’un ; puis vidéo sur un écran avec des miroirs genre kaléidoscope, puis simulation d’une descente dans le cœur de la terre et film en 3 D : visuellement joli mais représentation libre d’un point de vue scientifique.
Encumeada. Randonnée n°39 : « Herboriser dans le Folhadal » Temps allée et retour : 1 h 10. Intéressante mais le tunnel est vraiment long et pénible à traverser. Cascade au bout de la rando.
Transfert sur le plateau de Paul da Serra. Cristo Rei : sorte de monument offrande construit sur une ancienne source. Assez kitch mais ça vaut le coup d’œil. Randonnée n°42 : De Cristo Rei vers Cascalho ». Réalisée jusqu’à cascalho à proprement parler et non jusqu’au tunnel de Rabaças. Temps : 2 h 40 minutes. Impressionnant mais pas trop de cascades comme annoncé sur le guide. Redescente sur Arco da Calheta. Route en mauvais état. Madalena do Mar. Ribeira Brava. Grand tunnel qui relie Ribeira Brava à Sao Vicente. Boaventura.

Jour 13 : Encumeada. Plateau de Paul da Serra. Mirador de Bica de Cana (15 minutes allée et retour). Direction Rabaçal. Parking pour les randonnées depuis la maison forestière de Rabaçal. Beaucoup de monde déjà et curieusement une majorité de Français alors que d’habitude surtout des Anglo-Saxons. Navette pour faire les 3 Km entre le parking et le début de la rando (5 € l’allée et le retour et 3 € le retour seulement). On était les seuls à la prendre à l’allée et je ne regrette pas car elle enlève 3 km de route goudronnée sans intérêt. Elle n’a pas d’horaire fixe ; dès qu’elle décharge et recharge d’un côté elle repart de l’autre. Chauffeur très sympa, qui a décidé de tout quitter à Londres pour s’installer sur l’île il y a dix ans. Randonnée n°46 : « De Rabaçal vers les 25 sources » + n°47 : « Levada da Rocha Vermelha » + passage à la cascada do Risco. Très belle rando mais très fréquentée. Difficile de faire une petite phote aux 25 sources sans personne dessus ! Temps : 2 h 45 depuis le Posto Florestal de Rabaçal.
Reprise de la route côtière en direction de Porto Moniz. Achadas da Cruz : télécabine vertigineux. Ponta do Pargo : phare (petite expo sur les phares de Madère à l’intérieur de l’édifice) et belvédère. Prazeres : tentative d’aller au mirador au dessus de Paul do Mar à proximité de l’Hôtel Jardim Atlantico. Malheureusement l’hôtel se l’est approprié en le clôturant et en décrétant le début du chemin : « randonnée aux pieds nus » avec un panneau interdisant les chaussures de randonnée. Il faut demander la clé à l’accueil de l’hôtel et être client de l’hôtel bien sûr. C’est n’importe quoi d’autant plus que c’est le début du PR officiel pour Paul do Mar ! Estreito da Calheta (chapelle des Rois Mages). Route côtière pour revenir à Ribeira Brava très sympa mais très longue. Retour à Sao Vicente. Boaventura.

Jour 14 : Sao Vicente. Ribeira Brava. FUNCHAL : musée Madeira Wine Company (fermé pour un période indéterminée pour travaux). Quinta das Cruzes Museu : beaux jardins, belle demeure représentative du style des demeures nobles du XVIII° et XIX°. Meubles d’époque, tableaux, objets divers (pas possible de prendre des photos, sac à laisser en consigne). Explications sur des fiches pour chaque salle en français.
Santa Cruz : centre, bord de mer.

Logement 3 : Hôtel Santa Catarina à Santa Cruz, surtout pratique pour sa localisation ; quasiment en dessous d’un viaduc de la voie rapide, c’est un hôtel de passage plus que de séjour. Restauration correcte. Piscine. Parking souterrain assez vite plein. Pas de clim. Internet gratuit et illimité.

Jour 15 : Funchal : port. Ferry pour Porto Santo (Lobo Marinho) le matin. 20 minutes de retard. Nul besoin de venir trop tôt si vous n’embarquez pas votre véhicule. Longue file d’attente pour accéder au bateau. Bagages lourds à déposer sur des chariots qui resteront dans le garage du ferry. Très intéressant de voir la côte sud-est depuis le ferry jusqu’à la pointe de la presqu’île de Sao Lourenço ainsi que l’île de Porto Santo. Arrivée au port de Porto Santo.

