Nous avons séjourné dans la villa Ylang Ylang du 28 février au 20 mars 2013 (3 adultes et un enfant de 7 ans).
Sur le site de JC Hoareau, le propriétaire, les photos sont magnifiques mais malheureusement la réalité l’est moins.
J’avais prévenu le propriétaire que nous arrivions à l’avion de 9h30 le 28 février et que nous repartions le 21 à minuit. Nous nous étions mis d’accord sur ces dates et ces horaires par courriels que j’avais pris le soin d’imprimer.
A notre arrivée à 11h, la cuisinière et la femme de ménages, toutes deux charmantes étaient en train de faire le ménage nous indiquant que les précédents locataires venaient juste de quitter les lieux.
Nous nous sommes installés et avons pris un bain en attendant que ménage et repas soient prêts.
A la piscine, nous avons rencontré nos prédécesseurs qui avaient quitté la villa Ylang Ylang pour la villa voisine et regrettaient leur précédent logement.
La villa Ylang Ylang est belle, très grande avec une vue magnifique sur le lagon.
Malheureusement, elle est située entre deux autres villas qui sont à 4 mètres de chaque coté si bien que la promiscuité est gênante d’autant que nous avons eux pendant 18 jours dans la villa de droite (vue face à la maison) plusieurs couples d’allemands buveurs de bières particulièrement bruyants le soir jusqu’à une heure avancée de la nuit (hurlement de rire et cris).
Comme les climatiseurs sont très bruyants, nous n’avons pu dormir convenablement : trop chaud fenêtres fermées, trop de bruit extérieur fenêtres ouvertes.
De plus le jardin dessert la villa voisine de gauche (face à la maison) ce qui fait qu’en fait l’espace de tranquillité est très réduit.
Il y avait bien une télévision mais c’est un vieil appareil cathodique qui n’a jamais marché pendant notre séjour.
Le propriétaire, J C Hoareau, est un homme charmant ; il nous a invité à déjeuner dans son club mais avec une certaine tendance à vouloir nous en mettre plein la vue faisant valoir sa qualité d’ancien gouverneur de district du Rotary, sa médaille d’officier de sa Majesté la reine d’Angleterre et la visite de sa réserve de chasse aux cerfs.
Par contre un chose nous a particulièrement déplu est le fait que contrairement à ce qui avait été conclu dans le contrat initial, adepte du surbooking, il a voulu nous faire quitter la villa avant l’heure prévue nous demandant que le ménage soit fait dans l’après midi pour que nos successeurs puissent entrer à 17h alors que nous avions, par courriel, décidé de partir à 19h.
Comme nous allions faire 13h d’avion et ne pas dormir de 24h, nous avons refusé décidant de faite une sieste en prévision du voyage. Malgré son insistance un peu déplacée, nous ne sommes partis qu’à 19h.
En conclusion :
Les plus : la vue magnifique sur le lagon, la villa si elle avait été isolée et surtout les deux charmantes créoles Isabelle et Stéphanie toujours de bonne humeur, l’excellente cuisine d’Isabelle et les langoustes.
Les moins : la proximité des autres villas, le fait que la piscine soit commune à cinq locations (nous nous sommes retrouvés à 12 dans la piscine). De plus l’eau de la piscine avait tourné faute d’entretien et, avant que le problème ne soit réglé par Mary, propriétaire de la villa de gauche (vue face à la mer), nous n’avons pu nous baigner dans une eau sale.
L’exigüité du jardin à partager avec la villa de Mary empêchant toute tranquillité.
Les climatiseurs hors d’âge trop bruyants, l’absence de moustiquaire dans les chambres, la télévision obsolète, l’insistance déplacée du propriétaire à nous faire partir avant l’heure prévue.
Nous ne reviendrons pas !
Je suis allée par curiosité voir l’annonce de la villa sur le site Homelidays, et j’ai vu que c’était une belle location, positionnée assez haut de gamme en terme de tarif. Avez-vous vraiment payé 2800 € / semaine ?
Dans ce cas, ce n’est pas normal que des équipements comme les climatiseurs ou la télévisions soient obsolètes.
