Carte d'identité Sardaigne
- Superficie : 24 100 km².
- Population : 1 568 000 habitants.
- Densité : 65 hab./km².
- Statut dans la République italienne : région autonome de la République italienne depuis 1948, parlement régional.
- Capitale régionale : Cagliari
- Divisions administratives : 8 provinces (Cagliari, Nuoro, Sassari, Oristano, Olbia-Tempio, Ogliastra, Carbonia-Iglesias, Medio Campidano).
- Langue : l'italien est la langue officielle, mais le dialecte sarde est parlé par plus de 80% de la population.
- Site inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco : Su Nuraxi de Barumini (inscrite en 1997). C'est le plus bel exemple de cette remarquable forme d'architecture qu'étaient les nuraghi, type de constructions defensives élaborées en Sardaigne à l'âge du bronze.
Depuis 2007, avec la création du parco Geomineria della Sardegna, la Sardaigne (grâce à son incroyable patrimoine minier) fait aussi partie du réseau des 161 Géoparcs Unesco à travers le monde.
Depuis 2008, et dans un autre domaine, le Canto a Tenore (chant pastoral sarde) est inscrit au Patrimoine immatériel de l’humanité.
Économie
L’agriculture et l’élevage
Avec 25 % des richesses produites, l’agriculture est l’une des principales activités de l’économie sarde. Mais il s’agit surtout d’élevage, la nature du sol (aride et caillouteux en plaine et en zone de montagne le plus souvent) étant peu propice aux cultures expansives. De tradition ovine, l’élevage, pratiqué souvent « à l’ancienne », est très actif (environ 1 mouton italien sur 3 est sarde !) et constitue un élément fondamental de la société, en particulier dans l’intérieur des terres. Qui plus est, la brebis sarde passe pour généreuse, car elle fournit à l’Italie plus de la moitié du lait de brebis consommée par ses habitants sous forme de fromages ou de yaourts. Quelques chèvres complètent les étals des crémiers, et côté barbaque, les Sardes ne jurent que par le célèbre bœuf rouge, élevé dans le massif du Montiferru. Pour terminer avec l’élevage, signalons également l’héritage espagnol, puisque la Sardaigne est la 1re région d’Italie pour le nombre de poulains nés, des poulains de race anglo-arabe majoritairement.
Pour ce qui est de la culture proprement dite, même si la plaine du Campidano produit de l’orge, de l’avoine et du blé, pas de champs de céréales à perte vue. En Sardaigne, la production agricole se résume à la vigne, à la production d’huile d’olive et à celle de l’artichaut épineux (le seul produit agricole avec l’écorce de chêne-liège que la Sardaigne exporte), très à la mode sur les bonnes tables d’Italie.
Enfin, avec 1 900 km de côte, la Sardaigne est aussi le pays de la pêche.
L’industrie
Les activités industrielles en Sardaigne représentent moins de 10 % des richesses produites et sont gérées majoritairement par de toutes petites entreprises (97 % des entreprises sardes ont moins de 10 salariés !). Si l’un des secteurs les plus florissants à une certaine époque a pu être celui de la mine (la Sardaigne est, avec la Toscane, la région italienne dont le sous-sol est le plus riche en minéraux), ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Même chose pour l’industrie pétrolière, intensément soutenue par des investissements publics pendant les années 1960-1970 avec la construction de grands complexes pétrochimiques : Cagliari, Porto Torres ou de production d’aluminium comme à Portovesme ; un secteur industriel qui aurait dû stimuler l’économie locale mais qui finalement ne l’a pas fait et se trouve aujourd’hui en fin de course. De moindre envergure, on notera quand même quelques entreprises manufacturières œuvrant dans des secteurs comme la production d’objets en cuir ou en liège ou encore le tissage.
Le secteur tertiaire
Le secteur tertiaire, quant à lui, représente 20 % de l’économie sarde. Il a connu un véritable boom ces dernières années grâce aux nouvelles technologies et à Internet. Aujourd’hui, la Sardaigne passe pour être l’un des pays les plus connectés au monde (en proportion de sa population). À titre d’exemple, Cagliari a lancé le 1er webmail au monde, ainsi que le 1er titre de presse et de radio en ligne d’Europe. La ville accueille les géants du numérique tels que Huawei, Google, Amazon, sans oublier Tiscali, son 1er bébé, aujourd’hui devenu le 3e plus grand fournisseur d’accès Internet d’Europe, et ce sans évoquer toutes les start-up qui sont nées dans la capitale sarde ces dernières années et qui continuent d’y être hébergées.
Le tourisme
Le secteur du tourisme est, avec l’agriculture, l’un des moteurs de l’économie sarde, et jusqu’à la crise de la Covid-19, la Sardaigne connaissait dans ce domaine, en termes de fréquentation, une croissance annuelle de l’ordre de 10 %. Le problème, c’est que, contrairement à l’Italie, la saisonnalité, extrêmement réduite, ne concourt ni à faire baisser le taux de chômage ni à créer des emplois stables. En effet, 83 % des touristes débarquent en Sardaigne entre juin et septembre. En dehors de cette période, c’est le désert ou presque... Ajoutons à cela la courte fenêtre (grosso modo du 20 juillet au 20 août) pendant laquelle les Italiens se ruent littéralement sur les côtes sardes pour parfaire leur bronzage, et on comprend facilement pourquoi les prix explosent pendant cette période.
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