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Visiter Gand (Gent), Voyage Belgique

Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Gand (Gent), Flandre Orientale

« Une des plus belles villes historiques d’Europe », déclarait François Mitterrand en 1983. Tout le monde qui la connaît un peu s’accorde à dire que c’est vraiment l’une des destinations à ne pas manquer en Belgique.

Si Gand est à juste titre fière de son passé, elle n’a pas été confinée dans un rôle de ville-musée (à la différence de Bruges). L’essor industriel, au XIXe s, a laissé sa marque dans l’urbanisme, mais au lieu de procéder à des amputations massives, les Gantois se sont livrés à un lent travail de réhabilitation du centre historique, sans oublier les quartiers plus délaissés.

Voilà une ville qui présente un ensemble particulièrement harmonieux de splendides constructions vieilles de plusieurs siècles, aux façades en brique patinées par le temps avec leurs extraordinaires pignons dentelés, signes d’un art flamand riche et sûr de lui.

Le centre ancien se découvre à pied (ici, on oublie la voiture !), au fil des rues commerçantes bordées d’hôtels particuliers et d’imposantes constructions civiles et religieuses. Cela d’autant qu’il y a toujours au bout du chemin une place ou un estaminet où se poser en compagnie des Gantois qui ont gardé une approche très simple et chaleureuse des rapports humains, héritage des traditions corporatistes et ouvrières.

Car Gand est aussi une ville dynamique, grâce notamment à ses plus de 70 000 étudiants, ce qui en fait la plus importante ville universitaire de Belgique. Une animation qui imprègne toute la cité, tous les jours et à (presque) toute heure !

Côté visites et découvertes culturelles, il y a également de quoi faire : entre le célébrissime Agneau mystique des frères Van Eyck (XVe s) de la cathédrale Saint-Bavon, les musées d’Art et d’Histoire et celui, tout nouveau et passionnant, des Sciences, vous n’aurez pas trop d’un long week-end pour profiter des trésors de cette cité qui vit naître en 1500 Charles Quint, duc de Bourgogne, roi d’Espagne et empereur du Saint Empire romain germanique.

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FORMALITÉS

  • passeport
  • carte d'identité

DÉCALAGE HORAIRE

Aucun

DURÉE DE VOL DIRECT

1h

- Papiers (UE) : avec les accords de Schengen, en principe, plus aucun contrôle n’est exercé entre la Belgique et la France. Mais des contrôles aléatoires existent aux frontières. Il vaut donc mieux vous munir d’une pièce d’identité en cours de validité ou d’un passeport valide ou périmé depuis moins de 5 ans.

- Meilleures saisons :

  • pour les villes d'art : entre fin mai et fin septembre ;
  • à Bruxelles : le printemps ;
  • sur le littoral : l'été ;
  • dans les forêts des Ardennes : l'été et le début de l'automne.

- Durée de vol direct depuis Paris : 55 minutes pour Bruxelles.

- Décalage horaire : aucun.

Infos pratiques Belgique

Bons plans voyage

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Les incontournables Gand (Gent)

Questions fréquentes Gand (Gent)

