Carte d'identité Sicile
- Superficie : 25 711 km².
- Population : 4 800 000 habitants.
- Densité : 187 hab./km².
- Statut dans la République italienne : région autonome depuis 1946, dotée d'un parlement régional.
- Capitale régionale : Palerme.
- Divisions administratives : Agrigente, Caltanissetta, Catane, Enna, Messine, Palerme, Raguse, Syracuse, Trapani.
- Langue : l’italien, langue officielle, mais le dialecte sicilien est couramment employé dans les conversations familiales ou amicales.
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : la villa romaine du Casale à Piazza Armerina (inscrite en 1997) ; la zone archéologique d'Agrigente (1997) ; les îles Éoliennes (2000) ; les villes du baroque tardif de la vallée de Noto (2002) : Caltagirone, Militello in Val di Catania, Catane, Modica, Noto, Palazzolo Acreide, Ragusa et Scicli ; Syracuse (2005) ; la nécropole de Pantalica (2005) ; le mont Etna (2013).
Économie
Le tourisme
La Sicile a tout pour plaire. Le soleil, la mer, un patrimoine architectural exceptionnel, plusieurs sites et monuments classés au Patrimoine mondial de l’Unesco, une cuisine succulente, sans parler du sens de l’hospitalité... Il s’agit à la fois d’un tourisme balnéaire (comme à Cefalù) et culturel (comme à Agrigente). Malgré plus de 1 000 km de côtes, le choix des belles et grandes plages reste cependant assez réduit. Le littoral sicilien est constitué de côtes escarpées et rocheuses. On se baigne souvent dans des criques étroites et caillouteuses. Résultat : la Sicile ne connaît pas vraiment les effets du tourisme balnéaire de masse, comme d’autres côtes méditerranéennes.
La crise sanitaire n’a évidemment rien arrangé : ici, comme presque partout ailleurs, la fréquentation touristique est soumise aux annonces faites en matière de lutte contre la propagation de la Covid. Difficile de prévoir quoi que ce soit.
Les mines et l'industrie
Le secteur industriel (construction incluse) occupe 8,4 % de la population active et participe à environ 17 % du PNB de la Sicile.
L'île possède d'importants gisements de minerais, mais elle n'a pas su s'adapter aux nouvelles techniques d'extraction. Dans les années 1950 démarra l'exploitation du pétrole à Gela et à Ragusa, puis celle de ses dérivés, qui développèrent les industries chimiques et pétrochimiques. Le complexe d'Augusta, qui raffine du pétrole et produit du carburant sans plomb, est l'un des plus importants d'Europe.
Le centre de l’île voit enfin émerger un peu d’activité industrielle grâce à l’extraction et à la transformation des sels de potasse. La Sicile possède peu d’industries : quelques implantations dans l’industrie automobile et la mécanique, des chantiers navals (à Palerme), l’électronique, les nouvelles technologies et la recherche (à Catane, où IBM et STMicroelectronics se sont installés dans « l’Etna Valley »).
L'agroalimentaire et la pêche
Le secteur de l’agroalimentaire (vin, fruits, huiles d’olive et pâtes) est peu important. Il permet cependant un certain équilibre entre les populations rurales et citadines et ralentit l’exode vers les villes.
La pêche est l'un des secteurs d'activité les plus vivants de l'île (qui possède le quart de la flotte italienne). Malgré la surexploitation de ses eaux, la Sicile a su se moderniser par une bourse aux poissons en temps réel entre les différents ports et par un plan de repeuplement des fonds marins. Elle a aussi réussi à transformer ce secteur en activité écotouristique grâce au projet « pêche et tourisme » à Trapani et grâce à la transformation des tonnare (anciennes madragues) en écomusées de la pêche (Favignana, Bonagia, Cap Granitola...). Trapani, Mazara del Vallo, Sciacca et Messine sont aujourd’hui les ports les plus actifs de Sicile, avec une flotte de pêche artisanale qui représente environ un quart de la flotte italienne. On y pêche principalement du thon, des sardines et de l’espadon.
L'agriculture
Elle occupe 12 % de la population active, contre environ 4 % pour la moyenne nationale italienne, avec une surface de terres cultivées de 1 734 000 ha, soit 67 % de la superficie de l’île. Elle n’arrive cependant pas à nourrir tous ses habitants. Près de 50 % de la surface agricole est dévolue aux céréales. Le pays exploite en particulier le blé (comme au temps des Romains), avec un rendement supérieur en zones côtières. On y cultive aussi la vigne, essentiellement pour la vinification, le coton et les fruits – en majorité les agrumes, dont les mandarines et aussi le citron –, qui représentent environ 90 % de la production de l’Italie, 1er producteur mondial.
La production d’olives et d’huile d’olive est aussi une activité importante de l’île. On estime à 20 millions le nombre d’oliviers répartis sur une surface totale de 158 000 ha. L’oléiculture sicilienne représente environ 14 % de la production nationale italienne après la Calabre et les Pouilles. Les grands secteurs de culture se trouvent dans la province de Messine, Trapani, Palerme et surtout Agrigente (plus de 60 000 t par an).
Pour l’anecdote, le papyrus ne pousse en Europe qu’en Sicile, car cette plante ne vit qu’en zone humide (voir la rubrique « Achats » dans « Sicile utile »). Le manque d’eau et le régime des latifundia (grands domaines agricoles qui utilisent encore aujourd’hui des techniques archaïques) sont autant d’obstacles au développement et à la modernisation de ce secteur d’activité
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