Transports et déplacements Égypte
Le train
Il existe une tarification distincte pour les étrangers, ce qui rend ce moyen de transport (nettement) plus cher qu’avant, mais encore abordable.
Néanmoins, le train Le Caire-Louxor-Assouan reste moins cher que l’avion (sauf peut-être dans sa version couchettes)... et plus agréable que le bus.
- Les billets s’achètent dans les gares, parfois à un guichet spécial pour les touristes étrangers. Mieux vaut s’y prendre au moins 2 jours à l’avance, sauf peut-être pour le train Le Caire-Alexandrie. Vous pouvez aussi, moyennant un supplément, acheter le billet par l’intermédiaire d’une agence ou de votre hôtel. On gagne une énergie et un temps précieux.
- Les billets sont essentiellement en arabe mais les informations cruciales (numéro du train, de la voiture et du siège notamment) sont aussi en anglais.
- Pas de tableau d’affichage dans les gares : pour savoir de quel quai part votre train, rendez-vous au comptoir d’informations (en général dans le hall principal). Ensuite, pour accéder au quai, il faut franchir un portique à l’aide du ticket, le tout sous l’œil vigilant d’un contrôleur.
- Les wagons sont non-fumeurs, et les Égyptiens respectent cette règle.
- Dans la plupart des trains, service de rafraîchissements, thé, gâteaux... à la place. Les prix sont raisonnables. Les plateaux-repas à bord ne sont pas très élaborés mais ils sont généralement frais. Attention, dans le train de nuit en places assises Le Caire-Louxor-Assouan, les serveurs sont rares ; alors prévoyez une bouteille d’eau et de quoi grignoter en cas de petite faim. Dans les trains de jour, c’est un va-et-vient incessant rythmé par le traditionnel slogan « shay, Nescafé, haga saa » (thé, Nescafé ou quelque chose de frais). Pendant le ramadan, le serveur passe mais en silence, pour ne pas tenter les fidèles. Enfin, les trains « VIP » possèdent aussi un wagon-bar.
3 classes
- 1e classe assise : avec réservation, clim (souvent trop forte), service de boissons. Fauteuils inclinables et tablette devant. On est toujours assis dans le sens de la marche.
- 2e classe : tout à fait correcte, à condition qu'elle soit avec réservation et clim. Environ 25 % moins chère que la 1re classe. Si vous n'êtes pas à quelques livres près, on vous conseille plutôt d'opter pour la 1re classe.
- 3e classe : elle ne concerne que les trains omnibus qui s'arrêtent dans les moindres villages. On a le temps de voir la campagne. On peut tout aussi bien prendre son billet dans le train, mais dans ce cas, on ne bénéficie pas des réductions étudiants. Il est souvent difficile d'y obtenir une place assise.
Train-couchettes
La solution la plus confortable et la plus chère.
Un train part du Caire, de la gare Ramsès tous les jours à 20h15 (c’est souvent plus pratique de le prendre à Giza Stationcar, la gare est plus petite, il fait un arrêt à 20h45) ; il arrive à Louxor 10h plus tard (soit 6h du matin) et à Assouan 14h plus tard (donc 10h).
Cabines doubles (lits superposés) ou individuelles de 1re climatisées qui peuvent communiquer entre elles (pratique si vous voyagez avec des enfants).
À bord, le dîner et le petit déjeuner vous sont servis en cabine (pas fameux). Comme dans les hôtels, il est interdit de réserver pour une étrangère et un Égyptien dans la même cabine.
Les cabines n'étant que sur réservation, il est indispensable d'acheter votre billet au moins 2 jours à l'avance.
Le bus
Il existe un réseau assez développé dans tout le pays. Au départ du Caire, ils vont partout où les étrangers sont susceptibles d’aller : Alexandrie, les villes de la vallée du Nil, les stations balnéaires de la mer Rouge...
Son avantage : le prix, (bien) plus bas pour les étrangers que le train. Mais pour certaines destinations comme Alexandrie ou Louxor, on peut néanmoins préférer le train...
Ils sont généralement climatisés (parfois trop, prenez toujours un gilet, même en plein été), mais il existe différentes classes, la plus chère (la classe business) étant non seulement plus confortable (plus d’espace et parfois même un repas à bord) mais aussi plus rapide. Pas de wifi, en revanche.
Si ce moyen de transport vous tente, on conseille la compagnie Go Bus, la plus moderne et la mieux organisée. Il vaut mieux réserver sa place 1 ou 2 jours à l’avance (possible en ligne avec Go Bus).