  • Sint-Baafskathedraal: Avec le beffroi et sa halle, la cathédrale Saint-Bavon est l’orgueil des Gantois, d’autant qu’elle abrite, tout au fond, le célébrissime Agneau mystique. Si le style dominant de l’édifice est gothique, la construction, échelonnée sur plusieurs siècles, est partie de l’église primitive dédiée à saint Jean-Baptiste, 1re paroisse de la ville. Charles Quint y fut baptisé et elle prit le nom de Saint-Bavon à la suite de la démolition de l’abbaye du même nom. Philippe II en fit une cathédrale et la confia au 1er évêque de Gand. Elle subit des transformations tout au long des siècles : la crypte est romane, le chœur gothique rayonnant, la tour, la nef et le transept art gothique tardif. La tour de 82 m fut même dotée d’une flèche qui brûla en 1603. Pour se repérer, il suffit de savoir que l’on utilisa tout d’abord la pierre grise de Tournai par facilité, puis la pierre blanche du pays d’Alost, du temps de sa splendeur, et que, faute d’argent, on dut se rabattre sur la brique après le XVIe s. Saint-Bavon n’est au fond qu’un vaste et magnifique musée, son statut de cathédrale ayant incité tous les nantis de la ville à y construire l’un une chapelle, l’autre un tombeau, ou à doter l’intérieur de mobilier et de peintures monumentales. Remarquez le dessin des voûtes, plutôt compliqué.  Voir la chaire de vérité, réalisée par Laurent Delvaux, prototype du style rococo, avec le mélange de bois et de marbre (les arbres en marbre !).
  • Le polyptyque de l’Adoration de l’Agneau mystique  : Après plusieurs années d’un minutieux travail de restauration, le polyptyque de l’Adoration de l’Agneau mystique des frères Van Eyck est à nouveau visible, dans une cage de verre derrière le chœur de la cathédrale. On peut choisir aussi de visiter, avant, la crypte avec un casque qui raconte, images 3D à l’appui, l’histoire de la cathédrale et du polyptyque. Mais venons-en à l’Agneau mystique lui-même. C’est tout simplement l’un des plus importants chefs-d’œuvre de l’histoire de la peinture. Une littérature considérable lui est consacrée, concernant ses origines, sa facture, son histoire au long des siècles et les déboires qu’il connut. Une inscription en latin indique qu’Hubert Van Eyck l’entama, et que son frère Jan l’acheva, ce denier ayant signé 9 des 24 panneaux.
  • MSK – Museum voor Schone Kunsten : Il figure parmi les plus anciens musées du pays. Le bâtiment qui l’abrite fut construit en 1902 par Charles Van Rysselberghe, frère du peintre Théo. De style éclectique, il se trouve dans le parc de la Citadelle, au sud du centre-ville, en face du SMAK, le musée municipal d’Art contemporain. L’expo permanente présente quelque 800 œuvres dans une bonne trentaine de salles sur 2 niveaux, et est à la fois thématique et chronologique, allant des primitifs flamands aux modernes, en passant par le baroque et les natures mortes du XVIIe s, les peintres paysagistes et progressistes du XIXe s, ou les expressionnistes et symbolistes du XXe s. L’accent est surtout mis sur la confrontation de l’art flamand avec d’autres courants artistiques en Europe.
  • GUM : Niché dans la faculté des sciences de l’université de Gand, ce fascinant musée de la Science complète fort bien l’offre culturelle, déjà grande, du quartier des Arts. Un passage obligé pour tous ceux qui s’intéressent à l’évolution du savoir et des connaissances humaines ! L’expo permanente se trouve aux 3e et 2e étages du bâtiment, et se subdivise en 7 thèmes, qui nous éclairent (le mot n’est pas trop fort) sur ce qu’est – et comment fonctionne – la science. Le tout magnifiquement illustré par une sélection d’objets puisés dans les quelque 400 000 dont dispose la faculté.
  • Gravensteen : A priori un superbe exemple d’une forteresse médiévale. Mais ne rêvons pas, il fut fortement remis en état par la ville de Gand au début du XXe s (on distingue la partie restaurée du reste à la différence de coloration de la pierre). Au XIXe s, le château était occupé par une filature, dans des conditions de travail que l’on devine. Des masures d’ouvriers étaient bâties dans la cour ! C’est Philippe d’Alsace, en 1180, qui l’éleva en remplacement d’un 1er château. Il fut pendant 300 ans la résidence des comtes de Flandre qui utilisèrent ses formidables défenses contre les Gantois eux-mêmes, alors souvent en révolte contre leur seigneur. En 1353, lassés de grelotter dans leur inconfortable donjon, les comtes s’établirent en périphérie, au Prinsenhof, aujourd’hui disparu. C’est dans ce dernier que naquit Charles Quint. Le château servit alors de prison et de lieu où l’on battait monnaie. Vous pouvez très bien vous contenter d’en faire le tour, cela dit, d’autant plus que les douves ont été remises en eau. La visite du château vous permettra de vous promener sur les remparts, de visiter les salles monumentales (dont la salle d’armes avec énorme épée à 2 mains, arbalètes à moulinet...), de frissonner à l’évocation de ce qui pouvait se passer dans l’inévitable salle des tortures (ou les oubliettes !) et de vous représenter sans trop d’effort d’imagination les joyeusetés de la vie médiévale. Pour finir en beauté, ne manquez pas les latrines.

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