Transports et déplacements Azerbaïdjan
Avion
Azerbaijan Airlines (Azal) relie Bakou à Paris-Charles-de-Gaulle par 3 vols directs par semaine (environ 450 € aller-retour). Lufthansa assure également des liaisons régulières entre les deux villes avec escale à Francfort. Aussi des vols avec escales par Aeroflot et Turkish Airlines.
En liaisons intérieures, 2 lignes intérieures fonctionnent en Azerbaïdjan :
- la ligne Bakou-Gyanja, pour laquelle, compte tenu de la faible distance à parcourir, le bus est largement préférable ;
- la ligne Bakou-Gabala, pour ceux qui souhaitent visiter la région du Caucase.
Les tarifs des avions, très abordables pour les Azerbaïdjanais, sont au moins triplés pour les touristes.
Transports urbains
Minibus, taxis, métro : Bakou présente presque tous les moyens de locomotion. En province, les taxis, toujours très bon marché, sont la meilleure solution pour se déplacer d'un point à un autre dans une ville.
Taxis
Les taxis sont très nombreux à sillonner les rues de Bakou, et encore plus à se réunir le soir à la sortie des pubs et boîtes de nuit en quête d'un touriste à ramener. Tous n'utilisent pas de compteur, alors pensez à négocier le prix de la course avant d'embarquer. Pour une course en ville, compter environ 4 à 5 AZN, et autour de 50 AZN pour réserver un taxi à destination de l'aéroport.
Métro (à Bakou)
Construit pendant la période d'occupation soviétique (en 1967), le métro de Bakou compte une vingtaine de stations réparties sur 2 lignes. Tâchez de pénétrer dans quelques stations, car comme dans toutes les ex-Républiques socialistes soviétiques où ont été construits des métros, une attention toute particulière a été portée à l'esthétique des stations.
L'accès au métro se fait moyennant l'acquisition d'une carte sur présentation d'une pièce d'identité que vous créditerez ensuite du nombre de trajets souhaités et que vous débiterez à chaque passage devant les détecteurs spéciaux. Pour les séjours courts, si vous ne prenez qu'une ou deux fois le métro, il est fort probable que l'on vous fasse passer sans payer. Un trajet coûte 0,20 AZN.
Minibus
Ils sont pratiques, rapides, nombreux et bon marché (0,20 à 0,40 AZN le trajet). La difficulté consiste à savoir dans lequel monter. Renoncez à retenir tous les numéros et focalisez-vous sur la destination finale, malheureusement souvent écrite en cyrillique, ou bien demandez au chauffeur la confirmation qu'il vous emmènera bien à l'endroit voulu et qu'il vous fasse signe à l'arrêt.
Pour relier la gare routière au centre-ville ou au bord de mer, prenez le minibus 197.
Bus
Les bus sont nombreux, fréquents et ponctuels. Ils desservent admirablement bien le pays, jusque dans ses moindres villages de montagnes. Les temps de parcours peuvent néanmoins être très longs dans les régions montagneuses, en raison du relief, de la saison des pluies, et de la vétusté des moteurs.
Toutes les villes ont leur avtovagzal, d'où partent les bus vers toutes les destinations du pays. C'est également à la gare routière, ou bien à proximité immédiate de celle-ci, que vous trouverez les minibus Ford. Il arrive néanmoins que, pour des raisons pratiques, ces derniers se rassemblent ailleurs, sur la route principale en direction de leur destination finale. Renseignez-vous auprès de votre hôtel avant de vous rendre inutilement à l'avtovagzal.
La principale gare routière de Bakou se trouve à proximité de la station de métro 20-janvier (20 yanvar). De là partent également des bus vers les grandes villes russes (Moscou, Ekaterinburg…). Les bus pour la péninsule d'Absheron partent en revanche à côté de la station de métro Azizbeyoy.
Taxis et bus collectifs, marchroutka
Plus chers que le train mais plus rapides, les taxis partagés et marchroutka (des minibus locaux) sillonnent tout le pays, et permettent d’effectuer des trajets rapides sans souffrir des délais d’attente souvent longs pour les bus.
