Tanzanie : au milieu des animaux sauvages

Forum Tanzanie

Bonjour à tous,

J’entends régulièrement des gens dire qu’ils rêvent de faire un safari photo en Afrique, un jour…

Aussi, pour avoir eu la chance d’en faire un, et l’ayant trouvé tellement beau, je ne résiste pas à l’envie de faire part de cette expérience inoubliable afin d’aider un peu, je l’espère, tous ceux qui voudrait passer du désir d’aller là-bas aux actes.

Voici donc un résumé de notre périple en famille, avec ma femme Marie et nos enfants de 8 et 6 ans, Victor et Arthur.

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LES PARCS ANIMALIERS

Afin de préserver sa flore et surtout sa faune exceptionnelles, la Tanzanie a protégé pas moins du tiers de son territoire.

On traverse ces grands espaces naturels en 4x4, dont le chauffeur a reçu une triple formation très poussée : il est chauffeur-mécanicien, guide touristique incollable sur la faune locale, et trilingue. Le nôtre, Babou, nous passionnera du début à la fin du safari avec ses histoires africaines.

Quelques quatorze parcs nationaux constituent de véritables sanctuaires pour les animaux sauvages de Tanzanie. Nous en avons arpenté quatre : celui du lac Manyara, le fameux Serengeti, le cratère du Ngorongoro et le Tarangire.


LE PARC DU LAC MANYARA

Il est relativement petit et ce n’est sans doute pas le plus impressionnant. Mais pour qui vient d’une grande ville occidentale comme nous, le choc est immédiat quand même, car on y croise déjà toutes sortes d’animaux : singes, éléphants, gnous à barbiche etc.

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Singe Vervet[/caption]

Sans compter la principale attraction de ce parc : le lac Manyara et l’importante colonie de flamands roses qui y vivent, du moins à certaines périodes de l’année.


LE PARC DU SERENGETI

C’est l’un des parcs animaliers les plus réputés de toute l’Afrique et quand on le visite, on comprend vite pourquoi.

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Aloe Vera dominant l’entrée du Serengeti[/caption]

LES LIONS

Moins de cinq minutes après avoir passé l’entrée du parc, nous apercevons déjà notre première lionne qui se tapit sur le bord de la piste, à quelques mètres de notre 4x4. Elle est camouflée dans les herbes hautes de la même couleur que sa robe, les yeux rivés sur le troupeau d’impalas qui broutent un peu plus loin.

Elle s’apprête à lancer son attaque contre eux, et nous commençons déjà à nous demander comment nous pouvons préparer nos fistons à la boucherie qui s’annonce.

Mais les 4x4 arrivant les uns après les autres, le troupeau d’impalas s’éloigne tranquillement.

Un mal pour un bien apparemment pour notre lionne, puisqu’elle décide finalement de s’affaler au beau milieu de l’étroite piste, ce qui oblige d’ailleurs notre chauffeur à faire un écart pour ne pas lui rouler dessus.

C’est au-delà de nos espérances : nous avons tout juste passé l’entrée de ce parc mythique que, non seulement nous n’avons attendu qu’une poignée de minutes avant de pouvoir observer une lionne à l’affût, mais en plus, nous passons à une cinquantaine de centimètres d’elle seulement, juste séparés par la frêle vitre du 4x4.

Du coup, ironie du sort, avec mon téléobjectif de 300 mm qui m’a coûté un bras, il m’est impossible de la photographier tellement elle est près !

Heureusement, les autres occasions de tirer le portrait à ce grand félin seront fréquentes dans le Serengeti, car nous en croiserons plusieurs fois par jour.

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Jeune lionne maculée du sang de son dernier repas[/caption]


LA SAVANE

Dès le début du safari, Babou nous avait expliqué qu’il existait trois types de savanes : herbeuse, arbustive et arborée. La particularité de celle du Serengeti, c’est qu’elle fait partie de la première catégorie : des plaines entières sont ainsi recouvertes d’herbes plus ou moins hautes et couleur paille vu la saison (nous sommes en juillet). L’avantage, c’est qu’on peut voir les animaux de très loin, notamment toutes sortes d’antilopes, dont les bonds gracieux ne cessent de nous impressionner.

On trouve quand même des zones arborées dans le Serengeti, et les animaux qui vont avec.


