Visiter Île Sainte-Marie (Nosy Boraha), Voyage Madagascar
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Île Sainte-Marie (Nosy Boraha), Tamatave (Toamasina) et sa région
Sainte-Marie, pleine de grâce, prions pour que vous restiez éternellement belle, douce et si envoutante... Le verbe se fait forcément amoureux pour cette jolie langue de terre tout en longueur et en langueur, à 10 km de la côte, léchée par les eaux tièdes d’un lagon sur lequel se penchent les palmiers en hommage. Cette terre de cocagne, ce petit paradis que n’a pas touché le tourisme de masse fut longtemps celui de pirates et de corsaires. Ils se métissèrent avec la population et enfouirent des trésors qui continuent aujourd’hui de faire rêver.
Oui, vraiment, Sainte-Marie a tout pour plaire : des baleines à bosse que l’on vient observer durant l’hiver austral, des plages superbes sur la paradisiaque île aux Nattes, des activités à foison pour tous les sportifs (kitesurf, plongée, VTT, escalade, kayak...), des randos à l’intérieur des terres à la rencontre de la population, mais aussi des hôtels accueillants à tous les prix et une impression constante de luxuriance.
FORMALITÉS
- passeport
- visa
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) :
- passeport valable encore 6 mois après le retour ;
- billet retour ;
- visa, visa électronique ou à l'arrivée ; infos à vérifier avant le départ, car la situation peut évoluer.
- Vaccins conseillés :
- fièvre jaune : obligatoire uniquement si un voyage en Afrique noire continentale est prévu avant ou après votre séjour ;
- vaccins universels (DTCP) ;
- hépatites A et B ;
- fièvre typhoïde ;
- pour les longs séjours, et en particulier pour ceux en zone reculée : rage ;
- choléra ;
- traitement antipaludique indispensable.
- Meilleures saisons :
- de mai à début novembre, période idéale pour tout voir ;
- d'avril à juin.
- Durée de vol direct depuis Paris : 10h45 pour Antananarivo.
- Décalage horaire : + 1h en été, + 2h en hiver.
Infos pratiques Madagascar
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Que visiter à l'Île Sainte-Marie ?
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- Le cimetière des pirates : il n’est pas bien grand ce cimetière, ni même vraiment peuplé de pirates, mais le site, dominant la baie, est plein de charme, et la trentaine de tombes qui ont survécu au passage du temps se révèlent pittoresques. On y trouve la sépulture de la veuve Rivet, épouse de « pirate », décédée en 1862, et celle de Jean-Marie Thomas, un commandant de voilier de la Compagnie des Indes avec un boulet de canon sous la croix... La lecture des épitaphes a quelque chose d’assez émouvant. Tout au bout, le point de vue sur l’île aux Forbans, en face, est superbe. Les guides proposent de s’y rendre, mais il n’y reste quasi rien ;
- Les îlots aux Sables : ce ne sont que 2 gros bancs de sable et de corail en plein océan, baignés par des eaux d’un turquoise incandescent et habités par les seuls oiseaux de mer, qui attendent leurs Robinsons. On s’y rend en excursion en pirogue à moteur, quand le vent ne souffle pas trop. Au programme : farniente, plongée avec tuba et ramassage des coquillages. Attention, les îlots sont fady les mardi et jeudi ; interdit aussi d’y amener de la viande de porc (attention aux sandwichs !). Infos et excursions avec Bora Kite ;
- Ambodifotatra : encore dominé par l’ancien fort de la Compagnie des Indes orientales, la capitale de l’île a été transformé par la suite en bagne puis occupé par l’armée malgache, qui y campe toujours (pas d’accès). Selon la légende, un tunnel l’aurait relié à l’île aux Forbans, qui flotte en contrebas ! À mi-distance, l’église catholique date de 1837. Elle serait la plus ancienne de Madagascar, mais pour pouvoir jeter un œil à l’autel en fonte et à la tombe du pionnier des chrétiens à Madagascar, il faudra se pointer aux heures des messes. Elle se dresse face à la baie des Pirates, exubérante de végétation, où les flibustiers avaient installé leur QG. À distance d’arquebuse, côté mer, l’îlot Madame conserve de vénérables entrepôts et la résidence du Gouverneur. Ce secteur était au centre de la base pirate de Sainte-Marie.