Souvent nous demandons aux routards de ne pas prendre les ânes pour leurs visites qu’elle soient de Santorin de Rhodes ou d’autres endroits de Grèce.
Voici ci dessous un texte du collectif de protection des änes de Santorin qui corrobore nos invitations à ne pas le faire !
Le surpoids des cavaliers lors des randonnées touristiques entraîne chez les animaux des lésions médullaires et des plaies ouvertes.
Les touristes en surpoids choisissent de plus en plus de découvrir les îles grecques à dos d’âne. Les animaux sont malheureusement les victimes collatérales de ce tourisme de masse.
Un représentant du groupe de défense des animaux “Aidez les ânes de Santorin” a récemment indiqué à la rédaction du Mirror que les habitants ont été obligés d’élever leurs ânes avec des mules plus fortes afin de leur faciliter le transport des touristes en surpoids.
Les ânes sont victimes principalement de blessures à la colonne vertébrale et présentent des plaies ouvertes. Les selles seraient en plus mal adaptées.
La porte-parole de l’organisme de protection s’est confiée à la rédaction du Mirror.
“Il est recommandé que les animaux ne portent pas plus de 20% de leur poids corporel. Les touristes obèses et en surpoids, combinés au manque d’ombre et d’eau, à la chaleur et aux marches pavées, sont ce qui cause un tel problèmer. Avec des ânes, il ne devrait pas y avoir plus de huit pierres, mais comment cela serait-il imposé ?”
Lors de la haute saison pendant la période de vacances, l’île de Santorin est envahie par plus d’un millier de touristes. Les animaux montent et descendent des centaines de marches pavées par des températures élevées.
Le nombre de touristes en surpoids en provenance du Royaume-Uni, des Etats-Unis et de la Russie est en constante augmentation dans la région.
Le collectif de protection des ânes de Santorin souhaitent que le transport à dos d’animaux soit limité à une restriction de poids.
Cordialement
syderale2
Bonjour Taxidi,
Ton message pourrait être interprêté comme étant discriminatoire, même si bien sûr je suis certaine que ce n’est pas ton intention.
A mon avis, c’est surtout que les ânes sont devenus dans ce cas précis un moyen de gagner de l’argent au mépris de tout considération animale!
La demande va de pair avec l’offre et si on permet à certains touristes peu scrupuleux (en surpoids on non) à monter sur un âne sans tenir compte du "manque d’ombre et d’eau, à la chaleur et aux marches pavées" c’est vraiment regrettable.
Remplacer les ballades à dos d’âne par des randos pédestres guidées (payantes) permettrait de lutter contre le surpoids éventuel des touristes ou des locaux et surtout de laisser les ânes faire le travail auxquels ils sont destinés dans de bonnes conditions (un paysan qui utilise son âne dans ses champs en prend soin!).
Je peux admettre des ballades à dos d’âne pour les enfants dans un but éducatif/récréatif… sachant que malheureusement certains sont également en surpoids, mais ce n’est pas le propos.
Bonne journée,
Syd’
marquis-di-gorgonzola3
Bonjour,
il n’ y a absolument rien de discriminatoire dans l’ appel de Taxidi !
Ce sont plutôt les ânes qui sont discriminés, lol !
Juste de la logique ; un âne souffrira plus sous la charge d’ une personne de 150 kg que de 75 kg.
marquis di gorgonzola
taxidi4
Bonjour ,
Syd, déja il ne s’agit pas de mon message mais d’une étude faite par ce collectif de protection des ânes !
Alors il est vrai que ce massage parle de personnes en surpoids est ce une descrimination là encore je ne pense pas car effectivement plus les charges sont élevées et plus les ânes vount souffrir !
Ce qui serait peut être descriminatoire c’est de donner des pays comme Etats Unis, Royaume Uni ou Russie, n’y a t il pas de personne en surpoids dans d’autres pays ! Mais bon là j’en laisse la pleine responsabilité aux auteurs de ce texte !
On pourrait aussi s’étonner que rien ne soit dit à propos des propriétaires de ces ânes qui sont prêts à monnayer leurs services quelque soit le risque pour ces pauvres bêtes !
De même qu’on pourrait s’étonner qu’on ne parle pas des politiques qui ne font rien pour améliorer les conditions de ces pauvres bêtes !
Alors ce texte n’est sans doute pas parfait mais il a l’avantage d’exister, de bien montrer le problème et je l’ai transposé ici car souvent nous demandons aux routards d’éviter ce pénible labeur à ces bêtes et certainement que certains doivent sourire sans se rendre compte de la pénibilité et des risques sanitaires pour ces bêtes.
Quant aux paysans grecs ou d’autres pays qui prennent soins de leurs bêtes il doit bien y en avoir quelques uns comme les patrons prenant soins de leurs employés mais là on touche à d’autres problémes qu’on ne traite pas ici !!!
Cordialement
syderale5
J’ai parfaitement compris que c’est le surpoids des cavaliers(ières) qui est principalement mis en cause dans ce texte.
Je voulais simplement renforçer le fait que d’utiliser des ânes pour ballader des touristes en pleine chaleur sur des pavés n’est pas uniquement l’affaire des personnes souffrant de de surcharge pondérale. Ce sera peut être moins pénible avec une personne de corpulence normale, mais je n’aimerais quand même pas être à la place de l’âne.
Eh, non les ânes dont il est question dans le texte ne font l’objet d’aucune distinction, catégorisation (= discrimination) mais visiblement de maltraitance. Quant aux personnes qui maltraitent sciemment leur “gagne pain” (bêtes ou humains) c’est encore pire.
Bref, comme vous je réprouve ce genre de pratique en Grèce ou ailleurs.
Cordialement,
Syd’
delfto6
À ce propos, où trouve t-on des balades à dos d’ane ailleurs qu’à Santorin ? Je n’en ai encore jamais vu ailleurs.
Même si on dépasse le sujet, j’ai malheureusement l’impression que la cause animale en Grèce, c’est un peu comme l’écologie : Il y a encore du travail.
marquis-di-gorgonzola7
Oui, il y a encore du travail, comme vous dites, mais que les paresseuses et paresseux se rassurrent, du travail où l’ homme n’ en fait qu’ à sa tête et sculpte la nature pour son plus grand confort, il n’ y aura plus bientôt plus de travail à fournir, la nature se chargeant du reste.
et surtout de laisser les ânes faire le travail auxquels ils sont destinés dans de bonnes conditions (un paysan qui utilise son âne dans ses champs en prend soin!).