Carte d'identité Angleterre
- Statut : l'Angleterre et le pays de Galles, au même titre que l’Écosse et l’Irlande du Nord, font partie du Royaume-Uni (avec l'Irlande du Nord et l'Écosse).
- Superficie : environ 243 000 km² (230 000 pour l’île de Grande-Bretagne).
- Capitale : Londres (9,3 millions d'habitants).
- Population : 66 650 000 habitants.
- Densité : 274 hab./km² (plus du double de la France).
- Nature de l’État : Monarchie constitutionnelle.
- Chef de l’État : le roi Charles III (pour le Royaume-Uni).
- Régime politique : démocratie parlementaire.
- Indice développement humain : 15e rang mondial.
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco :
- Cathédrale et château de Durham (1986).
- Châteaux forts et enceinte du roi Édouard Ier dans l’ancienne principauté de Gwynedd (1986) : Beaumaris, Caernarfon, Harlech et Conwy.
- La gorge d’Ironbridge (1986).
- Le parc de Studley Royal avec les ruines de Fountains Abbey (1986).
- Stonehenge, Avebury et les sites associés (1986).
- Le palais de Blenheim (1987).
- La ville de Bath (1987).
- Les frontières de l’Empire romain ou mur d’Hadrien (1987 et 2005).
- La cathédrale, l’abbaye Saint-Augustin et l’église Saint-Martin à Canterbury (1987).
- Le paysage industriel de Blaenavon (2000).
- Le littoral du Dorset et de l’est du Devon (2001).
- Les usines de la vallée de Derwent (2001).
- Le port marchand de Liverpool (2004).
- Le paysage minier des Cornouailles et de l’ouest du Devon (2006).
- Pont-canal et canal de Pontcysyllte (2009).
- Le Lake District (2017).
- L’observatoire de radioastronomie de Jodrell Bank (2019), dans le nord-ouest de l’Angleterre
Patrimoine naturel, la Jurassic Coast (2001), une portion de littoral de 95 miles entre Dorset et Devon, de Swanage à Exmouth ainsi que les îles de Gough et Inaccessible (1995) ;
- Le label Geopark attribué par l’Unesco à certaines zones géologiques de valeur internationale et durable. En Angleterre : North Pennines (nord de l’Angleterre) et English Riviera (Devon). Au pays de Galles : Fforest Fawr (ouest du Brecon Beacons) et GeoMôn (île d’Anglesey).
À Londres, les sites inscrits sont Westminster Palace, Westminster Abbey and Saint Margaret’s Church, Tower of London, le quartier de Greenwich et les jardins botaniques royaux Kew.
Économie
Suite à la crise financière de 2008, l’économie britannique a tenu le choc, mais au prix d’une forte recrudescence des emplois précaires et de la plus forte baisse du pouvoir d’achat des Britanniques depuis la crise de 1930. Le tout sous les 1er ministres conservateurs David Cameron (2010), Theresa May (2016) puis Boris Johnson (2019). Les services publics étaient tout particulièrement visés, de nombreux postes de fonctionnaires supprimés dans l’Éducation et la Santé notamment. Des sacrifices payés très cher et revenus comme un boomerang avec la crise du coronavirus à partir de 2020.
Brexit
C’est peu de dire que le processus du Brexit, enclenché suite au référendum du 23 juin 2016 laisse perplexe. Churchill doit se retourner dans sa tombe, lui qui le 1er avait eu l’idée des « États-Unis d’Europe » au lendemain de la guerre.
Déjà sous Theresa May, alors que la livre avait dégringolé de 20 % depuis 2016, le processus colossal de négociations pour un deal, mené à Bruxelles d’une main ferme par le Français Michel Barnier, détricotait plus de 40 années de textes législatifs élaborés dans le cadre de l’Union européenne : statut des expatriés, aides à l’agriculture, zones de pêche, recherche, échanges commerciaux, mobilité des étudiants... l’Europe, peu encline aux concessions, présentant une facture colossale. Ça faisait cher les frais de dossier : plus de 150 milliards d’€ début 2020, selon Bloomberg Economics...
Avec Boris Johnson et sa majorité historique au parlement obtenue en décembre 2019, changement de méthode. Ignorant avec arrogance la question de la frontière entre les 2 Irlande, il brouille les cartes en refusant tout accord global, parie sur l’affaiblissement de l’Europe en pleine crise Covid, joue le chantage, traîne les pieds et vise le « no deal » le 31 décembre 2020... Il annonce par ailleurs un système d’immigrations privilégiant les candidats hautement qualifiés. Qui a dit populisme ? Une décision qui pourrait mettre encore plus à mal les secteurs de l’agroalimentaire et de la santé notamment.
« BoJo » compte sur le commerce international avec les États-Unis et le Commonwealth pour relancer la machine alors que jusqu’à présent la moitié des exportations et importations se faisaient avec l’UE. Le moment ne pouvait pas plus mal tomber : le pouvoir a changé de main aux États-Unis et le monde entier tend le dos.
Car ajoutons à cette stratégie flottante, une autre inconnue de taille microscopique mais aux effets macroscopiques, apparue sans crier gare en 2020 : le coronavirus. Et c’est l’écroulement du PIB britannique : - 20,4 % au 2e trimestre 2020, le pire recul économique d’Europe, une dette publique abyssale de 2 000 milliards de £... Le désastre économique dû au Brexit se retrouve dilué dans celui de la Covid-19. Ou vice-versa. En novembre 2020, une étude de la London School of Economics estimait qu’à long terme, le Brexit (qui plus est sans accord) serait 3 fois plus coûteux à l’économie nationale que l’épidémie. Sale temps à Londres pour Boris Johnson.
On aura eu droit à tous les scénarios possibles, même les plus extravagants. Entre tragédie et comédie, ce psychodrame britannico-européen laisse perplexe. Une chose est sûre : il ne semble profiter à personne.
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