Visiter Alexandrie (Al-Iskanderya), Voyage Égypte
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Alexandrie (Al-Iskanderya), Alexandrie et la côte méditerranéenne
La 2e ville d’Égypte ne ressemble en rien à la 1re. Ouverte sur la mer, peu touristique, elle jouit d’un climat plus frais et plus humide. Les Occidentaux la considèrent avant tout comme une cité méditerranéenne qui puise ses racines et sa vraie richesse dans une mosaïque de cultures. Pour la plupart des Alexandrins, elle est une ville égyptienne posée sur le littoral, résolument tournée vers le reste du monde arabe et non vers la Méditerranée. Mais l’imaginaire, notamment à travers la littérature, continue à entretenir cette mythique Alexandrie qui disparaît un peu plus de jour en jour.
FORMALITÉS
- passeport
- visa
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) :
- visa ;
- passeport valide au moins 6 mois à compter de la date d'arrivée en Égypte ;
- copie du billet d'avion ou attestation de voyage aller/retour.
- Vaccins conseillés :
- vaccins « universels » (DTCP, hépatite B) ;
- hépatite A (fortement recommandée) ;
- en cas de long séjour, d’expatriation ou de séjour en milieu rural : rage et typhoïde.
- Meilleures saisons : l'automne (de fin septembre à fin novembre).
- Durée de vol direct : 4h30 pour Le Caire, 5h pour Louxor.
- Décalage horaire : en été, pas de décalage horaire ; en hiver, + 1h.
Infos pratiques Égypte
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Quels sont les incontournables à visiter à Alexandrie ?
Même si le phare d’Alexandrie et les palais de Cléopâtre sont à jamais détruits, la ville livre au voyageur de belles surprises :
- Le Musée national d’Alexandrie : un beau musée archéologique aménagé dans un joli palais de style italien, construit en 1929, siège de l’ancien consulat américain d’Alexandrie. Réparties sur plusieurs niveaux, les collections du musée, bien mises en valeur, donnent un impressionnant panorama de l’histoire de l’Égypte et d’Alexandrie ;
- Le théâtre romain : construit au IVe s apr. J.-C., cet adorable théâtre pouvait contenir jusqu’à 800 personnes. Il a connu de nombreuses modifications au fil des siècles, jusqu’à la conquête arabe... Le site fut découvert au début des années 1960 par une équipe d’archéologues polonais qui continuent inlassablement leurs fouilles tout autour. D’anciens thermes datant de la même époque ont ainsi été dégagés, de même qu’une villa romaine du IIe s apr. J.-C., appelée « villa des Oiseaux » pour ses belles mosaïques... d’oiseaux ;
- Le fort Qaytbay : construit par le sultan Qaytbay à la fin du XVe s sur l’emplacement du célèbre phare d’Alexandrie, la 7e Merveille du monde, dont nombre de pierres furent réutilisées. Il protégeait l’entrée du port est et offrait un point de vue stratégique. Il est devenu l’un des symboles de la ville, drapeaux au vent. Pour les visiteurs, du haut du fort, on embrasse toute la baie. Un moment agréable lorsque les vagues s’écrasent contre la jetée ;
- Le palais et le parc de Montazah :acheté en 1892 par le khédive Abbas II, le parc de Montazah connut le faste et la décadence de la royauté. Le petit palais Salamlek (aujourd’hui transformé en hôtel de luxe) est la 1re demeure à y avoir été construite. Mais en 1932, le roi Fouad, voyant que la cour prend goût à cette villégiature, décide l’édification du grand palais. Un style chargé, aux influences turques et italiennes, des appartements sans fin ordonnés autour d’un hall monumental. Ce palais ne s’admire que de l’extérieur puisqu’il est passé du stade de résidence royale à celui de résidence présidentielle.
Promenez-vous pour découvrir les 1 000 facettes de cette cité, au passé si riche :
- Bibliotheca Alexandrina : Inauguré le 16 octobre 2002, à seulement 100 m à l’est du site présumé de l’ancienne bibliothèque, cet édifice à la fois imposant et novateur évoque un disque solaire coupé qui s’élève de la mer pour montrer que la bibliothèque est « enracinée dans le passé et ouverte sur l’avenir », comme l’expliquent les architectes norvégiens. Le planétarium symbolise une planète tournant autour du Soleil. Le mur extérieur de la bibliothèque est couvert par 4 200 blocs de granit d’Assouan, sur lesquels sont gravés des alphabets du monde ancien. Le planétarium, avec ses 18 m de diamètre, est soutenu par 4 piliers. À l’intérieur, un écran IMAX en 3D. Un pont, symbolisant la voie du savoir, part de l’université et traverse tout le site de la bibliothèque ;
- Les catacombes de Kom el-Chouqafa : les fouilles ont commencé en 1892, mais ce n’est que 8 ans plus tard que l’on découvrit les catacombes, lorsque la charrette que tirait un âne tomba dans un profond fossé. Taillé dans le roc au IIe s av. J.-C. : escalier tournant menant à une grande rotonde d’où rayonnent, sur 3 niveaux, les catacombes, niches et cellules. Au total, plus de 300 tombes ont ainsi été retrouvées ; les corps étaient descendus par la rotonde pour être enterrés. Les momies et objets funéraires retrouvés sont aujourd’hui au Musée gréco-romain ;
- Petite balade agréable dans la presqu’île de Ras el-Tin : en suivant le bord de mer vers l’ouest, on passe d’abord le marché aux poissons, puis les chantiers navals et la plage, avant d’arriver au palais de Ras el-Tin, ancienne résidence du roi Farouk . La sharia Ras el-Tin traverse l’ancien quartier turc des pêcheurs ;
- Le front de mer : c’est la partie la mieux entretenue, repeinte, repavée et plantée de palmiers, même si la plage ressemble à un dépotoir. Quelques immeubles Art déco. Petit port de pêche. S’il n’y a pas trop de monde, il est vraiment agréable de se balader sur cette corniche.