Bonjour,
Lors de notre tour d’amerique du sud, nous aimerions pouvoir approcher une tribu vivant loin de toute civilisation.
Quelqu’un aurait-il des endroits et conseils à nous donner?
merci!
Bonjour,
Lors de notre tour d’amerique du sud, nous aimerions pouvoir approcher une tribu vivant loin de toute civilisation.
Quelqu’un aurait-il des endroits et conseils à nous donner?
merci!
ca veut dire que vous seriez pret a vous eloigner de toute civilisation pour aller les voir ?
cest courageux,envoyez moi un mail prive avec les dates prevue,combien de jours voulez vous passer avec les indiens
vivant loin de toute civilisation etes-vous vegetariens ? combien d
argent etes-vous pret a depenser pour cette experience?
,la seule chose que je vous demande,cest d
etre vaccine contre la grippe et la fievre jaune et preparer un dossier de sante complet traduit par un traducteur officiel et valide par l`ambassade du Bresil en france,votre carnet de vaccination doit aussi etre traduit en portuguais,
a bientot
Nilson de la jungle
Une tribu “loin de toute civilisation” ne reçoit pas de touristes - à supposer qu’ils eussent les capacités de l’atteindre.
Elle n’a pas besoin d’être contaminée par des germes inoffensifs pour les gringos, mais qui peuvent la décimer en huit jours,
ni de voir son mode de fonctionnement (pas du tout idyllique: la vie dans la forêt équatoriale est tout sauf un paradis, la nourriture est très dure à obtenir contrairement à des idées reçues) perturbé par des gens qui vont se faire plaisir quelques jours, en se moquant consciemment ou inconsciemment des dégâts qu’ils laisseront derrière eux.
En outre la FUNAI qui se charge de protéger ces tribus n’aime pas, mais alors pas du tout que l’on empiète sur ses plate bandes. Ça pourrait vous valoir un séjour dans des hôtels gouvernementaux zéro étoiles assez longs (entrée libre sortie fermée, promiscuité détestable: souvent moins de 1m2 par personne), parce que vous n’aurez pas les appuis des gros fazendeiros défricheurs sauvages (mais quelques uns d’entre eux aussi, chaque année, ont de mauvaises surprises contrairement à la situation d’il y a dix ans)
Laissez tomber. Lisez ou relisez “tristes tropiques”, et contentez vous de séjours culturels dans les communautés caboclos accessibles avec des gens spécialisés pour vous conseiller, autour de Belém, Santarém, Manaus
Pour ma part, bien que fonctionnaire public, en Guyane, pour aller travailler pendant trois ans au sein d’une tribu “isolée” (mais pas de tout… qd même à deux jours de canot d’une petite ville) il me fallait fournir une autorisation préfectorale motivée accompagnée d’un certificat médical de non contagion spécifique. Et c’était fort bien ainsi. Je n’y ai invité personne (pas faute d’avoir été supplié), je n’ai pas rapporté de photos, je ne polluais pas le mode de vie local avec un afflux de “biens de consommation” qui détonnaient avec l’ambiance.
Ah… et pour rire (j’abonde dans le sens de nilson), essayez donc de faire tout seul une vingtaine de kilomètres dans la selva, hors sentier, hors piste sans guide. On causera après (si vous en revenez: en Guyane on dépense des dizaines d’heures de survol hélico pour aller chercher les crétins; pas sûr qu’au Brésil, compte tenu des contraintes budgétaires, on puisse le faire) Ne pensez pas aux réducteurs de têtes, aux jaguars ou aux caïmans, mais juste aux plaies infectées, aux pieds pourris qui empêchent de marcher, aux branches pourries (qui peuvent peser deux tonnes) que vous recevrez sur la tronche, à la leishmaniose, à la chiasse, au hamac trempé qui ne sèche pas et file des mycoses, à la claustrophobie et au risque évident, premier, de se perdre.
Désolé de casser un mythe, et bon courage.
Rapprochez-vous de la frontière avec la Colombie.
A défaut d’amérindiens vous rencontrerez peut être les FARC. Quelques années de vacances sous les arbres, ça doit être sympa aussi, entre les échanges de tir avec les armées…
merci monsieur mais vous ne m’avez rien appris.
c’est bien triste d’être jugée par quelqu’un qui ne me connait pas et que fort heureusement je ne connais pas non plus.
