Carte d'identité Pologne
- Superficie : 312 690 km².
- Population : 38 186 000 habitants (urbaine à 60 %).
- Densité : 122 hab./km².
- Capitale : Varsovie (1,79 million d'habitants).
- Espérance de vie : 78,5 ans.
- Âge moyen de la population : 41,9 ans.
- Croissance démographique : - 0,23 %.
- PIB par hab. : 13 650 €.
- Taux de chômage : 5,43 %.
- Monnaie : le złoty.
- Langue : le polonais.
- Religion : 93 % de catholiques.
- Régime : démocratie parlementaire.
- Chef d'État : Andrzej Duda (1er mandat en 2015 et réélu en 2020 ; parti national conservateur Droit et Justice – PiS).
- Premier ministre : Donald Tusk, coalition civique pro-européenne, nommé en décembre 2023.
- Indice de développement humain : 0,880 (35e sur 188).
- Sites classés au Patrimoine mondial de l'Unesco : le centre historique de Cracovie (1978) ; les mines de sel de Wieliczka (1978) ; le camp nazi de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau (1979) ; la forêt de Białowieża (1979) ; le centre historique de Varsovie (1980) ; la vieille ville de Zamość (1992) ; la ville médiévale de Toruń (1997) ; le château de l'ordre Teutonique de Malbork (1997) ; le sanctuaire de Kalwaria Zebrzydowska (1999) ; les églises de la Paix à Jawor et à Świdnica (2001) ; les églises en bois du sud de la Petite Pologne (2003) ; le parc de Muskau / parc Muzakowski (2004) ; la halle du Centenaire à Wrocław (2006) ; mines de plomb, d’argent et de zinc de Tarnowskie Góry (2017) ; région minière préhistorique de silex rayé de Krzemionki (2019).
Économie
La Pologne a été le 1er pays d'Europe de l'Est à avoir retrouvé, en 1995, son niveau de production de 1989, avant de connaître un fort développement économique dans la 2de moitié des années 1990. L'économie a bénéficié, durant cette période, d'une véritable « thérapie de choc », et elle affiche, depuis, des taux de croissance inégalés chez ses voisins. Certes, il y avait du retard à rattraper après les destructions massives de la Seconde Guerre mondiale et les 50 sombres années de communisme qui ont suivi.
Depuis 2005, le pays connaît une forte expansion économique.
La Pologne est d’ailleurs le seul pays européen n’ayant pas connu de récession au plus fort de la crise entre 2008 et 2010 – le taux de croissance faiblissant dans les années suivantes à 1,7 %, avant de rebondir autour de 3,5 % annuels sur la période 2014-2016, atteignant même les 5,1 % en 2018.
Durant la période Covid, la Pologne a connu une récession de près de 3 % que les économistes prévoient passagère avec une croissance annoncée autour de 4 % en 2021.
La demande intérieure est forte (les Polonais s’enrichissent), les exportations tournent, mais c’est l’investissement public qui reste le plus gros pourvoyeur d’emploi (chômage en baisse autour de 5 %), notamment à travers les grands projets d’infrastructures financés par des fonds de l’UE (on y revient plus loin).
Forte de ces résultats, de sa lutte assez efficace contre la corruption et du retour de son déficit public en deçà des fameux 3 % de Maastricht (malgré une contre-performance de 7 % en 2020), la Pologne ambitionne de plus en plus de passer de la 2e division de l’Europe à la 1re.
Au vu des critères d’éligibilité, la Pologne pourrait théoriquement adhérer à l’euro. Or, le sujet divise les économistes polonais et, après la crise de confiance de la monnaie européenne, les Polonais sont devenus frileux. L’opinion, plutôt favorable au passage à l’euro dans les années 2000, y est aujourd’hui carrément opposée. On peut d’ailleurs douter que le pouvoir politique conservateur et eurosceptique se précipite... Surtout après l’enclenchement par l’UE de l’article 7 du Traité de l’Union européenne (pour non-respect des valeurs européennes communes) à l’encontre de la Pologne, jugé injuste par le pouvoir et qui divise la population.
Un quotidien pas toujours rose
En évitant de trop vivre au-dessus de ses moyens, la Pologne a eu le mérite de pratiquer une certaine rigueur budgétaire qui a porté ses fruits. Cela n’empêche pas 2 à 2,5 millions de Polonais, la plupart âgés de moins de 35 ans, de choisir leur Eldorado ailleurs en Europe. Beaucoup se sont installés en Suède et en Irlande. Quant à l’importante diaspora exilée en Grande-Bretagne (près d’un million d’âmes), le Brexit les aura fait, pour beaucoup, remettre le pied en Pologne : certaines villes allemandes vieillissantes leur font depuis 2020 un sérieux appel du pied. En France, les Polonais constituent le 2e contingent de travailleurs détachés. Voir plus loin la rubrique « L’émigration polonaise » au chapitre « Population ».
Selon la Banque mondiale, en 2018, la Pologne a atteint son niveau plancher avec 14,85 % des Polonais vivant sous le seuil de pauvreté (c’est précisément le taux de l’Allemagne la même année), mais depuis, la situation se dégrade d’environ 1 % par an.
Libéralisme
Les jeunes Polonais urbains préfèrent la consommation au bas de laine de leurs aînés. Ils voyagent, gâtent leurs enfants, achètent de bons vins. Si les cotisations sociales sont élevées (23 %), l’impôt sur le revenu est plutôt faible (de 18 à 32 % max). Le pouvoir d’achat s’en trouve dopé, ouvrant grandes les vannes de la consommation. Les ventes de détail progressent d’ailleurs, même si cet indice tend à s’émousser : + 8 % par an en 2016, + 7,7 % en 2017 en se stabilisant à + 6,5 % depuis 2018.
Les entreprises, quant à elles, acquittent des cotisations patronales dans la moyenne des pays de l’OCDE (14,4 %), mais leur imposition est, elle aussi, relativement faible (9 à 19 % contre 24,2 % dans la moyenne des pays de l’OCDE). Des entreprises qui ont trouvé leur « Davos des pays de l’Est » à l’occasion du forum économique, qui se tenait annuellement à Krynica, se sont déplacé à Karpacz, toujours dans les Carpates polonaises.
Les idées Week-ends, les derniers reportages en Pologne
Cracovie moderne et alternative
Pologne : Gdańsk et la Poméranie, 5 raisons d’y aller
Cracovie, la belle Polonaise
Wroclaw : la Venise de Pologne
Infos pratiques Pologne
Bons plans voyage
Vous préparez un voyage en Pologne ?
Recevez gratuitement nos newsletters personnalisées pour préparer au mieux votre séjour
(3 e-mails avant le départ, 2 à votre retour)