Traditions et coutumes Afrique du Sud
- En Afrique du Sud, si un jour férié tombe le dimanche, le lendemain est chômé. Noël est un cas particulier puisque le 26 décembre est le Day of Goodwill (Jour de la bienveillance, qui a succédé au boxing day britannique), déjà férié.
- On boit facilement un genre d’eau-de-vie aux fruits (appelée mampoer) avant le repas, pour s’ouvrir l’appétit, et non en digestif.
- Dans certaines villes, on trouve les noms de rues non pas sur des panneaux placés à hauteur d’homme ou sur des plaques sur les murs des maisons ou immeubles, mais seulement inscrits sur les trottoirs. Et comme d’un côté de la rue, le nom est en anglais et de l’autre en afrikaner, rien n’est simple pour le touriste cherchant son chemin.
- On voit fréquemment à la sortie des petites villes des personnes faisant du stop et qui hèlent les conducteurs en brandissant des billets de 10 ou 20 R, le montant de leur participation pour le trajet.
- L’Afrique du Sud ne compte pas moins de 11 langues officielles, et c’est sans compter les pidgins, des sortes de mélange comme le fanagalo, à base de zoulou, d’anglais et d’afrikaans. Beaucoup de Sud-africains en connaissent 4 ou 5 et il arrive que certains emploient 3 langues dans une même phrase.
- Ne soyez pas surpris d’entendre, de la part de quelqu’un qui cherche à attirer votre attention, un bruit genre claquement fait avec la bouche ou une sorte de sifflement. C’est considéré comme plus poli qu’un « Excusez-moi ». À ne pas confondre avec le clic bantou !
- Le Ronnie’s Sex Shop, à Barrydale (Petit Karoo), à 35 km au nord-est de Swellendam, tout le monde connaît en Afrique du Sud. Et pourtant les Afrikaners passent plutôt pour des gens puritains (on n’est pas calviniste pour rien !). C’est en fait juste un pub (et rien d’autre) dans un coin un peu paumé, son proprio eut l’idée d’ajouter « Sex » pour faire venir du monde, et ça marche depuis des années...
- Si vous mangez chez des Zoulous, faites attention aux codes : par exemple, poser votre cuillère le dos sur la table signifie que vous redemandez à manger ; l’inverse veut dire que vous avez suffisamment mangé.
- Au Lesotho, les habitants tiennent parfois des petits commerces dans leur maison. Pas d’enseigne, sauf un drapeau : rouge pour la viande, vert pour les légumes, jaune pour la bière traditionnelle à base d’ananas.
Salutations
Partout en Afrique du Sud, les salutations sont assorties d'un « Comment ça va ? » (How are you ?, ou Howzit ? dans les townships). On n'est pas en Afrique de l'Ouest : ce n'est pas la peine de remonter à cinq générations de grands-tantes avant d'aborder le sujet principal, mais ne pas y prêter attention fait de vous un malotru.
Pour les salutations, les hommes noirs, surtout les jeunes, ont une manière particulière de se serrer la main : on commence par une poignée normale comme en France, puis on fait pivoter la paume de la main autour du pouce de la personne pour lui recouvrir le haut de la main, et on revient, toujours en pivotant autour du pouce, à la vieille poignée de chez nous.
Ne l'utilisez pas pour saluer le fermier boer qui vient de vous réparer votre roue crevée au fond du Free State ; vous seriez immédiatement catalogué.
Avec les femmes, on ne se fait pas nécessairement la bise : une simple accolade en se tapotant l'épaule sera suffisante si on ne se connaît pas très bien. Dans les townships, le pouce levé, assorti d'un chap, signifie que tout va bien. C'est très utilisé.
C'est l'élément central de la vie sociale en Afrique du Sud, c’est le braai (prononcer « braille »). Cela signifie « barbecue » en afrikaans. On le trouve dans toutes les habitations du pays, dans toutes les communautés, et sur toutes les aires de pique-nique du territoire. Les sociologues ont pu décrire le barbecue du dimanche comme un « cérémonial identitaire de la classe moyenne blanche », même si le braai dépasse désormais largement la société afrikaner.
On y fait cuire les boerwors (grosses saucisses épicées), des côtelettes d'agneau, des morceaux de poulet épicé, des côtes de bœuf. La bière coule à flots.
Dans les townships, on peut le servir avec la bière traditionnelle, l'umqumboti.
Si vous rencontrez l'âme sœur et qu'elle est black, la belle-famille pourra vous demander de payer la lobola, une sorte de dot.
La lobola est une tradition qui a traversé les âges. Dans une société d'élevage, la famille du jeune époux versait sa dot à celle de l'épouse sous forme de vaches et autres chèvres. De la qualité de la « future » (son âge, sa beauté, son rang social, son instruction) dépendait le nombre de bêtes. Les troupeaux se sont amenuisés, mais la tradition est restée vivace. La valeur en bétail est désormais convertie en sous sonnants et trébuchants.
Sorcellerie traditionnelle
Dans toutes les villes, on trouve des boutiques destinées à la sorcellerie traditionnelle, le domaine des sangomas (guérisseurs traditionnels). On peut y acheter des crânes de singe, des os de crocodile, des épices et herbes diverses. Dans certaines régions comme le KwaZulu-Natal, ce commerce génère un chiffre d'affaires ahurissant.
Le road-house
Un monument de kitsch sud-africain. C’est un fast-food où l’on commande sur un parking et où l’on mange dans sa voiture.
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