Le taxi collectif
Ce sont le plus souvent des 504 Peugeot familiales (7 places) ou des minibus japonais (14 places). Le prix d'une course est un peu moins cher que celui du billet de train 2e classe sur les petites distances. Départ quand la voiture est complète. Ils roulent plus vite que le train mais s'arrêtent pour le repas et la prière (ou ne roulent pas du tout pendant le ramadan) ; finalement même durée en plus souple - pas de réservation - et plus convivial, mais surtout beaucoup plus dangereux.
Les taxis collectifs et surtout les minibus roulent vraiment comme des fous. À éviter systématiquement de nuit. De plus, en Moyenne et Haute-Égypte, ils ne sont plus autorisés à prendre des touristes et des Égyptiens en même temps.
Gros inconvénient : tous les gouvernorats essaient de placer les gares de taxis collectifs à la périphérie des villes ; c'est un parcours du combattant pour y aller, et ça coûte une fortune en taxi, si l'on est chargé. Au Caire, on vous conseille carrément d'y renoncer.
La voiture
Les voitures sont admises librement pour la durée du séjour sur présentation de la carte grise et d'un carnet de passage en douane (triptyque). Mais on vous demandera d'acquitter une taxe d'entrée dans le pays qui dépend de la cylindrée de votre véhicule. Les propriétaires de gros 4x4 ou de mobile-homes se sont plaints du montant exorbitant de cette taxe (autour de 500 $ !).
Pour conduire en Égypte, vous devez vous munir d'un permis de conduire international (à demander à votre préfecture ; la démarche est simple et gratuite). On vous le réclamera lors de la location d'un véhicule et à chaque contrôle de police.
Conduire en Égypte
On vous déconseille carrément d'essayer, la circulation ayant nettement empiré ces dernières années. C’est simple, aucune règle n'est respectée. L'Égypte atteint l'un des ratios nombre d'habitants/nombre de morts sur la route les plus élevés au monde. La conduite est souvent difficile à cause du comportement des autres conducteurs, des minibus et camions qui se prennent pour les rois de la chaussée, du nombre grandissant de conducteurs sans permis de conduire, du flux des motos qui, sans règle, surgissent à vive allure de partout, des animaux sur les routes, de la sortie des villes de plus en plus compliquée avec les bretelles de bitume qui se croisent, sans parler de la signalétique routière en arabe !
Si néanmoins, vous insistez, voici quelques recommandations :
- N'hésitez à klaxonner (pour dire que vous passez, mettre les autres en garde...).
- Évitez de rouler vite parce que n'importe quoi (qui) peut surgir de nulle part à tout moment.
- Ne conduisez jamais de nuit. Beaucoup de voitures roulent sans phares.
- Vérifiez souvent votre niveau d'eau (mayya) et vos pneus (agalla), car ils souffrent avec la chaleur.
- Dans le Sinaï, on vous déconseille de circuler en voiture en raison de la sécurité trop aléatoire sur toute la péninsule.
- Sur la côte de la mer Rouge, il est recommandé de ne pas sortir des routes ou des pistes, car des terrains n’ont pas été déminés.
- Sur les routes (particulièrement les axes Le Caire-Alexandrie, Le Caire-Ismaïlia, Le Caire-Suez), la vitesse est contrôlée : sur les autoroutes, n'excédez pas 100 km/h et sur les routes 90 km/h ; on ne discute pas avec les radars. La seule exception est l'autoroute entre Le Caire et Aïn Sokhna où la vitesse autorisée est de 130 km/h.
- En garant votre voiture sur le parking d'un hôtel, on vous demandera systématiquement la rokhsa (carte grise), ainsi que votre permis international.
- La sécurité sur les routes s'est nettement détériorée depuis la révolution. Évitez de conduire de nuit ou trop tôt le matin, dans des zones peu fréquentées. Pour les longs trajets sur des routes désertes, il est courant désormais de partir à deux véhicules. Les excursions dans le désert avec votre propre 4x4 sont déconseillées, sauf si vous êtes encadré par un professionnel de la région. Il y a eu beaucoup de problèmes récemment ; mieux vaut faire preuve de la plus grande prudence. La fermeture centralisée des portes est également devenue un réflexe pour beaucoup d'Égyptiens.
Ne perdez pas de vue que vous êtes étranger dans ce pays et, 9 fois sur 10, en cas d'accident, vous serez accusé d'être en tort (même si ce n'est pas vrai). Aussi vaut-il mieux adopter une conduite calme et attentive.
L'essence
Il existe 3 types d’essence :
- la 80 (tamanin),
- la 92 (etnên we tesa’in)
- et la 95 (khamsa wa tesa’in).
La majorité des automobilistes prennent la 92. Elle coûte 14 LE (0,30 €) le litre.