J’espère que nos routes ne se croiseront pas ni dans la jungle ni ailleurs.
bonne route
je vous dis ce qu’il en est:
de l’avis unanime de tous ceux qui connaissent la situation, ce genre de contact est très dangereux pour les Amérindiens, sur les plans sanitaire et sociologique.
Et la FUNAI (pour le Brésil), comme la police “ambiental” les réprime avec beaucoup de sévérité.
Ben,il ne sagit pas d
aller voir les indiens comme cela sans autorisation,
je suis deja alle au xingo pour le guarup,avec autorisation de la funai,ce nest pas facile a obtenir,mais c
est possible,il faut presenter tous les documents,ce nest pas du tout dangereux si l
on respecte les regles de la fondation des indiens,cest sur que ca coute tres cher,car on ne peut y aller qu
avec escorte donc,il faut payer,et guides parlant le dialecte,donc il faut encore payer,et pour pas se taper 48 h de pirogue,on peut meme au depart de Sao felix prendre un helicoptere (de la funai)et il faut re-payer,comme tu la si bien dit plusieurs fois dans ces forums,avec de l
argent ici ,tout est possible…
donc jattends avec impatience la reponse de ces personnes qui veulent vivre une aventure unique et fantastique que j
approuve avec certaines restrictions,
Nilson
Dans ces conditions, ce ne sont pas des tribus “inaccessibles”, mais “à accès contrôlé”. On n’est pas dans le premier cas de figure, cas qui m’avait fait réagir!
Et le danger est pour les Amérindiens, pas pour nous.
Pour ce que tu décris, nilson, j’approuve en disant qu’à mon avis, en Amazonie, ce n’est guère possible hors FUNAI sauf à tomber neuf fois sur dix dans les arnaques (autour de Manaus, surtout), les “sauvages” quittant précipitamment leur jean, planquant la radio et mettant leurs peintures rituelles et leur kalimbé juste avant l’arrivée du bateau des touristes.
J’en connais moi même (les Wayãpii de l’Amapa et de la Guyane) et le simple fait qu’ils viennent eux même de temps à autre “au contact” ne les classe pas dans cette catégorie, même s’ils sont en zone contrôlée (on les voit parfois à Oiapoque et à St Georges).
Je les fréquentais pour raison professionnelle (Guyane) et amicale (Amapa) en respectant strictement loi et règlements et en m’abstenant lors des périodes importantes pour eux (brûlages, bouturages). Là, il faut leur foutre la paix car le temps qu’ils nous consacrent (par habitude culturelle), ils ne le consacrent pas à des activités intenses, qui conditionneront toute une année de subsistance en quelques jours. Idem, je m’éclipsais avant les “marakas”
Même pour ce qui semble évident (fourniture de moustiquaires imprégnées au titre de la solidarité), il faut passer par les techniciens de la FUNAI qui savent quand, comment et à qui il faut les fournir, avec quel accompagnement pour que ce soit utile: je leur en laisse un petit stock tous les ans.
Il n’empêche, même pour ces tribus “au contact” relatif, on remarquait que chaque montée “d’officiels” se traduisait par des recrudescences de pathologies pulmonaires ou éruptives. Et la vie du village était déstructurée des jours durant.
Quant au vrai “trip” dans la selva, un accompagnateur compétent (on ne parle pas de diplômes, mais de symbiose avec le milieu) est à mon sens indispensable. Les dangers (plus rares qu’on le croit) ne sont jamais ceux que l’on attend.
Bonjour JulieK, pas eu le temps de lire les interventions de Benj77 mais il a raison concernant la FUNAI ils n’aiment pas trop que des étrangers se balladent dans les zones protégées.
Si vous etes allé dans le haut Xingu ( ? ) donc vous vous êtes rendu compte que cela coute très cher.
Ensuite trouver une tribu vivant loin de la civilisation je ne sais pas si on en trouve encore…
l’Amazonie malheureusment subi énormément la déforestation…
pour trouver des communautés amérindiennes il faut monter une grosse expédition avec pirogue et remonter loin les fleuves dans la forêt.