LE CRATÈRE DU NGORONGORO

Le Ngorongoro est un immense volcan endormi dont la caldeira mesure une vingtaine de kilomètres de diamètre. Au fond, c’est une véritable oasis de vie : toute la faune africaine semble s’être donné rendez-vous dans ce superbe écrin végétal. Les parois de la caldeira sont hautes de cinq cents mètres et forment une barrière naturelle empêchant les animaux d’en sortir.

La densité d’animaux nous avait déjà paru importante dans le Serengeti, car nous ne passions jamais plus de cinq minutes sans en apercevoir. Mais au fond du Ngorongoro, c’est vraiment impressionnant : on a des animaux en ligne de mire en permanence.


Grue à tête couronnée


SCÈNES DE VIE QUOTIDIENNE : LE CHACAL, LE FAON ET LES LIONS

Les scènes de la vie quotidienne se succèdent : nous apercevons d’abord un chacal, les pattes dans l’eau, qui tente en vain d’intégrer des flamands roses à son menu du jour.

Puis un premier moment fort : la mise bas d’une gazelle. Le faon, c’est son nom à lui aussi, doit absolument réussir à se lever dès les premières minutes de sa vie pour aller téter sa mère. En effet, c’est ce premier lait qui lui donnera la force indispensable de marcher afin d’aller se mettre à l’abri des prédateurs.

Hélas, l’équilibre de notre petit faon s’avère très précaire et il ne cesse de s’affaler, pas vraiment aidé par sa mère qui le fait vaciller à plusieurs reprises.

La scène ressemble à s’y méprendre à celle où un autre faon, Bambi, certes plus connu mais pas plus doué, prend gamelle sur gamelle en tentant de marcher sur la glace.

Qu’importe, la petite gazelle finit enfin par réussir à téter sa mère et gagner ainsi la première bataille de sa vie. Mais pas la dernière…


Premières minutes de vie !

Au fil des virages qu’avale notre 4x4, nous avons l’impression de tourner à une vitesse effrénée les pages de cette encyclopédie à ciel ouvert : lions, antilopes, gnous, flamands, zèbres, tous les animaux de la savane défilent sous nos yeux écarquillés. Un moment magique.


Aigle pêcheur


LE ROI DE LA JUNGLE DANS TOUS SES ÉBATS

Pourtant, le moment le plus impressionnant est encore à venir : après avoir repéré l’odeur fétide d’une charogne, Babou roule quelques minutes au ralenti, guidé par son nez. Et il nous dégote rapidement deux couples de lions en train de se reposer autour des restes d’un zèbre, dont seule subsiste une patte arrière qui gît dans les herbes.

L’une des deux lionnes se lève alors et à sa façon de se frotter contre son compagnon, lequel dormait paisiblement jusque-là, nous comprenons vite qu’elle est en chaleur. Le lion en question, bien qu’encore assoupi, ne se fait pas trop prier pour accomplir sa besogne.

Puis le couple se roule par terre et s’amuse un peu avant de se rendormir brièvement.

Babou nous explique alors que lorsqu’une lionne a ses chaleurs, elle a besoin d’avoir un rapport… toutes les dix minutes pendant huit à dix jours ! Puis il ajoute que si le mâle fatigue un peu, la lionne change de partenaire. En tout cas, celle que nous observons a en effet un sacré appétit car nous assisterons à plusieurs accouplements successifs.

Moralité : manger, dormir, s’accoupler ; par ici, la vie des lions a l’air nettement moins rude que celle des zèbres ou des gazelles…


LE PARC NATIONAL DU TARANGIRE

C’est notre quatrième et dernier parc. Même si l’on y croise beaucoup d’animaux, il nous paraît un cran en-dessous des deux merveilles que sont le Serengeti et le Ngorongoro. Mais ce joli parc est à voir quand même, notamment pour ses deux points forts : les baobabs et les éléphants.


LES BAOBABS

Cet arbre possède un pedigree étonnant : notamment, il peut atteindre l’âge vénérable de mille ans, voire friser les deux mille. Du coup, sa circonférence peut dépasser les douze mètres.


LES ÉLÉPHANTS

Nous aurons dans ce parc quelques petites palpitations lorsqu’un jeune éléphant prendra un air menaçant en agitant sa trompe dans notre direction, les oreilles dressées. Babou nous explique alors que lorsque quelque chose qu’il ne connaît pas l’intrigue, c’est ainsi que ce pachyderme renifle. Le but : détecter par l’odeur un éventuel danger.

