Transports et déplacements Afrique du Sud
L'Afrique du Sud bénéficie d'une très bonne infrastructure routière, ce qui simplifie la visite des lieux même les plus reculés.
Voitures de location
- Pour louer une voiture, avoir son permis de conduire national en cours de validité (le permis international n’est pas obligatoire mais en présenter un, lorsque vous louez la voiture ou lors d’un contrôle, est très apprécié), conduire depuis au moins 5 ans et être âgé de plus de 25 ans (mais cet âge varie selon les compagnies).
Plus que dans d’autres pays, certaines agences de location ont la fâcheuse manie de prélever d’office une caution au départ (débitée immédiatement) et d’essayer de tirer parti au maximum de votre bourse lors de la restitution : on voudra vous facturer une invisible rayure sur le capot, un plein pas refait à ras bord, voire facturé d’office même si vous avez bien fait le plein, etc., alors soyez vigilant de la prise en charge à la remise du véhicule, d’autant que tous ces frais (vrais ou faux) ne seront facturés qu’une fois rentré chez vous.
Bien faire marquer le moindre accroc sur le contrat avant de partir. Un bon truc consiste à prendre des photos du véhicule sous toutes les coutures.
Et surveillez votre compte en rentrant, d’autant que le délai est généralement de 1 à 2 semaines avant de recevoir la facture finale.
- Attention : conduite à gauche ! Bien attention ! Surtout, ne pas baisser la vigilance une fois qu’on se sent à l’aise, car alors, hop, immanquablement, à un moment ou un autre, on se recolle sur la droite ! Faire surtout attention sur les ronds-points, les échangeurs et les bretelles en périphérie des villes. Les routes sont généralement en très bon état, mais gare aux pistes de terre et aux nids-de-poule (potholes) dans les endroits plus reculés.
- Sur la route, les grandes nationales disposent d’une voie d’arrêt d’urgence, signalée par une bande jaune. La plupart des véhicules n’hésitent pas à s’y déporter pour laisser passer les voitures les plus rapides. Ce système fonctionne bien et c’est très courtois.
Souvent l’automobiliste qui a l’intention de vous doubler attend que vous vous déportiez pour le faire. Le seul problème, c’est que des gens marchent parfois sur cette voie d’arrêt d’urgence, alors prudence !
À l’intersection des routes moyennes, on rencontre souvent des croisements à 4 stops (chaque voie et chaque sens a le sien) : tout le monde s’arrête, et les gens passent à tour de rôle, tranquillement, en fonction de l’ordre d’arrivée. Cela marche très bien et l’on se prend à rêver d’un tel système sur les routes françaises.
- La vitesse est limitée à 60 km/h en agglomération et 80, 100 ou 120 km/h sur les routes nationales et autoroutes. Les radars ne sont pas légion mais ils existent et ne sont pas signalés à l'avance. Les sections à péage ne sont pas très nombreuses (et pas bien chères non plus) et inégalement réparties sur le territoire.
- Sur les autoroutes, curieusement, tout le monde se colle sur la voie rapide, créant des ralentissements alors que les autres voies sont vides. Allez comprendre !
En centre-ville, des car attendants, avec un gilet fluo et parfois une petite machine à la main (à Cape Town), vous indiquent où vous garer. Ils surveillent les véhicules stationnés et vous facturent à l’heure. On paye parfois en arrivant (en estimant le temps que l’on va rester), soit quand on part.
Demander votre reçu. Ça n’empêche pas d’avoir un « gardien de rue » informel qui attend quelques pièces (ne lui donner qu’au retour, sinon il disparaît !).
Bus
Les grandes compagnies (Greyhound et Intercape notamment) ont en commun le confort, la sécurité et la ponctualité – ce qui est beaucoup moins vrai des autres compagnies, réputées pour leurs fréquentes pannes... Elles relient efficacement les grandes villes du pays, à raison de quelques rotations quotidiennes chacune. Sachez toutefois que les trajets peuvent être longs (20h pour Johannesburg-Le Cap) ! Les prix varient en fonction des saisons et de la classe de résa (un peu comme pour les avions). Il existe différentes réductions de 10-15 % pour les enfants de moins de 12 ans, les étudiants, les seniors en semaine (avoir ses passeport/documents)... Mauvaise nouvelle : il est impossible de réserver un billet Greyhound par Internet avec sa carte de crédit internationale, il faut obligatoirement se déplacer dans une agence...
