Santé et sécurité Finlande

Pour un séjour temporaire en Finlande, pensez à vous procurer la carte européenne d'assurance maladie. Il vous suffit d'appeler votre centre de Sécurité sociale (ou de vous connecter à son site Internet), qui vous l'enverra sous une quinzaine de jours. Cette carte fonctionne avec tous les pays membres de l'Union européenne (y compris les derniers arrivés), ainsi qu'en Islande, au Liechtenstein, en Norvège et en Suisse.
C'est une carte plastifiée bleue du même format que la carte Vitale. Valable 2 ans, elle est gratuite et personnelle : chaque membre de la famille doit avoir la sienne, y compris les enfants.

Attention, les remboursements ne couvrent pas les soins dispensés par les cliniques privées. Si vous vous adressez à l’une d’elles, il vous faudra, au retour, prouver que ce choix était motivé par une urgence alors que l’hôpital public était trop éloigné.

Outre votre maladresse, les seuls risques proviennent des champignons non comestibles.

• Médecins de garde : tél. : 100-23. 24 h/24, dans tout le pays, y compris pour des visites à domicile.
• Numéro d'urgence : tél. : 112. 24 h/24, premiers secours, ambulances, pompiers.
• Police : tél. : 100-22. 24 h/24, à utiliser, par exemple, en cas d'accident de voiture sans dommage corporel.

La Finlande est un pays très sûr. Il est simplement recommandé de rester vigilant à Helsinki où des pickpockets sévissent dans les lieux très fréquentés, comme dans la majorité des grandes villes du monde...

Pour le reste, on peut s’endormir tranquillement dans sa tente et faire de beaux rêves... les plus grands risques, ici, sont d’ordre naturel (climat, ours, insectes...).

L’importance de la räkkä varie d’une année à l’autre en fonction des pluies de mai et des températures, notamment. Après 3 ou 4 jours un peu désagréables, les gestes de prévention feront partie de votre quotidien.

Un certain nombre de moustiques et autres insectes vous piqueront forcément, mais la faible quantité de microbes et de bactéries à cette latitude fait que, sauf réaction allergique, les morsures disparaissent vite.

Quelques tuyaux

- On trouve des produits très efficaces sur place. Ceux-ci sont disponibles avec différents parfums, dont un au goudron (terva)... déconseillé pour les soirées mondaines.

- Les gadgets électroniques censés émettre la fréquence qui éloigne tous les moustiques de la création sont des attrape-gogos.

- En randonnée, portez un chapeau ou un foulard sur la tête et des vêtements amples pour éviter d’être piqué à travers l’étoffe. Fermez le bas de vos pantalons avec des pinces à vélo ou de simples élastiques, ou enfoncez-les dans vos chaussettes.

- En canoë ou en bateau, éloignez-vous de la berge : les insectes ne vous suivront pas.

- Le soir, faites une flambée, la fumée les éloigne. C’est autorisé dans certains campings, sur des emplacements ad hoc. Faute de feu, faites brûler du pyrèthre en spirales ou en barrettes, mais ne dispersez pas les résidus : il est très efficace contre les insectes mais aussi destructeur pour tous les animaux à sang froid.

- Si vous le pouvez, installez votre tente dans un endroit un peu venté.

Innombrables, ils sévissent surtout de mi-juin à fin juillet, le mois d’août étant généralement plus tranquille. Plus vous montez vers le nord, plus ils sont nombreux et voraces.

Ces bestioles ressemblent à des mouches. Sévissant surtout par temps très chaud, près des torrents et des eaux vives, elles se glissent sous les vêtements pour sucer le sang.

Elles se glissent sous les vêtements pour sucer le sang. Leur morsure est assez douloureuse et démange longtemps (ne surtout pas gratter !).
Les premières espèces peuvent apparaître en mai et, en cas de temps chaud et humide, on y a droit jusque tard dans la saison.
Les produits locaux les découragent de se poser, mais pas de vous tourner autour...

Comme les mouches noires, ils découpent un morceau de peau mais plus gros... et sucent le sang qui s’en échappe. Eux aussi sont particulièrement virulents lors des chaudes journées. Très résistants, il faut leur claquer le beignet fermement !

Comme dans beaucoup de pays du nord de l’Europe, vous risquez de tomber sur une bestiole appelée en finnois polttiainen, gros comme le point à la fin de cette phrase. Nos cousins québécois les appellent d’ailleurs « brûlots ».

C’est un monomaniaque shooté au sang frais. Certains rennes agressés par ces créatures peuvent devenir très nerveux et se précipiter sous vos roues sans crier gare. En effet, chaque morsure gratouille un peu, alors imaginez 1 000 !

Les produits généralistes sont notoirement peu efficaces. En revanche, vous pouvez vous munir d’essence de pouliot (Hedeoma pulegioides ou Mentha pulegium), vendue comme produit homéopathique.

Ces moucherons ne sortent heureusement qu’à la tombée de la nuit ou sous un ciel plombé ; comme ils se déplacent très lentement, il suffit souvent d’accélérer le pas pour les distancer... mais rien ne dit qu’ils n’y en aura pas un autre nuage 5 m plus loin !

Les morsures démangent beaucoup, mais une bonne douche soulage grâce à l’action antiseptique du savon.