Malgré ce comportement, Babou est zen car il a coupé le moteur. Nous le sommes un peu moins. D’autant moins que les éléphants se rassemblent assez vite autour du jeune renifleur et l’imitent, face à nous. Puis ils finissent par s’approcher avant de traverser la piste au trot derrière notre 4x4. Le gros mâle qui ferme la marche passe en barrissant dans notre direction, en nous défiant du regard.

Nous terminerons notre séjour tanzanien au Tarangire en observant les animaux habituels, mais toujours sans la moindre lassitude.


LES MASAÏ

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LA CULTURE MASAÏ

Ce peuple vit de part et d’autre de la frontière entre la Tanzanie et le Kenya. Semi-nomades, la tradition veut qu’ils soient à la fois éleveurs et guerriers.

S’ils sont devenus célèbres dans le monde entier, c’est pour la tradition selon laquelle tout jeune Masaï devait tuer un lion pour pouvoir passer à l’âge adulte. Il s’agirait en fait d’un mythe et pourtant, la frontière avec la réalité reste floue. En effet, de tous temps, les Masaï ont bel et bien tué des lions car cela les couvrait de prestige. Ces temps sont révolus puisque aujourd’hui, tuer cet animal n’est plus autorisé.

Les Masaï se divisent en deux catégories : ceux qui souhaitent conserver leurs traditions, et ceux qui préfèrent se développer par le biais du tourisme. Si les premiers sont à l’écart des chemins touristiques, pas les seconds. Il n’est donc pas trop difficile de trouver l’un de leurs villages sur le bord de la piste et c’est ce que nous avons fait, entre les parcs du Serengeti et du Ngorongoro.

Dès notre arrivée, les femmes Masaï nous arrachent Marie pour l’emmener danser avec elles. Pendant ce temps, un solide guerrier guide Victor et Arthur vers le groupe des hommes. Ces derniers ont beau chanter et sauter de manière tout à fait pacifique, nos fistons ne sont qu’à moitié rassurés.


LE VILLAGE MASAÏ

Après avoir récupéré Marie, nous faisons le tour du village en compagnie d’un jeune Masaï qui parle à peu près anglais, et qui nous explique leur mode de vie et leurs traditions. Nous entrons discuter dans sa case, construite en branches et en boue séchée. Elle est également tapissée de bouse de vache (séchée donc non malodorante), qui fait office d’isolant thermique. Étonnant mais terriblement efficace, car il fait particulièrement bon à l’intérieur alors que dehors, la chaleur est écrasante.

On nous emmène ensuite dans l’école du village ou une vingtaine d’enfants de tout âge suivent le même enseignement. Nous avons droit à un chant de bienvenue que nos petits hôtes hurlent avec beaucoup d’enthousiasme. Puis Victor et Arthur sont invités à s’asseoir parmi eux, ce qui provoque l’effondrement du banc de fortune, fait de branchages divers. Tous les enfants assis dessus s’affalent par terre à l’exception d’Arthur qui, stoïque, provoque un éclat de rire général.


“L’école” du village Masaï

Lorsque vient l’heure de quitter le village, nous nous demandons si les Masaï n’ont pas suivi une formation chez Ikea. En effet, de même que le géant suédois fait suivre un chemin bien précis à ses clients pour leur faire visiter l’ensemble du magasin sans en rater le moindre recoin, nos Masaï ont installé sur une barrière de branches, entre l’école et notre 4x4, une multitude de bijoux qu’ils ont confectionnés à base de petites perles. On ne peut donc pas les rater.

Ils nous parent tous les quatre de ces colliers et bracelets faits main. Adeptes que nous sommes du tourisme équitable, nous nous prêtons volontiers à ce petit jeu jusqu’au moment de passer à la caisse : à partir de cinquante dollars le modeste bracelet de perles, le prix nous paraît quand même rédhibitoire. Nous reposons donc poliment nos ornements puis discutons encore quelques instants avec nos hôtes avant de les quitter.

Ce final nous gâche un peu la visite pour laquelle nous avions déjà versé un “droit d’entrée” de cinquante dollars. Avec du recul, nous ne regrettons absolument pas d’avoir passé cette matinée en compagnie de ce peuple mythique. Alors évidemment, cela manque un peu d’authenticité. Mais Victor et Arthur ont appris plein de choses à cette occasion, et nous aussi.

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LA CAMPAGNE ET SES HABITANTS

En quittant le Ngorongoro, nous nous rendons à un lodge situé quelques kilomètres plus loin, où nous avons rendez-vous avec un jeune habitant du coin, James. Il est cuistot dans cet établissement mais arrondit ses fins de mois en faisant visiter la campagne et les villages alentour aux voyageurs de passage.