Voiture de location 2 : Moinho Rent Car (prise au port et rendue au port), Rodavante en avait plus et ce dès le mois de mars pour le mois de juillet. Le site internet de MOinho n’ayant pas de confirmation automatique des réservations avec un numéro, je n’avais qu’un mail de réponse d’une employée de la boîte qui m’assurait qu’ils m’avaient mis de côte un véhicule. Problème : ils n’avaient pas de voiture à me donner à mon arrivée. Ils ne parlent quasiment pas anglais donc difficile de se faire comprendre et ne donnaient pas trop d’explications. Curieux, car ils semblent avoir un monopole sur tout ce qui est véhicule de location sur l’île et ont une clientèle anglo-saxonne. J’ai dû attendre 1 heure à Vila Baleira pour me voir donner un véhicule équivalent à celui « réservé » : Seat Ibiza 1.2. Il n’y a qu’une station essence à Porto Santo à côté du bureau Moinho dans le centre de Vila Baleira. Ils vous donnent le véhicule sur réserve !!! Difficile de le rendre en réserve car personne ne va prendre le risque de tomber en panne pour ne pas dépenser plus que nécessaire ! (le litre de 95 est à 1.3 €, un peu plus cher qu’à Madère où il est à 1.180 € en général). L’employée s’est trompée dans le contrat et je lui ai demandé de le refaire alors vérifiez bien ce qui est indiqué. Ils ne font pas de vérification du véhicule à la prise et à la restitution et ne demandent pas de caution. Pour la restitution, ils n’avaient pas pris la peine d’expliquer. Une heure avant le départ du ferry, leur bureau sur le port était toujours fermé. On estretournés en ville leur demander comment faire. En fait, il faut garer la voiture sur leurs emplacements sur la jetée et jeter la clef dans la fente de la boîte aux lettres du bureau sur le port. On retourne au port. Leurs emplacements sont occupés par des camions, on se gare un peu plus loin et on fait comme indiqué.

Logement 4 : Residencial central à Vila Baleira. La tenancière parle français couramment mais l’accueil est assez moyen (peut-être suis-je mal tombé ?). A priori, il ne faut pas arriver avant 15 h 30/16 h 00 car la chambre n’était toujours pas prête vers 15 h 00 .
Pas évident à trouver car aucune indication sur la route. Difficile pour se garer à proximité de la résidence. Chambre très vétuste et murs en mauvais état. Salle de bain mal foutue et avec des relents d’odeurs de canalisations, mauvaise literie, bruyant et il fait chaud la nuit (pas de clim) : 26° C à 05 h 40 ! Le petit déjeuner est assez infect et quelques petits soucis de propreté des couverts et de la nappe. Mais pour le prix, c’est un des mois chers de l’île.

Pico do Castelo (437 m) : route pavée, très joli belvédère. Petite rando jusqu’au sommet (170 mètres de dénivelé positif – 20 minutes de montée) : grande terrasse au sommet, très belles vues de chaque côté, petit jardin aménagé.
Fonte Areia : falaises avec des couches de sable aggloméré et fortement érodé. Petite rando entre Fonte Areia et Calhau en bord de mer (descente par un sentier aménagé) puis ancienne exploitation de la source : 40 minutes en tout.
Calheta : petite baignade. Très bel endroit devant l’Ilhéu de Baixo. Puis montée au mirador das Flores par une piste de terre et de sable au coucher du soleil. Magique.