Ils se rassemblent en général à proximité de la gare routière ou à l’intérieur de celle-ci, dans des endroits bien précis (gares routières ou ferroviaires, bazars, centre-ville...), mais pas forcément indiqués.
Il faudra vous renseigner auprès des groupes qui attendent leur arrivée. La destination finale est indiquée par un panneau sur le pare-brise, souvent en cyrillique.
Dans les marchroutka, en général des minibus Ford, les passagers s’entassent à 12 ou 15 avec leurs bagages. Le confort n’est pas toujours assuré, mais c’est l’occasion de faire des rencontres et de voyager avec un bon compromis délai / tarif.
Demandez à votre hôtel les lignes de marchroutka les plus intéressantes.
Voiture
Le permis de conduire international est requis, accompagné du permis national. Mais pour des raisons de confort, mieux vaut louer une voiture avec chauffeur.
On roule à droite.
Dans Bakou comme sur toutes les routes du pays, de solides 4x4 foncent dangereusement, doublant dans les virages ou en côte à grands renforts de klaxon. Le code de la route ne répond pas vraiment aux mêmes exigences de sécurité qu'en Occident. Là encore, plus on s'éloigne de Bakou et plus on verra les Audi, BMW et autres Porsche disparaître au profit des bonnes vieilles Lada, Jigouli et Volga de la période soviétique. Ce qui n'empêche en rien de rouler à tombeau ouvert, mais dans des limites plus étroites…
L'assurance est obligatoire (bon marché).
De nuit, les routes ne sont pas éclairées et la circulation est dangereuse.
Routes
Dans un rayon de 100 km autour de Bakou et sur les grands axes (Bakou-Sheki, Bakou-Lankaran et Bakou-Ganja), les routes sont en bon état. L'entretien et la qualité des travaux varient ensuite considérablement d'une région à une autre. Si la grande majorité du pays est accessible en voiture, certaines régions montagneuses (localités de Lahij ou Khinalig par exemple), ne sont plus accessibles qu'en 4x4. C'est le cas en hiver, à cause de la neige, mais potentiellement toute l'année, en raison des pluies torrentielles. Se renseigner avant de partir dans ces régions montagneuses.
À la frontière azéro-géorgienne, il faut payer une taxe.
Train
Très utilisées, les machines sont vétustes et lentes, et les horaires plutôt flous. Néanmoins les principales villes restent desservies, et si vous n’envisagez que des trajets de nuit en couchette, vous pourrez y trouver avantage.
Auto-stop et vélo
Ces deux modes de locomotion ne sont pas parmi les plus prisés dans le pays. En vélo, vous éprouverez de grandes difficultés, hors de Bakou, à trouver des pièces de rechange en cas de panne.
Rien ne vous empêche de tenter l’auto-stop, il est probable que la seule curiosité pourra pousser un chauffeur de camion à s’arrêter. Si vous envisagez de parcourir une longue distance, établissez en amont un accord sur le prix qui vous sera demandé à l’arrivée.
Dans tous les cas, il vous sera tout aussi facile d’arrêter un marchroutka (microbus dans lequel les Azerbaïdjanais voyagent en commun), à condition qu'il reste une place de libre. Les tarifs sont modiques et il y a toujours moyen de trouver de la place pour une personne supplémentaire.
Bateau-ferries
Pour quitter l'Azerbaïdjan par voie maritime, vous aurez le choix entre le Kazakhstan et le Turkménistan. Des ferries assurent des liaisons régulières entre Bakou et Aktau au Kazakhstan ou Turkmenbashi au Turkménistan. Comptez dans les deux cas environ 80 € pour le trajet en seconde classe, et 22h de traversée.
À l'arrivée ou au départ, particulièrement en provenance ou à destination du Turkménistan, les délais pour le passage de la douane peuvent être extrêmement longs. En arrivant au Kazakhstan, vous disposerez de 48 heures pour faire enregistrer votre visa auprès des services de police.
À Bakou, le terminal des ferries est situé à proximité de l'hôtel Absheron, avenue Azadlig.