La location de voiture
Pas de problème pour conduire sur la côte de la mer Rouge où les routes sont peu encombrées. Dans les oasis et le Sinaï, les routes sont excellentes, mais pour des questions de sécurité, il est formellement déconseillé d'y circuler.
Pour toutes les autres régions, la circulation est trop dangereuse. Il peut être plus avantageux de louer une voiture avec chauffeur, le plus simple étant de prendre un taxi à la journée ou sur un trajet défini.
Rappelons qu'il est indispensable d'être muni d'un permis de conduire international et d'une carte de paiement.
Croisière sur ne Nil au départ de Louxor
Un voyage superbe, enchanteur ! On peut le remonter (sens Louxor-Assouan) ou le descendre (sens Assouan-Louxor) de différentes manières.
En bateau de croisière
- Confort : ce sont de véritables hôtels flottants. Cabines généralement très confortables avec salle de bains, pont supérieur où l’on aime flâner, regarder la rive défiler ou se rafraîchir dans la piscinette. Des soirées sont organisées.
- Prix attractifs : les prix des croisières sur le Nil se sont vraiment démocratisés, et on trouve des offres alléchantes aussi bien dans les vitrines des agences de voyages que sur Internet. Des formules tout compris en pension complète, excursions organisées avec un guide égyptologue parlant le français, tickets d’entrée sur les sites inclus.
Les routards qui n’ont pas réservé de croisière depuis leur pays d’origine peuvent soit s’adresser à une agence de voyages locale (en principe, tarifs bien négociés), soit se renseigner directement à la réception des bateaux à quai.
Tarif tout compris à la journée.
Demander si possible d’embarquer au moment du départ du bateau.
- Embarcadères : si les programmes affichent des formules 3 nuits + 4 jours, voire plus, à Louxor le bateau reste 1 ou 2 jours à quai, le temps de visiter les sites de Louxor, Karnak et la nécropole thébaine. Ils accostent alors les uns contre les autres. Si votre bateau se trouve coincé entre 2 autres, de votre cabine, vous aurez une vue... sur d’autres cabines. Mieux vaut toujours vérifier où se trouve l’embarcadère.
- Pas de tout repos : les visites des sites, parfois très tôt le matin, sont assez fatigantes... De plus, la croisière revêt rarement un caractère intimiste.
- Repas : les buffets gargantuesques et souvent somptueux sont tentants, mais l’estomac n’apprécie pas toujours ce changement de régime et de quantité. Mieux vaut éviter les crudités, car les turistas sur le Nil sont quotidiennes.
En dahabeyya
Une dahabeyya est un bateau à voile qui servait jadis à transporter les notables sur le Nil.
Rien ne vaut cette sensation de glisse, voile au vent, le plaisir d’accoster sur des plages sauvages, ou de visiter des vestiges où personne ne s’arrête.
Les dahabeyyas reviennent à la mode, tant pour l’intimité de leurs quelques cabines (6 à 10 en moyenne) que pour le charme d’une déco soignée et la liberté du programme.
Ces embarcations naviguent vent arrière. Elles effectuent donc leurs croisières plutôt dans le sens Esna (pour éviter de passer l’écluse) – Assouan.
Certaines dahabeyyas n’ont plus rien à voir avec les traditionnels voiliers et ont troqué la navigation à la voile contre des moteurs. D’autres continuent à effectuer une partie de la croisière réellement à la voile et quand le vent cale, elles sont tirées par de petits remorqueurs.
Il arrive qu’elles soient affrétées à l’année par des agences de voyages. Possibilité de louer aussi directement la totalité d’une dahabeyya de charme, ou juste une cabine, auprès de compagnies sérieuses comme :
En sandal
Proche de la dahabeyya, le sandal est plus petit et moins luxueux. Les cabines sont aménagées dans la coque du bateau et l’espace y est donc compté. C’est un bon compromis entre la felouque et la dahabeyya (niveau prix également). Le sandal offre toute la liberté d’un voyage au rythme du Nil, à la voile (ou tiré par un petit remorqueur).
À bord, intimité assurée car le sandal n’accepte que très peu de passagers ; en famille, ça devient carrément un bateau privé. Le rêve !
Outre sa taille et son prix, le sandal présente l’avantage de naviguer aussi bien dans le sens Assouan-Louxor que l’inverse (contrairement à la dahabeyya). Les programmes s’établissent sur une base de 3 à 5 nuits. Encore peu de sandal voguent sur le Nil. Certains appartiennent à des agences de voyages.
- Il est possible de s’adresser directement sur place ou auprès de la compagnie Les Gréements du Nil.
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