Visiter Zarzis, Voyage Tunisie
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Zarzis, Golfe de Gabès
Terre de récits fabuleux et de traditions millénaires, Zarzis fut une étape de L’Odyssée. À environ 50 km de Houmt-Souk, cette ville est souvent associée à Djerba dans les prospectus touristiques, mais elle accueille nettement moins de visiteurs. On y retrouve un peu les mêmes caractéristiques : des maisons blanchies à la chaux, des palmiers et de longues plages. Pour compenser la baisse de l’activité touristique, Zarzis a trouvé une autre voie en développant le tourisme médical, notamment à l’adresse des Libyens.
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers :
passeport valide au moins 3 mois après le retour(suffit pour un séjour de moins de 3 mois) ;
- Vaccins conseillés :
- vaccinations « universelles » : tétanos, poliomyélite, diphtérie, coqueluche et hépatite B ;
- hépatite A
- pour un séjour long ou rural, vaccination préventive contre la rage fortement recommandée
- Meilleures saisons :
- au nord :, de fin mai à fin octobre ;
- pour l'intérieur du pays : de mars à mai ou de mi-septembre à fin octobre ;
- pour les oasis du Sud : l’arrière-saison (octobre-novembre) et le début du printemps.
- Durée de vol direct depuis Paris : 2h30 pour Tunis.
- Décalage horaire : - 1h en été, pas de décalage en hiver.
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Que visiter à Zarzis ?
Profitez des quelques visites que la ville propose :
- Le musée de la Mémoire de la mer et de l’homme : poète, artiste protéiforme, écologiste, libre penseur... c’est ainsi que se présente Lihidheb. Depuis 2-3 décennies, ce personnage atypique et attachant ramasse ce qu’il trouve sur les plages du coin, puis rassemble ou combine ces déchets par couleur, forme ou fonction, ou bien librement entre eux, afin de créer notamment des installations artistiques ou des œuvres contemporaines. Son but : sensibiliser aux dérives de ce monde, sur le plan écologique mais aussi humain, en exhibant les rebuts de notre société ou les possessions de déshérités contraints de migrer par la mer (la Libye n’est pas loin), y laissant parfois leur vie ;
- Le musée de Zarzis : tout petit musée archéologique installé dans une ancienne église, qui aborde avec des moyens très modestes l’histoire de la région. Dans l’unique salle, on trouve une maquette du site de Gightis, escortée d’une petite collection d’amphores, de stèles votives puniques et d’une poignée de statues antiques sans tête ;
- Le cimetière des migrants Jardin d’Afrique : inauguré mi-2021 à l’initiative du Croissant Rouge local, ce petit cimetière végétalisé et couvert de céramique accueille plusieurs centaines de tombes de migrants échoués sur les côtes tunisiennes, entre Gabès et la frontière libyenne. L’idée est de leur offrir une dernière demeure, dans la dignité (avant, on entassait les corps retrouvés sur les plages dans des fosses communes).