Visiter Dinant, Voyage Belgique
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Dinant, Province de Namur
Elle a été la 2e bonne ville de la principauté de Liège. Tout en longueur. Normal, entre falaises et fleuve, il ne lui restait plus beaucoup de place pour s’urbaniser. Avec le clocher à bulbes de sa collégiale, surplombée par la citadelle et ses toits d’ardoises bleues, une des cartes postales les plus célèbres du tourisme en Wallonie. Quelques belles façades dans la rue Adolphe-Sax, parallèle au fleuve, témoignent d’une certaine opulence passée.
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) : avec les accords de Schengen, en principe, plus aucun contrôle n’est exercé entre la Belgique et la France. Mais des contrôles aléatoires existent aux frontières. Il vaut donc mieux vous munir d’une pièce d’identité en cours de validité ou d’un passeport valide ou périmé depuis moins de 5 ans.
- Meilleures saisons :
- pour les villes d'art : entre fin mai et fin septembre ;
- à Bruxelles : le printemps ;
- sur le littoral : l'été ;
- dans les forêts des Ardennes : l'été et le début de l'automne.
- Durée de vol direct depuis Paris : 55 minutes pour Bruxelles.
- Décalage horaire : aucun.
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Que visiter à Dinant ?
Pour des vacances réussies, voici une sélection des lieux à visiter dans la ville wallone :
- La citadelle : il y eut d’abord une 1re forteresse construite par le prince-évêque de Liège, démolie par Charles (le Téméraire) en 1466, reconstruite puis démantelée par Louis XIV en 1703. Pour finir, reconstruite par les Hollandais en 1818 pour empêcher les Français de refaire des bêtises. Transformée en musée de nos jours. La visite (guidée) commence par 3 dioramas grand format sur l’histoire militaire de la région. Ensuite, on découvre la prison (doublée d’une salle de torture), avant d’aller admirer le panorama puis de visiter encore d’autres parties, comme la boulangerie, les cuisines, le musée d’armes et la reconstitution d’une tranchée de la 1re Guerre mondiale... qui réserve une surprise un peu déroutante à la fin ;
- La Maison de la Pataphonie : Dinant est vraiment une ville pionnière en matière de sonorités musicales (rappelons que c’est ici qu’est né Adolphe Sax). Elle le prouve à nouveau avec ce lieu unique au monde où vous découvrirez, par vous-même, toutes sortes de sons provenant de toute une série d’objets, de mécanismes, d’assemblages et de matières. Comme un voyage musical dans un pays imaginaire ;
- La collégiale Notre-Dame : il y a eu d’abord une église au Xe s, écrasée en 1227 par un pan de la falaise et reconstruite peu après. Les voûtes ont été refaites après le passage de Charles le Téméraire en 1466. Le curieux clocher à bulbes date, quant à lui, de 100 ans plus tard. Le seul vestige roman se trouve sur le côté extérieur gauche. C’est un portail aujourd’hui muré, avec une Vierge à l’Enfant très dégradée ;
- Le rocher Bayard : spectaculaire aiguille de 35 m de haut, séparée de la falaise. La légende veut que le rocher ait été fendu par le sabot du fameux cheval Bayard transportant les 4 frères Aymon en fuite. Plus prosaïquement, ce sont les artificiers de Louis XIV qui agrandirent, à l’explosif, la brèche existante pour y faire passer la route.
Que voir autour de Dinant ?
Quittez le pied des falaises, et explorez les pourtours de Dinant :
Le château de Freÿr : un des plus élégants châteaux de la région. L’ancienne résidence des ducs de Beaufort-Spontin est majestueusement située en bord de Meuse. Ses jardins à la française sont parmi les plus séduisants de Belgique. Édifié sur les ruines d’un donjon à partir de 1571, en brique et pierre bleue, dans le style Renaissance mosane traditionnel. Le quadrilatère date du XVIIe s. L’aile côté parking a été abattue pour créer une perspective sur le château de la cour d’honneur ;
Le château de Walzin : sa silhouette de nid d’aigle perché à 50 m sur un piton rocheux au-dessus d’un méandre est familière des kayakeurs qui descendent la Lesse. D’aspect furieusement romantique, il est surnommé le Neuschwanstein belge, il a été peint par Gustave Courbet et dessiné par Victor Hugo. Son domaine est privé et ne se visite pas ;
Les rochers de Freÿr : vertigineuses falaises qui font le délice des grimpeurs de la région et du club alpin belge. Le week-end, les cordées se suivent à la queue leu leu sur chaque paroi.