LA PHARMACIE DE CAMPAGNE

Avant de nous emmener dans un village perdu au milieu des plantations de café, il tient à nous montrer comment les habitants de la campagne tanzanienne, de même que les Masaï, utilisent la nature généreuse qui les entoure comme une gigantesque pharmacie à ciel ouvert.

Ainsi, il nous invite tout d’abord à tester le dentifrice local : il s’agit de mâcher des feuilles d’eucalyptus dont les vertus aseptisantes nettoient la bouche. Elles servent plus généralement à désinfecter les plaies.

James ramasse ensuite des espèces de petits cailloux noirs comme du charbon. Il nous explique qu’en cas de morsure de serpent, lesquels pullulent dans la région, il faut frotter ces petits cailloux sur la zone infectée afin de ralentir la progression du venin dans l’organisme. Cela permettrait de gagner du temps pour aller voir un médecin et se faire administrer un antidote.

Il nous montre également un petit fruit appelé “demlèlè”, qui ressemble à une tomate-cerise jaune. Le jus qu’il contient, délayé dans un peu d’eau, fait tout simplement office de savon.


LA VIE QUOTIDIENNE

Après une bonne heure d’étude en pharmacologie 100% bio, nous arrivons dans un minuscule hameau où nous sommes accueillis par une habitante, dont le visage respire autant la gentillesse que la pauvreté.

Elle nous invite à la suivre dans un petit abri. Là, juchée pieds nus au sommet d’un énorme tas de bouse de vache qui suinte entre ses orteils, elle nous explique qu’elle passe ses journées à la sortir de l’abri pour la faire sécher au soleil, puis à la rentrer le soir pour qu’elle ne prenne pas l’humidité de la nuit. Comme chez les Masaï, cette bouse de vache, qu’elle malaxe de ses mains une partie de la journée pour l’aider à sécher, est utilisée pour isoler thermiquement les parois des habitations.

En sortant, c’est donc une main maculée de bouse qu’elle tend gentiment à Victor et Arthur. Marie et moi sommes fiers de voir que, bien que pas très ragoûtés, ils la serrent quand même sans hésiter. Nous faisons de même, par politesse et par respect, en n’oubliant pas d’attraper discrètement et dès que possible une lingette désinfectante.

Mais entre-temps, Arthur, qui a déjà oublié ce qu’il a sur les mains, porte machinalement ses doigts à la bouche ! Qu’importe, tels de vrais Masaï, nous nous frottons tous les quatre les mains avec les feuilles du premier eucalyptus venu, et nous en faisons surtout mâcher à Arthur pour qu’il s’aseptise la bouche. La leçon de vie africaine transmise par James un instant plus tôt porte déjà ses fruits.

Avant de prendre congé de cette dame, elle nous montre fièrement toute sa fortune : une vieille chèvre, qui n’en a visiblement plus pour très longtemps. Nous la remercions chaleureusement en lui glissant un billet qui pourra l’aider un peu.

Nous terminons cette visite initiatique en passant devant un puits situé au milieu de nulle part. Il est pourtant vital pour tous les habitants du coin, qui s’y pressent assez nombreux. Certains doivent faire une ou deux heures de marche jusque-là chaque jour pour y puiser l’eau dont a besoin toute leur famille pour vivre.

Victor et Arthur connaissaient déjà la théorie selon laquelle l’eau douce est une ressource précieuse, mais elle prend là tout son sens : ils réalisent ainsi que les maisons du monde entier ne sont pas toutes équipées d’un robinet.


Marché

Cet article est extrait de notre blog “derrière l’horizon


Plus d’images ? “Autour du monde” en passant par la Tanzanie

Autour du monde


INFOS PRATIQUES


COMMENT ORGANISER SON SAFARI ?

L’idéal, mais aussi le plus cher, consiste à tout réserver avant son départ, a fortiori en haute saison (juin à septembre). Nous sommes passés par Léopard Tours, une grosse agence tanzanienne, très pro, avec d’excellents chauffeurs-guides.

Mais on peut aussi préparer son safari sur place, moyennant toutefois quelques précautions.

D’abord, prendre le temps de bien comparer les offres et ne surtout pas se précipiter, malgré la pression que peuvent mettre les agences et leurs rabatteurs.


Le Tarangire

Ensuite, pour faire descendre le prix, l’hébergement en tente s’impose : on dort alors en dehors des parcs. Cela signifie qu’on passe forcément un peu plus de temps dans le 4x4, pour rejoindre les parcs le matin et en sortir le soir.