Jour 16 : Camacha. Route faisant le tour du Pico do Facho. Randonnée au Pico Branco et Terra Cha : dénivelé positif cumulé : environ 280 mètres. Le sommet du Pico Branco : 35 minutes (allée) et Terra Cha à 8 ou 10 minutes du Pico Branco. Belle aire de pic-nic à Terra Cha. Peu fréquenté. Une très jolie rando qui mériterait amplement de figurer sur le guide Rother à mon avis. Très belles vues sur la côte est de l’île. Eviter de la faire en plein cagnard.
Mirador de Portela : moulins à vent, vue sur la longue plage de Porto Santo et le port.
Chapelle San Pedro, grand parking et départ petite balade jusqu’à la « Pedreira do Piano » (orgues basaltiques spectaculaires !) en 10/15 minutes : vues sur le golf, Vila Baleira et le Pico do Facho. Soleil mordant et grosse chaleur mais cela en vaut la peine. Vous pouvez vous approcher davantage en voiture en passant par une piste poussiéreuse qui longe le golf.
Zimbralinho : pas évident à trouver, piste qui descend entre la route menant au mirador das Flores et celle qui va vers Morenos. Elle est carrossable mais attention s’il y a beaucoup de sable. Il y a deux emplacements pour retourner la voiture juste avant le talus barrant la dernière partie de la route. Il faut continuer à pied. Le chemin se rétrécit. Attention car bord de falaise proche. Petite plage de galets coincée entre deux falaises mais dont les eaux turquoises vous attirent irrésistiblement. Quelques détritus amenés par la mer. Il est plus confortable de se baigner avec des petites chaussures en plastique type « nu-pieds » pour éviter les blessures aux pieds mais le jeu en vaut la chandelle. Personne. Normal lorsque vous avez pas très loin la plus belle plage du Portugal selon certains Portugais !! D’ailleurs, elle est tellement grande qu’il est tout à fait possible de ne pas être les uns sur les autres. Mais ce coin perdu était tentant.
Petite excursion sur la route menant au golf ; sortes de canyons aux couleurs incroyables de la Riba do Lombo visibles depuis la route. Randonnée au Pico de Ana Ferreira par une piste partant de la station d’épuration des eaux usées (sur la route menant au golf) puis un petit chemin qui se perd assez vite. Dernière partie sur rochers (orgues basaltiques partout). Temps : 1 h 20 allée et retour.
Nossa Senhora de Graça : jolies vues. Idéal pour se faire un pic-nic le soir car pas fréquenté ; nombreux petits lapins qui sortent à la tombée de la nuit.

Jour 17 : Camacha, Musée de la Cardina. Il ouvre à 10 h 30 tous les jours…enfin sur le papier car le jeune employé n’est arrivé que vers 10 h 50 à travers champ, débrayé et visiblement à peine sorti du lit. Il ne s’est pas du tout excusé ni même dit bonjour. Le musée rassemble tous les objets agricoles ou artisanaux d’antan récoltés dans les fermes alentours. Explications en anglais, portugais et italien ! (il y a pas mal d’Italiens à Porto Santo). Au premier étage, maquettes de moulins, pressoirs et de différentes fontaines. 3.5 €.
Vila Baleira : centre artisanal. Pontinha et esplanade sur le front de mer. Très joli. Centre ancien : église, mairie et Maison Musée de Cristophe Colomb.
Ferry à 19 h 00. Funchal. Santa Cruz. Retour à l’Hôtel Santa Catarina.

Jour 18 : Vol pour Paris (Roissy) en fin de matinée.

Je garderai un très bon souvenir de mon séjour à Madère qui est une île vraiment extraordinaire où il fait bon vivre. Paysages époustouflants, climat agréable et plein de trésors à découvrir. De plus, le courant passe bien en général avec les Français et les Madériens sont des gens chaleureux.

Voilà. J’espère que cela pourra vous être utile.

… que je garde précieusement !
Quelques questions précises :
-est ce que vous auriez pu faire tout cela en n’ayant qu’un seul logement ?
-comme nous envisageons de prendre aussi le vol de 18h25 de Roissy : les agences de location de voiture sont elles encore ouvertes si tard( surtout si l’avion est retardé) et n’est il pas trop difficile de chercher le logement “dans le noir”, surtout s’il n’est pas tout près de l’aéroport ?
-porto santo : vous avez rendu la 1ère voiture à quel endroit et comment avez vous fait pour aller jusqu’au ferry ?
merci d’avance

pour ton commentaire très complet.