Peut-être dans le nord de l’Amazonas voire le Para.
Si vous avez les moyens je verrais bien de l’autre coté des mythiques Tumuc Humacs de Guyane ( ils m’ont toujours fait fantasmer )c’est à dire le Haut Paru je crois la Serra do Yanomami dans le Roraima…
Eviter le Rondonia, Acre , Mato Grosso…
ou bien alors demandez à Benj77 de vous arranger une descente sur Camopi ,Antecume Pata en Guyane et au delà.
Mais les tribus isolées je n’y crois pas trop…
la “tribu” isolée “découverte” dans l:Acre il y a un ou 2 ans dont les vidéos avaient fait le tour du monde c’était un canular mais un canular justifiée pour attirer l’opinion mondiale sur les problèmes écoloogiques de l"Amazonie
mea culpa. Pourtant, je n’attendais pas de commentaires si tranchants sans avoir pu donner plus d’explications sur ce que nous envisageions de faire. Nous préparons pour la première fois un voyage d’un an en sac à dos et plus que des reproches ironiques - et de très mauvais goût - nous pensions trouver sur ce site des conseils sages de gens expérimentés.
Il va de soi que nous sommes loin de l’image de touristes dont vous parlez et que notre toute première préoccupation est justement de respecter notre environnement, déjà bien mis à mal. Lorsque nous partons à la rencontre des peuples, nous le faisons dans un souci de respect total de leurs coûtumes et de la survie de celles-ci.
Nous n’avons pas non plus une image idyllique de l’Amazonie et nous savons qu’elle nous réservera pas mal de surprises, et pas que des meilleures.
Nous n’avons jamais non plus envisagé de nous y aventurer seuls à le recherche de "tribus “inaccessibles”.
Nous recherchions simplement des informations fiables sur les possibilités d’itinéraires ainsi que sur les nombreuses arnaques auxquelles nous devrons faire face.
merci pour votre aide.
Si vous saviez comme il faut lutter, sur le “terrain” contre les gens bien ou mal intentionnés qui cassent des équilibres très fragiles… ça rend un peu catégorique.
Quand j’étais en poste dans l’hinterland guyanais, on a tenté de me soudoyer (et grassement) pour que “j’invite” des gens à venir me voir, ce qui leur permettait d’obtenir une autorisation préfectorale. Ces corruptions venaient parfois d’agences touristiques (aujourd’hui disparues) qui concouraient cyniquement à aggraver les choses.
L’Amazonie, c’est un milieu fascinant et en un quart de siècle, je n’en ai pas découvert le dixième. Je me permets de vous suggérer de commencer par un voyage “classique” (sans pour autant être “promène couillons”) aux alentours de belém, manaus et santarém, en connaissant quelques mots de portugais. Ca vous donnera une petite idée, et vous permettra, progressivement, d’élargir votre champ de vision.
A votre disposition pour tous conseils sur la logistique, l’aspect sanitaire, santé, matériel, budget, etc.
quelqu.un à t il des infos pour pouvoir séjourner et vivre qq temps dans une tibue amérindienne.
Merci
Ok avec tout ça.
je suis dans un cheminenment personnel, et j’eprouVe le besoin d’une reconnection totale avec la nature. Je ne cherch pas forcément une tribue isolee . J’aimerais juste pouvoir rencontrer et vivre un bout de temps avec des personnes , chamanes, etc…qui sont en adéquation avec mère terre. Je ne me sens plus à ma place dans cette société “civilisée”. Voilà tout ça Afin de me trouver moi même .
si vous pouvez vous m’aider. Merci
Je viens de lire votre message.Avez vous réussi votre voyage,je cherche la même chose que vous.Si oui expliquez-moi comment faire.Merci beaucoup
Bonjour, j’ai. Une question semblable. Est ce possible de vous contacter par mail ?
Merci,
Florence malherbe
(flor_malherbe@hotmail.com)
Bonjour,
Je sous suggère de prendre contact avec Amazônia Wild Experience, il est fort probable qu’ils puissent répondre à votre demande, ils connaissent très bien le sujet :https://awe-amazonia.com/