Le prix : son ordre de grandeur est de 150 à 200 euros par personne et par jour, pour ce type de safari.

Bon à savoir : pour proposer des prix compétitifs, les agences ont tendance à entasser les clients dans les 4x4, et à limiter repas et boissons, en quantité comme en qualité. A prendre en compte au moment de la négociation.

Si on n’a pas de contrainte de budget, alors l’idéal consiste à réserver les nuits dans les lodges situés dans les parcs.

D’une manière générale, il ne faut pas négliger la sécurité dans les parcs, y compris dans l’enceinte des lodges. Il y a parfois des accidents mortels avec les animaux : même si c’est rare, ça arrive (attaque mortelle d’un léopard sur un enfant en 2005 dans l’enceinte d’un hôtel du Tarangire).


ZANZIBAR

Beaucoup de voyageurs prolongent leur safari tanzanien à Zanzibar, petit archipel paradisiaque situé dans l’Océan Indien. Cela permet de se délasser sur de longues plages désertes de sable blanc, après quelques jours de safari passés dans un 4x4 à arpenter des pistes poussiéreuses et bosselées…

Si l’on a choisi un safari organisé par une agence, l’extension de quelques jours à Zanzibar constitue en général un surcoût élevé : les agences en question ont tendance à se faire plaisir.

Toutefois, il est vrai que les hébergements ne sont pas donnés, le camping étant par exemple interdit. Mais en comparant les prix sur les traditionnels sites de réservations en ligne, on parvient vite à trouver de petits hébergements très corrects à des prix très abordables.


QUELQUES SITES UTILES

Office de tourisme de Tanzanie (en anglais)

Site des parcs nationaux (en anglais)

Office du tourisme de Zanzibar (en français)


Bien évidemment, c’est avec plaisir que nous répondrons à toute question, aussi n’hésitez pas…

Les photos ne sont pas libres de droit


Merci pour cette belle contribution Derriere-l-horizon !
Votre carnet de voyage a été sélectionné pour figurer dans la rubrique Carnets de voyage.
Nous y avons rassemblé les meilleurs carnets de voyage postés par les membres de la communauté de Routard.com : une vraie source d’inspiration pour vos futurs voyages !

Sabine de Routard.com

Merci Sabine !

Excellent carnet de voyage. Un bel instant de partage merci.

merci pour ce beau recit !!!

Superbe récit merci pour ce retour qui va nous aider à prepa Notre voyage en octobre.
amicalement
jerome et Sylvérie

Bonjour “Derriere l’horizon”,

Helas comme vous l’avez sans doute compris les villages Massai authentiques situés entre le Ngorongoro et le Serengeti en bord de route, sont tous des villages de bizeness et de théatre depuis bien longtemps.
Il suffit de voir à certaines heures les parkings remplis de bus & de vehicules safaris …

Peu importe, mais est-ce que au moins votre guide vous a expliqué l’abominable mutilation rituelle que doivent subir les jeunes filles Massai : L’Excision …

On ne peut passer cela sous silence, et personnellement cela m’incite à ne jamais visiter de village Massai, quand je vais en Tanzanie ou au Kenya .

Lisez ceci je vous prie si vous avez 2 minutes et si vous voulez en savoir un peu plus:
https://trailsoflifeproject.wordpress.com/2015/02/10/lexcision-chez-les-maasais/

C’est hélas toujours d’actualité.
Respectueuses salutations.

Puma

Bonjour Puma,

Désolé pour le retard de ma réponse mais je visite actuellement le Cap Vert (que je recommande d’ailleurs vivement à tout voyageur) où je me connecte peu pour mieux savourer…

Le joUr de notre venue chez les Masaï, nous étions les seuls et nous avons donc pu en profiter un peu mieux. Il n’empêche que, comme je l’ai déjà précisé, cela manquait en effet d’authenticité. Cela reste malgré tout une expérience assez forte notamment pour nos fils qui avaient 8 et 6 ans.

Je suis évidemment d’accord sur le fait que l’excision soit une pratique abominable, comme tant d’autres rituels ancestraux d’ailleurs.