Je prend l’avion mercredi prochain et je vais imprimer ton message afin d’aller voir ce qui est vraiment interessant (je reste moins longtemps 10 jours seulement). Je suis en train de préparer mes journées et randonnées (j’ai achete le guide des 50 randonnées) et ce n’est pas évident, on ne pourra pas tout voir alors autand éviter le “non spectaculaire”
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de relater ton voyage
Isabelle

Il est en effet possible de faire toutes les balades en logeant au même endroit mais c’est pas mal fatigant car les distances sont longues sur la route et on a parfois pas mal “jardiné” pour trouver les destinations ce qui fait perdre mine de rien pas mal de temps sur une journée. On peut dire qu’ils investissement pas trop en panneaux d’indication ! De plus la carte Freytag und berndt ne rend pas compte des routes les plus récentes.
Je vous déconseille donc de faire tout à partir d’un seul endroit. C’est plus contraignant mais vous êtes gagnant en temps disponible par jour. Si vraiment vous n’avez pas le choix (billet combiné avion/hôtel) ou vous voulez un seul logement, je pencherai pour Funchal car avec la voie rapide on arrive au moins à Ribeira Brava et Santana assez rapidement. Mais le nord ça fait assez long en temps. Après vous pouvez prendre que les voies rapides mais c’est un peu dommage.

Il me semble que certaines agences sont ouvertes 24/24 à l’aéroport mais la plupart font payer un supplément au delà de 22 h 00 (environ) à 7 h 00 ou 8 h 00 : Rodavante à l’aéroport est ouvert jusqu’à minuit et réouvre à 8 heures.
De plus, c’est pas génial de faire un constat d’état de la voiture la nuit même si c’est éclairé. Moi je suis allé à mon logement en taxi lors de mon arrivée car de nuit, j’imaginais que c’était pas évident à trouver et j’ai bien fait sinon galère assurée. Sur le papier cela semble pas trop loin mais en pratique à cause des dénivelés c’est une autre histoire ! De plus pas d’indications sur la route ! J’ai donc évité un problème de plus. A Santo da Serra c’était un peu paumé le logement. J’ai repris un taxi le lendemain pour aller à l’aéroport (place centrale de Santo da Serra). C’est pas le plus économique mais les taxis ne sont pas aussi chers qu’à Paris et je l’avais bien prévu dans mon budget (programme). Aéroport - Santo da Serra : 19,35 € (tarif de nuit) Santo da Serra - aéroport : 16,75 €.

J’ai rendu ma première voiture au bureau Rodavante Estr. Monumental Hôtel Florasol à Funchal (partie ouest où il y a tous les complexes hôteliers) : 8 h 30 -13 h 00 et 14 h 30-18 h 00. Il donne sur la rue et c’est assez dur de se garer devant ; petite tension car je me suis mis sur les emplacements taxis. Je l’ai rendue à l’ouverture le matin puis on a pris un taxi (ce qui a détendu l’ambiance avec le conducteur de taxi !!!). En fait c’est faisable à pieds mais bon, il fallait prendre le bateau à 10 h 00 au port de Funchal. Coût : 7,5 € L’agent Rodavante a bien regardé la voiture mais pas de problèmes (je l’ai un peu briquée avant de la rendre car pas mal crade ; j’ai surtout enlevé les traces rouges de terre sur les pneus qui inciteraient à aller regarder en dessous…peut-être). Il m’a rendu mon empreinte de carte que sa collègue de l’aéroport lui avait fait parvenir. J’ai réservé par internet : petite ristourne si fait par mail mais en plus j’ai eu une ristourne je ne sais pas en quel honneur qui m’a été confirmée par mail par un type de l’agence ; peut-être parce que je l’ai gardé pas mal de temps…côûts dégressifs.

Voilà.

Je t’envie car j’y retournerai bien.
Malgré tout, la perception est subjective. Peut-être certaines choses jugées un peu sévèrement te plairont plus et inversement. J’avais prévu deux trois randos de plus mais sur place, on a laissé tomber :
n°25 :“Sur le rocher de l’Aigle, 590 m” : trop difficile et dangereux.
n° 33 :“D’Eira do Serrado vers Curral das Freiras” : il suffit d’aller au mirador d’Eira do S. pour avoir le point de vue le plus spectaculaire donc bon…motivation en baisse sur cette rando.
n°9 :“De Camacha vers Largo do Miranda” : rien de spécial a priori.

Les classées noir ça doit être vraiement “le salaire de la peur”.
A ne pas rater la rando des sommets !!!

