Carte d'identité Azerbaïdjan
- Nom officiel du pays : République d’Azerbaïdjan.
- Superficie : 86 600 km².
- Population : 10 000 000 habitants (estimation 2019).
- Capitale : Bakou.
- Régime : présidentiel
- Président de la République : Ilham Aliyev (a succédé à son père en 2003, a été réélu en 2008).
- Monnaie : le nouveau manat azéri (AZN), adopté en 1993.
- Chômage : 6 % (chiffres officiels, certainement au-dessous de la réalité).
- Salaire moyen : environ 500 $ par mois, mais il s'agit d'une moyenne. Selon les normes internationales, un tiers de la population vivrait en-dessous du seuil de pauvreté avec une moyenne de 2 $ par jour.
- Peuples et ethnies : la population de l’Azerbaïdjan est homogène, constituée d’Azéris à plus de 90 %. On trouve quelques minorités, principalement des Russes (4 % dont la moitié est originaire du Daghestan, au nord du pays) et des Arméniens (1,5 %). À noter que l’on parle d’Azéris pour évoquer les populations se réclamant de l’ethnie et d’Azerbaïdjanais pour ceux qui habitent à l’intérieur des frontières. Plus de seize millions d’Azéris vivent effectivement dans les régions Nord-Ouest de l’Iran, pesant pour le quart de la population de ce pays.
- Langues : l’azéri est la langue officielle depuis l’indépendance du pays. Elle appartient à la famille des langues turcophones comme la plupart des langues d’Asie centrale, de l’autre côté de la Caspienne. Sur place, une large partie de la population parle encore le russe.
- Religions : avec 94 % de musulmans, l’Islam est la première religion de ce pays qui se veut néanmoins laïc. On constate une nette majorité de chiites par rapport aux sunnites : ces derniers ne pèsent que pour le tiers de la communauté croyante. 5 % des Azerbaïdjanais sont orthodoxes, répartis à part égale entre le rite russe et le rite arménien. Avec moins de 1 % de la population se déclarant athée, le communisme n’a finalement pas laissé tant de traces que cela sur ce terrain.
- Taux d'alphabétisation : 99 à 100 %.
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : la cité fortifiée de Bakou avec le palais des Chahs de Chirvan et la tour de la Vierge (2000) ; le paysage culturel d'art rupestre de Gobustan (2007) ; le centre historique de Sheki avec le palais du Khan (2019).
Économie
L'industrie est le premier pôle économique du pays, pesant pour 61 % du PIB, contre 32 % pour les services et 6,5 % pour l'agriculture.
Le visage de la partie moderne de la capitale, Bakou, en dit long sur le niveau économique du pays. Voitures allemandes et 4x4 rutilants, magasins de luxe, gratte-ciels, larges boulevards bordés d’hôtels prestigieux… Une réussite largement due aux recettes du pétrole de la mer Caspienne, encore accrues par le boom pétrolier de ces dernières années, et qui permet au clan Aliyev au pouvoir de diriger l’économie la plus dynamique de l’ex-URSS. Les hydrocarbures sont la principale ressource du pays et pèsent pour plus de 70 % des exportations.
Les retombées financières du pétrole sont investies en priorité dans la capitale. Dans le reste du pays, le bilan est plus contrasté. À Gyanja, la 2e ville du pays, ou à Sheki, à l'opposé de Bakou, se mêlent encore le passé soviétique, la nonchalance orientale et les balbutiements de l'économie de marché.
Si le pétrole de la Caspienne est la principale source de revenus du pays, l’Azerbaïdjan jouit également d’une autre richesse : le caviar, malgré les importantes réglementations ayant récemment restreint son exploitation. Enfin, l’Azerbaïdjan dispose de confortables réserves de gaz qui lui permettent d’exporter sa production, ainsi que de quelques mines de fer et de cuivre.