Merci de l’avoir rappelé sur ce forum qui compte beaucoup de lecteurs.

bonjour , nous envisageons un voyage de 18 jours en Tanzanie, pour faire safaris, visites, rencontre avec les locaux, découvrir la nature , pouvez vous nous aider ?
nous aurions besoins d’un guide local, conseils divers , pièges à éviter, les incontournables sans tomber dans les pièges à touristes…nous aimerions finir par quelques jours à Zanzibar,
merci d’avnce,
Vado

Bonjour Vado,

Pardon pour le retard à répondre : mes alertes sont parties dans mon courrier indésirable et je n’en ai donc vu aucun des différents messages que j’ai reçus…

J’ai donné à peu près tous les conseils que je pouvais à la fin du carnet de voyage ci-dessus et je n’ai pas grand-chose à ajouter. Notre agence pour le safari est une grosse agence qui a pignon sur rue et qui a été parfaite avec nous de bout en bout : Léopard Tours.

Comme pour toutes les agences, les prix sont élevés. Il y a donc la possibilité d’organiser son safari soi-même (camping par exemple etc.) : c’est beaucoup moins cher mais ne l’ayant pas fait, je ne peux hélas pas donner de conseils précis.

Si le buget n’est pas un problème pour vous, alors n’hésitez pas : choisissez des lodges situés à l’intérieur des parcs. Ca fait gagner un temps fou en commençant le safari tôt le matin et en finissant tard le soir.

Nous voulions faire l’extension à Zanzibar mais le substantiel supplément de prix nous en a dissuadés…

Pour les parcs, il y en a deux qui nous ont éblouis : le Serengeti et le Ngorongoro. J’aurais beaucoup aimé faire le lac Natron, ce sera peut-être pour une autre fois…

Pour rencontrer des locaux, nous nous sommes rendus dans un petit village où il n’y avait pas un seul touriste. C’est notre agence qui s’est occupée de nous y emmener, c’était quelque part sur la route du Ngorongoro au Tarangire. Il suffit de le lui demander à l’avance.

Voilà, ce n’est pas grand-chose mais j’espère que ça pourra aider :slight_smile:

Bonjour,

Meci pour ce superbe récit de voyage.
Pourriez-vous me dire à quelle période précisemment y avez vous été ?
Nous planifions de partir fin juin, et nous aimerions maximimser nos chances d’apercevoir une plus grande variété d’animaux (notamment lions/guepards/elephants).

Merci.

Bonjour,

Nous y sommes allés à peu près à cette période-là nous aussi, précisément début juillet. De mémoire, la grande migration des gnous du Serengeti venait de se terminer et le temps était magnifique de bout en bout.

Régalez-vous là-bas…

Il vaudrait peut être mieux prévoir en Septembre / Octobre en période sèche, où les animaux sont mieux visibles encore …

Puma.

Bonjour,

Fabuleux voyage que le vôtre en Tanzanie.
J’envisage un safari photo en Tanzanie et je trouve vos photos particulièrement réussies.
Pourriez-vous m’en dire un peu plus sur le matériel emmené avec vous (type de boîtier : full frame ou APSC, objectifs à focales fixes, zooms, grand-angle ?)
Merci d’avance.
Gil

Bonjour,

Désolé pour le retard à répondre, je n’avais pas vu ce message !

Au moment de ce voyage, j’avais un Nikon D40x équipé d’un trans-standard (28~80 de mémoire) ainsi qu’un télé-zoom (80~200 je crois), les 2 optiques en Nikon.

Mais 6 jours avant le départ, mon autofocus n’a rien trouvé de mieux à faire que de rendre l’âme !! Pour ce voyage attendu depuis un an, l’horreur ! Car je ne m’imaginais pas photographier les animaux à l’ancienne, en tournant la bague manuellement et imprécisément.

Je passe les détails mais j’ai donc acheté un D7000 à l’arrache, avec le Nikon 70~200 F4 AF-S. Je l’ai reçu la veille du départ ! N.B. Les focales du 70~200 F4 sont celles correspondant à un plein format. Avec mon D700, elles équivalaient à du 105~300, ce qui constituait un avantage non négligeable pour un safari (j’utilise toujours cet excellent objo aujourd’hui mais avec un plein format désormais, donc il équivaut à du 70~200).

Ne voulant pas me précipiter pour acheter un trans-standard optimal avec ce boîtier, j’ai décidé de faire l’impasse dessus pour le voyage et de m’en acheter un à mon retour, à tête reposée. Je savaits que je ferais la majorité de mes images au télé.

Et puis la veille au soir du départ, l’autofocus de mon D40x s’est miraculeusement remis à fonctionner ! Je l’ai donc emporté avec son 28~80.

