Carte d'identité Finlande

- Superficie : 338 448 km².
- Population : 5 532 000 habitants (urbanisés à 85 %).
- Densité : 18 hab./km².
- Espérance de vie : hommes : 79,2 ans ; femmes : 84,5 ans.
- Capitale : Helsinki (environ 654 500 habitants).
- Monnaie : l'euro.
- PIB : environ 43 500 €/hab. (2019).
- Taux de chômage : 8,4 % (2017).
- Langues officielles : finnois (91 %), suédois (5,5 %), russe et carélien (3,5 %).
- Régime : république parlementaire.
- Chef d'État : M. Alexander Stubb (élu en février 2024).
- Premier ministre : M. Petteri Orpo (conservateur, depuis juin 2023).
- Indice de développement humain : 0,925 (12e rang mondial ; source PNUD 2018).

- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : la ville ancienne de Rauma ; la forteresse de Suomenlinna ; la vieille église de Petäjävesi ; l'usine de traitement de bois et de carton de Verla ; le site funéraire de l'âge du bronze de Sammallahdenmäki ; l'archipel de Kvaren et la Haute Côte ; l'arc géodésique de Struve ; le sauna. 

L’économie du pays repose en grande partie sur le secteur des services. Il représente environ 67 % du PIB. Autre domaine majeur : l’industrie, avec près de 28 % du PIB. Parmi les secteurs les plus dynamiques figurent la métallurgie, la sidérurgie et les biens d’équipement.
Près de la moitié de la production est exportée. Le high-tech s’est effondré du fait de la concurrence sur le marché des téléphones portables. Nokia, qui assura à elle seule jusqu’à 4 % du PIB dans les années 2000, a en effet été rachetée par Microsoft en 2013, après avoir été plusieurs années en grande difficulté, faute d’avoir bien négocié le virage des smartphones.
L’industrie forestière est traditionnellement développée en Finlande. Le pays produit entre 15 et 20 % du papier, carton et emballages mondiaux. Mais, très (trop) sensible aux variations de conjoncture internationale, et notamment de son voisin russe, sa part représente désormais moins de 5 % du PIB.

De son côté, l’agriculture ne dépasse pas les 3 % du PIB. La production céréalière domine. Pommes de terre, betteraves à sucre et élevage complètent la production. Les cultures de fruits et légumes sous serre sont encouragées par les autorités.

L’économie de la Finlande est très liée à celles de ses 2 voisins, la Suède et la Russie, dont les monnaies ont connu une dépréciation vis-à-vis de l’euro, pénalisant ainsi les exportations finlandaises. Le pays a subi aussi de plein fouet les sanctions économiques imposées par l’Union européenne à la Russie en 2014 suite à l’annexion de la Crimée (et vice versa).

Malgré tout, jusqu’en 2019, l’économie affichait plutôt de bonnes couleurs avec un taux de croissance honorable, une baisse significative du chômage (taux passant de 9,4 % à 6,7 % de 2015 à 2019), une dette publique contenue (près de 60 % en 2019). Le tout, dans un pays resté fidèle à sa réputation de générosité sociale. Depuis 2008, la Finlande a mis en place un programme visant à réduire le nombre de SDF en construisant des logements sociaux réservés en partie aux personnes vivant dans la rue, sans oublier un dispositif d’accompagnement. Les résultats sont éloquents. Le pays compte aujourd’hui 2 fois moins de SDF qu’en France. En 2017, la Finlande expérimentait un revenu minimum d’existence de 560 € par mois, et pendant 2 ans, auprès de 2 000 chômeurs tirés au sort. Une 1re au sein de l’Union européenne. Malgré un impact positif sur la qualité de vie, ce revenu a été abandonné fin 2018, en raison de son inefficacité sur le taux d’activité. En 2021, le pays portait le congé paternité à 7 mois, à l’instar du congé maternité.

Bien entendu, la Finlande n’a pas été épargnée par la pandémie de covid-19 en 2020. Si le pays n’a pas été aussi durement touché que ses partenaires du sud de l’Europe, l’économie a connu un net ralentissement.

Enfin, pour finir sur une note particulièrement réjouissante, sachez que le pays est reconnu pour l’excellence de son système scolaire. La Finlande se retrouve systématiquement dans les 4 premiers (et souvent en tête) du classement PISA en catégorie sciences, maths et lecture. Depuis 2016, l’enseignement de l’écriture cursive est devenu facultatif pour les élèves du primaire. La priorité est désormais donnée à l’apprentissage de la frappe sur le clavier et à l’écriture script. Une révolution qui soulève néanmoins de nombreuses questions et qui n’est pas du goût de tout le monde.