Pour ce qui est des autres reproches, connaissant bien le contexte mauricien, je me permets de relativiser :
- les terrains, surtout sur le littoral, sont chers, et il n’y a pas de règlementation limitant la construction en fonction de la surface. Du coup, les mauriciens construisent “serré”, pour rentabiliser au maximum l’investissement. Les maisons à touche-touche, c’est malheureusement monnaie courante. Mais l’annonce précisait bien que la maison était dans un “complexe” (c’est-à-dire un ensemble d’habitations rapprochées).
- la piscine sale ; oui c’est difficile d’entretenir une piscine en milieu tropical. Il faut filtrer quasiment en permanence. Ca coûte cher. Ce n’est pas toujours fait avec la compétence requise. Avant de prendre une location avec piscine, il faut voir si le jeu en vaut la chandelle (à 400 m. de la mer ?). Les piscines sont généralement très petites (toujours à cause du manque de terrain), non sécurisées (pas d’obligation légale de le faire). Et cela alourdit forcément le coût de la location.
- les heures d’arrivée et de départ : généralement, les propriétaires mauriciens sont assez souples sur ce point, car il faut s’adapter aux arrivées et départ en avion. En France, c’est bien pire. Si vous prenez une semaine de location, on vous donne les clés la 16H00 le samedi, et vous devez partir pour 10H00 le samedi suivant (donc une journée sacrifiée !). A Maurice, nous acceptons des arrivées n’importe quel jour de la semaine, et essayons d’arranger au maximum les locataires. Mais il faut aussi préparer la maison pour les suivants, c’est le jeu ! Auriez-vous accepté de payer une nuit de plus pour garder la maison en soirée ?
J’espère malgré tout que vous avez apprécié votre séjour et que nous vous reverrons à l’Ile Maurice.
Le terme de complexe est plutôt vague. Que les maisons soient aussi proches n’était pas indiqué sur l’annonce de Homelidays et les photos du site Ylang Ylang comme celles de villas voisines sont tellement bien cadrées qu’on a l’impression que les villas sont beaucoup plus éloignées.
La personne chargée de l’entretien de la piscine m’a dit que la filtration tournait 6 heures par jour ; pour avoir une piscine chez mois (90 m3 dans le sud-ouest) je sais que pour maintenir l’eau claire, il faut filtrer un temps égal à la température de l’eau divisé par deux. Je vous laisse faire le compte sachant que l’eau était entre 29° et 31°.
A Trou d’eau douce, les plages sont rare en dehors de celle de Palmar qui est assez loin de la villa.
Quant à nos heures de départ et d’arrivée, elles avaient été fixées par accord écrit entre le propriétaire et moi ; de toutes les façons, si j’avais été prévenu de ces pratiques cavalières, je n’aurai pas hésité à payer une nuit de plus pour ne pas avoir un départ en bousculade avec la désagréable impression de se faire mettre à la porte.
Ceci dit, Maurice est un pays extraordinaire et nous avons réservé une autre villa sur la cote Nord Ouest de l’île pour l’an prochain.
Oui c’est vrai “complex(e)” est un terme qui n’est pas très évocateur pour un français. Cela désigne généralement une résidence de petits immeubles, ou de maisons mitoyennes. En tout cas, cela veut dire des voisins proches, un jardin et une piscine communs.
De même “villa” est ambigu. Certains appellent comme cela un duplex dans un petit immeuble, ou une maison mitoyenne, alors qu’en France c’est plutôt une grande maison indépendante.
Le mot “bungalow” peut générer des contresens, aussi.
Pas toujours facile de se comprendre, entre hôte mauricien et vacancier français !
En tout cas, j’espère que vos remarques aideront le propriétaire de la Villa Ylang-Ylang à améliorer sa prestation.
En fait, le problème essentiel est que toutes les photos occultent sciemment les maisons voisines si bien que ça donne au locataire potentiel l’impression d’être seul.
Nous pensons que c’est limite en terme d’honnêteté.
Je viens d’avoir un message privé d’une personne qui souhaitait louer et qui elle aussi s’est étonnée de ne voir aucune appréciation, sur les sites de location de vacances, sur les villas de ce complexe sauf sur celle de Mary.
Photos trop bien “cadrées” et absence d’appréciation sur les sites de location de vacances doivent éveiller les soupçons chez les locataires potentiels.
Oui, effectivement l’absence d’appréciation sur homelidays, pour une annonce en ligne depuis 2010 est mauvais signe.