au peuple tunisien et aux familles des victimes qui comme nous étaient avant tout des voyageurs!
Partir en vacances, voyager, découvrir le monde est une chance que beaucoup n’ont pas. Cette fois, elle a été fatale à plusieurs d’entre nous “voyageurs du monde”.
Sans parler des locaux dans le monde du tourisme, qui indirectement devront probablement mettre la clé sous la porte.
Je ne suis pas une habituée des grands hotels et les gens que j’ai rencontrés en Tunisie ou ailleurs ont toujours eu à coeur de m’accueillir à bras ouverts pour quelques jours ou plus, travaillant souvent dur pour vivre.
J’ai séjourné à plusieurs reprises dans ce pays sans jamais être inquiétée (ma première visite était un séjour balnéaire à Sousse il y a plus de 30 ans) et j’en ensuite eu la joie de découvrir d’autres facettes de ce pays au travers de “treks” dans le desert (séjours plus “routards”).
Cordialement,
Syd’
Anonyme2
Bonjour - On est heureux de lire ces messages réconfortant l’anxiété ambiante tout en remerciant leurs auteurs.
Sachons sans hésiter reconnaitre que le danger d’une dérive des risques n’est pas seulement lié à ce territoire très exposé entre la Libye (Mise dans le chaos par une intervention mal pensée d’une présidence française) et l’Algérie, (où les contreforts montagneux comme les frontières du sud constituent des zones de replis inexpugnables). Ici mais ailleurs et partout … Le risque est maintenant mondial, prenons en conscience, et n’envisageons plus de sortir de chez nous, sans penser n’y plus revenir.
Il y a toujours trop de victimes dans ces actes, pour ne pas saluer les malheureux et malheurs des familles touchées par ces crimes. D’autant plus lâches et odieux qu’ils affectent des personnes peu concernées par des idéaux politiques d’hystériques et de malades mentaux.
Sous les effets des attaques de nos manières de vivre, il nous faut aujourd’hui prendre conscience que plus rien ne sera serein comme avant et que les lowcosts de nos instants de vacances auront un prix à revoir pour des vigilances obligées devant nous rassurer, mais sans aucune garantie.
Relativisons tout de même … Le tourisme en Tunisie représente 7% du PIB, (mais 45% des emplois) -La part française est de 10% des 7%. Les problèmes sont donc autrement plus graves
car institutionnels.
Souhaitons tous que la folie du monde actuel s’estompe au bénéfice d’une vie plus réaliste des partages nécessaires avec des populations démunies.
Avec raison et précautions nécessaires, vivons ce que la vie, la nature et les opportunités nous offrent … Car tout a un prix que nous devons et devrons assumer.
Bien sincèrement.
frenchcruiser20003
Le tourisme en Tunisie a beaucoup aussi souffert de l’effondrement des visiteurs libyens même si on n’en parle pas beaucoup. En effet, avec Malte et l’Egypte, la Tunisie était un des très rares pays à accepter les libyens sans visas. De ce fait, les libyens, surtout les tripolitains, représentaient le plus gros contingent de touristes étrangers même si les tunisiens ne les aimaient guère.
Avec le développement des milices, certaines islamistes, du côté de Sabratha et Zawia, ainsi que la rebellion des berbères des montagnes du sud ouest, la route de côtière est devenue dangereuse.
Je crois qu’il faut aussi revoir vos chiffres, le tourisme ne représente pas 45% des emplois en Tunisie, heureusement ; plutôt entre 10 et 15% dont beaucoup en saisonniers.