Géographie et paysages Bali
Île minuscule, Bali se résume à environ 5 600 km² ; c'est l'une des plus petites des 18 306 îles et îlots qui composent l'archipel indonésien. Connue pour sa douceur de vivre et pour sa particularité religieuse (c'est la seule hindoue dans un pays musulman), elle l'est moins pour les caractéristiques de sa géographie, pourtant d'une grande diversité. L'ensemble couvre 140 km d'est en ouest et 80 km du nord au sud.
Si la mer est omniprésente, Bali doit tout à ses montagnes et à ses volcans, dont le plus célèbre, le Gunung Agung, s'élève à 3 142 m. Cette barrière de volcans interrompt la course des nuages, provoquant des précipitations régulières et en quantité suffisante pour nourrir une terre fertile car volcanique.
Le un volcan donne vie à Bali, et c'est pourquoi les Balinais lui vouent un culte.
La chaîne montagneuse s'étend au nord et au nord-est de l'île, où s'égrènent, au nord du mont Agung, le mont Abang (2 152 m), puis le mont Batur (1 717 m), le mont Catur et le mont Batukau.
Plus prosaïquement, on pourra dire qu'au sud les plages et les touristes règnent en maîtres absolus. À l'intérieur, c'est le royaume des volcans, des lacs et des rizières. La bande côtière au nord, beaucoup moins touristique, offre de belles plages tranquilles qui s'adossent à l'arrière des cratères. L'ouest, région de moyenne montagne plutôt désertique, est le coin le moins peuplé de l'île, le plus méconnu. La partie est (Tulamben, Amed et l'arrière du mont Seraya) révèle quelques plages de sable noir.
Agriculture
Bali est bénie des dieux parce qu’ils ont béni ses sols. Leur richesse est la résultante d’une équation à 3 paramètres : fertilité des terres, climat idéal et travail de l’homme.
On ne cesse de s’extasier devant les formes voluptueuses de ces terrasses qui composent le paysage. Elles semblent avoir toujours été là. Les terrasses fournissent aux touristes leurs plus belles photos, et le riz qu’on y cultive fournit à la population sa nourriture de base : plus de 200 g sont dévorés par personne quotidiennement. Plus de 20 % de la surface cultivable est consacrée au riz, mais la demande étant supérieure à la production, Bali est désormais contrainte d’en importer.
Grâce à un système d’irrigation et de production parfaitement maîtrisé, les agriculteurs réalisent 2 récoltes par an pour le riz balinais. Le riz japonais, également cultivé, a un plus grand rendement encore : récolte tous les 3 mois.
La productivité des parcelles, si rustiques que semblent être les exploitations, est pourtant parmi les plus élevées du monde. Ce sont les récoltes qui scandent le temps qui passe. Chaque jour, les offrandes aux dieux se composent tout naturellement d’une base de riz, agrémenté de noix de coco, fruits ou fleurs. Ne pousse pas que du riz, mais aussi une très grande variété de fruits, du maïs, du cacao, du café, des clous de girofle...
Bref, Bali vit essentiellement de la richesse de son sol et du tourisme, car il existe peu d’industrie sur l’île. Tous les produits manufacturés sont importés de Java.
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