Traditions et coutumes Azerbaïdjan
Emblèmes nationaux
Drapeau national
Le drapeau azerbaïdjanais n’a pas été créé lors de l’indépendance mais en 1918. En 1991, il a été repris tel qu’il existait avant l’occupation soviétique.
Il se compose de trois bandes horizontales. La bande supérieure est bleue, couleur des peuples turcs et symbole du ciel éternel. Celle du milieu, rouge, est sensée représenter le progrès et celle du bas arbore la couleur traditionnelle de l’Islam : le vert. Au centre de la bande rouge, le croissant de lune fait référence à nouveau à l’Islam et à la Turquie, et une étoile à huit branches symbolise les huit grands groupes turcophones.
Hymne national
Tout comme le drapeau, l'hymne national azerbaïdjanais date d'avant l'occupation soviétique. Les paroles ont été écrites par Ahmed Djavad sur une musique composée par Uzeyir Hadjibeyov. Il célèbre le pays des héros et le sacrifice des soldats morts en martyrs pour l'indépendance.
Fêtes et jours fériés
- 21 mars : Navrouz. Fête orientale du printemps tenant lieu de nouvel An.
- 31 mars : commémoration du génocide des Azerbaïdjanais par les Arméniens en 1918.
- 9 mai : fête de la victoire sur le fascisme.
- 28 mai : fête de la République. La première république indépendante d’Azerbaïdjan fut déclarée le 28 mai 1918.
- 15 juin : fête du Salut national, pour célébrer l’arrivée au pouvoir de Heydar Aliyev.
- 18 octobre : fête de l’indépendance depuis 1991.
- 17 novembre : fête de la Renaissance nationale, hommage aux étudiants ayant manifesté contre l’occupation soviétique en 1988.
- 31 décembre : fête de la solidarité du peuple azéri.
- Fêtes religieuses à dates variables : le ramadan (Ramazan bayram) et fête du sacrifice (Kurban bayram), 70 jours après la fin du ramadan.
Mode de vie et traditions
Traditions animistes
L'Azerbaïdjan est un pays musulman majoritairement chiite mais encore très attaché, particulièrement dans les villages de montagnes du haut Caucase, aux traditions animistes qui existaient avant l'arrivée de l'Islam.
Très vivaces, certaines pratiques religieuses ont perduré à travers les siècles. Hors de Bakou, la société a également conservé des traces du passé avec une organisation très patriarcale, des mariages organisés, un enseignement plus teinté d'esprit religieux…
À Bakou
Dans la capitale, Bakou, bien sûr, les choses sont différentes et la jeunesse, avec l'appel de l'Occident, a tendance à oublier les traditions sociales, vestimentaires, musicales… Ainsi, une récente étude établit que la moitié des jeunes hommes de 30 ans à Bakou ne sont toujours pas mariés.
La manne financière du pétrole est en grande partie responsable de cette évolution. Elle a permis de financer la construction d'établissements d'enseignement supérieur où la jeunesse peut rêver d'horizons au-delà de la sphère familiale traditionnelle.
Pour autant, même si la vie quotidienne de la capitale donne une image très occidentale du pays, les traditions populaires resurgissent invariablement à la moindre célébration familiale : anniversaires, mariages ou enterrements.
Tradition de l'hospitalité
Parmi les traditions qui marqueront le visiteur, en particulier le voyageur individuel, celle de l'hospitalité sera la plus marquante. Il n'est pas rare sur la route d'être invité à partager un repas, assister à un banquet ou simplement boire une tasse de thé.
Il est plus rare, et même plutôt déconseillé, d'être hébergé par une famille d'accueil. Cette pratique est officiellement interdite dans la mesure où tout visiteur doit pouvoir justifier de ses nuits en hôtel, dûment enregistrées par les services administratifs.