Du point de vue pratique, j’avoue avoir eu du mal à maîtriser mon nouveau matos comme je l’aurais voulu, et j’ai raté pas mal d’images pour lesquelles il fallait être réactif là où moi, je devais réfléchir quelques secondes pour me rappeler où étaient les fonctions !

Un peu dommage mais au final, ça ne s’est pas trop mal passé.

Désolé, j’ai écrit “D700” à un moment mais c’était bien un D7000 !

Bonjour,

Merci pour toutes ces précisions fort utiles.

J’en conclus qu’il est préférable d’avoir déjà utilisé son matériel un peu avant le départ.
J’envisage ce safari l’année prochaine. J’ai déjà un canon 5d mark III (plein format) avec un 24-70 f4 et j’envisage de prendre en plus un 7d mark II (APSC) couplé avec un 150-600 mm Sigma ou Tamron, je ne sais pas encore lequel.

Encore merci pour ce fabuleux récit.

Merci pour les compliments :slight_smile:

Pour le 150-600 je suppose qu’il s’agit du F5-6,3. Ca a l’air d’être un joli caillou. Rapportée à la focale, l’ouverture max a l’air très correcte et c’est indispensable car il faut évidemment shooter à vitesse élevée.

Alors bien sûr, il y a beaucoup de lumière là-bas ce qui aide, mais les plus belles images sont souvent à faire en début ou en fin de journée, quand la lumière rougeoie (et les animaux avec), c’est-à-dire quand elle est moins puissante. Donc c’est bien d’avoir une belle ouverture.

En tout cas, avec du 600 mm, ça devrait faire de bien jolis gros plans en perspective…

oui c’est bien une ouverture F5-6,3 qu’il s’agisse du Sigma ou du Tamron. Je voudrais avoir les moyens pour m’offrir un “grand blanc” (400mm f2.8, 500mm f4 ou 600mm f4) mais je préfère consacrer cet argent au voyage et faire avec une ouverture moins importante, qui pourra en partie être compensée avec la bonne montée en Iso du 5d mark III.
Au pire, je peux peut être louer ce genre d’objectif, mais j’ai tout de même peur de la focale fixe dans la mesure où je suppose qu’il faut être réactif en terme de distance, ce que seul un zoom permet de faire…mais je me trompe peut être…

encore merci pour les renseignements et bonne journée.

Bonjour,

C’est PRIMORDIAL et impératif. Il faut pouvoir réagir avec les commandes de son APN sans avoir à le regarder . En particulier il faut savoir “jouer” d’instinct avec les correction d’exposition.
On passe d’une image à la suivante, d’un fond très sombre à un fond de ciel très lumineux.

Les animaux paisibles sont rares et beaucoup tournent le dos au moment où le véhicule s’arrête …

Faire attention (selon votre âge) au poids du matériel. Perso à 70 ans, j’ai de + en + de mal à supporter et tenir toute une longue matinée, mon boîtier équipé du gros zoom Tamron.

Attention au point d’attache de la sangle de portage: pour ma part les sangles sont fixées sur le collier de pied (tourné vers le haut ) . Cela evite des contraintes importantes sur la bague entre boitier et objectif .

Par contre (cela dépend des pretentions de chacun) le Zoom est bien plus adapté aux circonstances d’un safari que les grosses focales fixes .

Il est préférable de choisir deux boîtiers avec des accus identiques. Et un accus de secours par APN.

Prévoir une protection pluie … pour soi et pour ses APN !

L’idéal est d’avoir une assistante (ma femme dans mon cas), qui peut veiller et tenir le 2eme APN : les pistes ne sont pas et de loin, des autoroutes.

Je reviens (avant hier) de 2 semaines très eprouvantes dans 2 reserves du sud, ou les pistes sont terriblement défoncées par 3 mois d’orage. Il faut bien tenir son matériel …

A votre disposition pour d’autres infos eventuelles . Je suis aussi en Canon .

Salutations.

Puma

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Bonjour Puma,

Merci pour toutes ces précisions importantes et très utiles.

Comme je disais pour le moment j’ai déjà un canon 5d mark III (plein format) avec un 24-70 f4 et j’envisage de prendre en plus un 7d mark II (APSC) couplé avec un 150-600 mm Sigma ou Tamron, je ne sais pas encore lequel.

Juste une question un peu technique concernant les collimateurs, vous utilisez un collimateur unique ou bien un groupe de collimateurs ? et plutôt rafale ou one shot ?
Est-il envisageable, en manuel, d’être en iso automatiques et ainsi n’avoir à gérer que la vitesse et l’ouverture ? Ou bien alors est-il préférable d’être en priorité vitesse ou ouverture ?

