Culture et arts Azerbaïdjan
Cinéma
Nationalisée par les Soviétiques en 1920, la toute jeune production cinématographique azérie d'alors a été marquée, comme celles de toutes les Républiques soviétiques, par le réalisme soviétique et l'idéologie stalinienne.
Dans les années 1950 et 1960, le cinéma national connaît néanmoins une certaine diversification. Comédies musicales, drames mais aussi westerns, tous passés au crible de la censure politique.
Ce n'est que dans les années 1980 que les réalisateurs azéris s'attachent à évoquer dans leurs films les événements historiques du pays, les grands personnages nationaux ou les traditions populaires, en particulier à travers des contes. Cela leur vaudra souvent des problèmes avec les bureaux politiques du parti, jusqu'à ce que la Perestroïka assouplisse les contrôles.
Avec l'effondrement du bloc soviétique, le cinéma azerbaïdjanais disparaît, ou presque, en même temps que disparaissent les subsides versés par Moscou pour la « propagation de la culture ».
L'écrivaine Rustam Ibrahimbejov s'est fait remarquer comme auteur du scénario de Soleil Trompeur (Burnt by the sun), réalisé par le russe Nikita Mikhalkov et primé au 47e festival de Cannes en 1994.
Médias
La liberté de la presse est une notion très vague en Azerbaïdjan. Et même si vous pouvez avoir l'impression de trouver pléthore de chaînes télévisées, journaux et magazines, sachez qu'ils sont tous solidement contrôlés par l'État.
Les seuls journaux indépendants autorisés, histoire de répondre à quelques exigences de la communauté européenne, sont continuellement harassés, forcés de déménager ou bien leurs rédacteurs emprisonnés. Enlèvement ou tentatives de meurtre sont le quotidien des journalistes d'opposition. Les seuls journaux en langue anglaise sont des magazines culturels, en général distribués gratuitement à l'attention des expatriés.