Adeus

OK merci pour tes infos complémentaires, nous allonsessayer d’en voir un maximum.
Nous prenons la voiture a l’aéroport (j’ai choisi un vol qui part tôt d’Orly avec escale a Lisbonne et arrivée début d’après midi à Madere) et nous changeons tous les 2 jours d’hotels, avec cette formule nous devrions gagner un peu de temps.
Je flippe juste un peu pour les routes avec les “a pics”, j’habite en montagne mais j’ai l’impression qu’il ne faut pas avoir le vertige … on verra bien.
Isa

Nous revenons de Madère où nous avons passé 2 jours à Funchal (11 & 12 août).
Pour nous et sans aucune discussion possible, le jardin botanique n’a aucun intérêt par rapport au jardin de Monte Palace. La premier nous a marqué par l’absence de plan, d’indication sur les plantes présentées. Sans compter les murs délabrés un peu partout et les parterres mal entretenus, feuilles séchées, arbres morts, etc. Un panneau indiquait la direction des plantes endémiques à Madère… mais seulement la direction et impossible de trouver un écriteau pour les trouver. (prix 4 EUR de mémoire).

En comparaison, le jardin de Monte Palace était un vrai délice. Certe c’est plus cher (10 EUR) mais pour ce prix là, on a une expo de sculptures africaines, une expo de minéraux, une dégustation de vin de madère et surtout un jardin magnifique parfaitement entretenu dans lequel toutes les plantes sont décrites, une forêt de laurier dans la descente magnifique et très agréable lorsqu’il fait 30°C à l’ombre. Certe la partie japonisante fait très “décalée” à Madère mais “kitch” ne me semble pas du tout approprié !!! Un plan est remis à l’entrée du jardin avec plusieurs parcours possible en fonction des centres d’intérêt de chacun (“flore & faune”, “art” et “rapide” il me semble).

Je suis un peu surpris par votre commentaire. Peut-être que depuis mon passage la situation s’est fortement dégradée. Je me souviens bien qu’à la billetterie des plans du jardin étaient fournis avec le ticket, chaque plante possédait une petite tablette à son pied indiquant le nom scientifique et le provenance. En ce qui concerne les murs délabrés, je ne vois pas de quoi vous parlez : est-ce les murs de soutènement ? Il y a une quinta au cœur du jardin avec des expositions sur les fossiles notamment mais qui lors de mon passage était en parfait état. “Les parterres mal entretenus” cela me surprend aussi ; à l’ouverture du parc, il y avait déjà un bataillon de jardiniers qui s’employait à arroser et faire l’entretien. Tout était très soigné. Des fleurs magnifiques, un parc à oiseaux avec des paons, des perroquets multicolores etc… Alors deux sont les choses : soit on ne parle pas du même jardin, soit la situation s’est fortement dégradée depuis, ce qui est possible. Peu de temps après mon passage, il y a eu ces terribles inondations qui ont fait plusieurs morts à Madère. Peut-être que ces pluies ont fortement dégradé le jardin et que les autorités locales avaient d’autres priorités en termes de financements. Si c’est le cas, c’est vraiment dommage d’autant plus que ce n’est pas le style de Madère où tout ce qui est voué au tourisme fait l’objet d’un soin particulier.

Le Jardin de Monte Palace vaut le détour aussi. Ce que je voulais dire c’est qu’il est bien moins riche en espèces végétales. Mais ceci n’est pas un jugement de valeur. On ne recherche pas la même chose pour l’un et pour l’autre. En effet, celui de Monte Palace est plus agréable pour se poser au frais et passer un agréable moment en déambulant dans les allées parfaitement entretenues mais celui du Jardim Botânico est plus riche en espèces notamment en cactées…alors certes elles font moins d’ombre :slight_smile: mais on ne vient pas voir la même chose. Le mot Kitch est peut-être mal choisi mais je ne voyais pas trop ce que des reproductions de soldats de terre cuite de l’empereur Qin venaient faire dans ce parc en les mettant juste à côté d’un jardin japonisant !!! (y a-t-il un amalgame ?) si cela était une œuvre d’art, pour le coup il n’y avait pas d’explications, en tous cas pour moi ce n’est pas ça Madère. De plus des azulejos collés sur différents murs à côté du lierre faisaient un peu bizarre.

Vous avez écrit aussi : “Pour nous et sans aucune discussion possible” : un forum est fait justement pour échanger impressions et informations. Je vous fais parvenir quelques photos (en privé) du jardim Botânico pour vous donner un aperçu de ce que nous avions pu voir à l’époque. Dommage que vous n’ayez pas eu la même agréable surprise.
Cordialement

Achadas da Cruz m’a marquée aussi.
Mon récit ici : http://audrey-laure.com/achadas-da-cruz/

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