Encore merci pour vos renseignements.

Re.

Je ne suis qu’un pur amateur et je n’irai pas me lancer dans du renseignement ou justification technique.

J’ai mes habitudes (de vieux), qui me conviennent bien, à défaut dêtre les meilleures.

J’utilise:

  • Un EOS 70D avec le Tamron 150-600mm
  • Un EOS 6DII avec un Canon 70-300 mm
    (J’avais ammené aussi un Canon 40mm fixe, dont je ne me suis pas servi …)

Pour les animaux, je suis toujours en mode AV, sur un colimateur (soit le central, soit celui au dessous).
Je choisis moi même les Iso, et toujours en mode vue par vue.
Je “travaille” uniquement en … J-peg .

Et donc, je corrige si necessaire l’exposition, après une première image … si le sujet est un peu coopératif…et m’en laisse le temps !

Compte tenu des horaires d’ouvertures et d’autorisation de rouler dans les réserves, à mon avis, utiliser les Iso auto, ne se justifie pas (mais ce n’est QUE mon avis). Je n’utilise pas .

Attention !! Dans les reserves, pris par l’ambiance Africaine, on a tendance à oublier quels étaient ses derniers réglages, … au moment où un nouveau sujet photo se présente …

Les véhicules utilisés peuvent être très différents selon les prestataires, avec des contraintes photos différentes:

  • Dans le nord Tanzanie, ce sont surtout des véhicules fermés à toit ouvrant, ce qui “oblige” à prendre ses images debout et donc avec effet de plongée +/- forte, à moins qu’on pense à ouvrir la fenêtre (si on est du bon côté) ce qui réduit fortement la “plongée” .

  • Dans le sud, avec les véhicules des lodges qui sont entièrement ouverts sans portes ni fenêtres: on peut faire des images assis, voire à genou sur le placher, et ainsi supprimer presque totalement l’effet “plongée”.

Pour les véhicules à toit ouvrant, penser à se confectionner un pseudo “bean-bag” (petite poche en tissus dans laquelle on va glisser en vrac 2/3 tee shirts) et sur laquelle on va pouvoir appuyer l’objectif ) … penser à y fixer un cordon attaché à votre poignet ou objectif sinon cela tombera à l’extérieur … sous le nez d’un buffle ou d’une hyene … ;-))

Un détail: maintenant les poches en plastique sont formellement interdites en Tanzanie …

Néanmoins, j’ai encore ammené, bien planqué dans le fond de mon sac de voyage sous le tissus, deux grands sacs poubelle neuf … Une fois sur place, j’en glisse un dans mon sac photo, et l’autre dans le sac à dos de ma femme.
En cas d’orage, qui sont toujours assez soudain, cela permet de glisser près vite le sac photo et un couple boîtier/objectif à protéger. (On a ramenés ces sacs à la maison bien sur, pour ne pas polluer la Tanzanie.).

Il existe aussi chez Decathlon des ponchos (rayon chasse … ) qui sont très bien réalisés et très efficaces (plié peu encombrants) … et ils ont été bien utiles .

Salutations.

Puma

Si intéressé, voici le compte rendu (sans prétentions ) du voyage précédent en Tanzanie du sud en fin 2018:

http://www.image-nature.com/forum/viewtopic.php?f=162&t=64394

.

Encore mille mercis pour toutes ces précisions qui sont toujours les bienvenues.

Je ne suis, aussi, qu’un amateur photo, donc je prends tous les conseils et je ne m’offusque jamais quand on me donne des conseils.

Je suis allé voir le compte-rendu de ton précédent voyage et cela est tout simplement magnifique, tes clichés sont superbes et ta façon de raconter les choses donne vraiment envie de partir là-bas le plus vite possible.

Je suis preneur de tous renseignements complémentaires et j’ai bien pris note des petits détails (bean-bag, sac poubelle) auxquels on ne pense pas forcément avant de partir.

Encore merci de prendre le temps de répondre.

Salutations

Gil

Merci à tous pour toutes ces précisions. Nous partons en septembre-octobre 2023… C’est super…

Magnifique ! Je vous conseille cet article de blog qui m’a donné envie de visiter zanzibar et ses merveilles naturelles

Bonjour,

Alors vous allez pouvoir nous raconter … !!
Peut être l’occasion d’un carnet de route. ??
Même chose pour les autres demandeurs de ce sujet …

Salutations.

Puma

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