Visiter Tudela, Voyage Espagne
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Tudela, Navarre
Dans la plaine fertile de l’Èbre, au sud-est de la Navarre, aux confins de l’Aragon et de la Castille, voici Tudela, 2e ville de la province par sa population. C’est un centre agricole ancien et réputé. Du coup, partout dans les bars et les restaurants, les plats à base de légumes cultivés dans les fermes des environs sont à l’honneur. Horticulture et maraîchage sont les 2 mamelles économiques du secteur, et cela n’est pas nouveau. Déjà du temps des Arabes, l’agriculture et l’irrigation étaient développées. Dernière ville de Navarre à avoir été conquise par les rois de Navarre, Tudela garde des traces de son passé arabe dans l’utilisation de la brique dans l’architecture des maisons les plus cossues. Briques de toutes teintes, utilisées en motifs décoratifs géométriques dont le rendu ocre et rose s’affirme dans la lumière du printemps.
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) :
- carte d'identité ou passeport en cours de validité.
- Meilleures saisons pour l'ensemble de l'Espagne : le printemps (mai-juiin) et l'automne (septembre-octobre).
- Pour Barcelone et la Catalogne, Madrid et la Castille, le printemps et l’automne : températures agréables, et moins de monde.
- Pour l'Andalousie et l'Espagne du Sud, le printemps et l’automne, pour les mêmes raisons.
- Pour la Galice, les Asturies et la Cantabrie (Nord-Ouest de l'Espagne) :
- pour la côte, de juillet à septembre (été sec, mais il y a certes du monde) ;
- pour la Galice intérieure, d'avril à juin (mais au printemps, il fait froid le soir dans les montagnes).
- Durée de vol direct : 1h45 pour Barcelone, 2h pour Madrid, 4h15 pour les îles Canaries (Las Palmas).
- Décalage horaire : aucun.
Infos pratiques Espagne
Bons plans voyage
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Questions fréquentes Tudela
Découvrez nos coups de coeur à Tudela :
Plaza de los Fueros : construite au XVIIIe s, c’est une place carrée piétonne, harmonieuse, avec un kiosque à musique en son centre. Sur les murs des maisons qui la bordent, vous pourrez voir les blasons en céramique colorée, représentant des villes du Pays basque ayant reçu des fueros de Navarre. Quand le soir tombe et que les cigognes regagnent leur nid, la place devient le centre névralgique de la ville. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer les Tudelans qui envahissent les terrasses du Diamante ou du Bar Aragón ;
Catedral de Santa María : au cœur de la vieille ville, cette vaste cathédrale fut construite à partir de la fin du XIIe s sur l’emplacement de l’ancienne mosquée. La façade principale mérite largement le détour pour le mélange des genres (base romane et ajouts successifs du gothique à la Renaissance) et sa décoration foisonnante : on y dénombre près de 120 personnages ! À l’intérieur, la simplicité romane disparaît au profit d’une abondance de chapelles baroques, de retables sculptés et dorés. Voir surtout l’étonnante capilla del Espíritu Santo (chapelle du Saint-Esprit), sur le côté droit. Ne pas manquer non plus la capilla Santa Ana (chapelle Sainte-Anne) à gauche, de style baroque ; on se croirait à Prague... Enfin, derrière le chœur, immense retable daté de 1494 ;
Museo de Tudela : sur 3 niveaux, ce musée de taille modeste renferme néanmoins quelques belles pièces. On retient surtout les sculptures baroques (y compris un Saint Louis), un très beau retable provenant du palais des Tournemire (tout à fait en haut, ce n’est pas un chasseur de palombes mais Dieu le Père et l’Esprit saint), un Jugement dernier attribué à Jérôme Bosch, et quelques saint(e)s de Vicente Berdusán, le régional de l’étape. On termine par une petite section archéologique au sous-sol ;
Museo Muñoz Sola de Arte moderno : ce petit musée moderne expose, outre une quinzaine de toiles de l’artiste local Cesar Muñoz Sola, une partie de sa collection privée, composée notamment de peintures d’un genre assez académique (natures mortes, portraits...) datant de la période 1850-1950 ;
Iglesia de Santa María Magdalena : son portail roman est une merveille d’harmonie, au tympan frappé d’un Christ en majesté. La nef, du début du gothique (XIIe s), est superbe. Le chœur abrite un retable plateresque dont le maniérisme contraste fortement avec la simplicité du reste de l’édifice.