Attention, les gares routières des grandes villes ne sont pas très sûres, restez sur vos gardes.
Les Anglo-Saxons appellent ça un hop-on, hop-off. Une idée géniale empruntée aux Australiens. On paie son billet de Cape Town à Durban, par exemple. En chemin, le bus marque plusieurs arrêts : vous pouvez descendre et remonter où bon vous semble pour des séjours illimités. Le Baz Bus est la compagnie qui a initié ce mode de transport en Afrique du Sud, il dessert de nombreuses destinations (pour ne pas dire toutes !) à travers le pays.
Le Baz Bus est la compagnie qui a initié ce mode de transport en Afrique du Sud.
Ce service de minibus privé présente pas mal d’avantages : sécurité, régularité, fiabilité et convivialité (on voyage entre backpackers).
Arrêts à la demande dans de nombreuses auberges de jeunesse du pays. Il suffit de s’inscrire à l’AJ et de réserver sa place pour un trajet donné (par exemple, de telle AJ de Durban à telle AJ du Cap) ou une durée fixée à l’avance (Travel passes de 7, 14 ou 21 jours : respectivement 3 200, 5 200 et 6 400 R). Promos régulières sur Internet.
Les AJ desservies par le Baz Bus sont sur leur site. L’avantage majeur est qu’il vous dépose directement à la porte. Si la ville choisie n’est pas sur la route du bus, on vous lâche en un point précis, et c’est l’auberge où vous avez réservé qui vient vous chercher en navette (surcoût à payer en général quand il y a un peu de distance).
Inconvénients : le billet est vraiment cher comparé aux bus traditionnels, et les routards font quasiment tous le même trajet, ce qui entraîne une certaine « moutonnerie » et bride quelque peu le sens de la découverte. Par ailleurs, même si l’on se fait déposer directement dans l’hébergement choisi, on perd du temps dans chaque ville à faire le tour des différents points de chute pour déposer les autres routards.
Faites donc votre calcul car pour les grandes distances, les bus traditionnels restent moins chers ; en revanche, pour ceux qui veulent passer d’une AJ à l’autre et font de nombreux arrêts, le Baz Bus devient une solution intéressante.
La plupart de ces AJ sont également Baz Bus Agent, à savoir qu’elles vendent des billets de bus.
Train
La compagnie nationale s’appelle Shosholoza Meyl. C’est un moyen de transport assez long, mais il est ponctuel et idéal pour profiter des paysages.
Les lignes Johannesburg-Le Cap, Le Cap-Durban et Johannesburg-Port Elizabeth proposent une classe « touristique » (tourism class, avec couchettes), en plus de la classe économique (economy class, places assises seulement). Compter 27h de trajet tout de même pour un trajet Johannesburg-Le Cap ! Pour les autres lignes, il n’y a que la classe économique, environ 2 fois moins chère que l’autre.
- Blue Train : dans l’esprit des croisières ferroviaires de luxe, le Blue Train relie Pretoria à Cape Town 4 à 6 fois par mois, avec excursion en chemin à Kimberley. Les tarifs sont très élevés et le veston exigé au wagon-restaurant ! Également un voyage vers Kruger en juin.
-Rovos Rail : même genre (et même itinéraire) que le précédent, en encore plus luxueux. Un peu l’équivalent africain de l’Orient Express.
- Metrorail : trains que l’on retrouve dans les villes de Johannesburg/Pretoria, Durban et Le Cap mais on vous les déconseille franchement, car souvent mal fréquenté. Ils possèdent 2 classes : la 1re (un peu plus confortable) et la 3e (aux bancs en bois). C’est étrange, mais c’est ainsi !
Avion
Les compagnies South African Airways, SA Airlink et SA Express relient toutes les villes majeures et certaines villes moins importantes. British Airways, en partenariat avec Comair, assure des vols réguliers entre les grandes villes comme la compagnie Mango.
- Mango : autre compagnie low-cost, qui dessert Johannesburg (aéroport de Lanseria), Le Cap, Durban, Port Elizabeth, George, Bloemfontein.
En ville
- Rikki's taxi : comme un taxi normal, ces véhicules viennent vous chercher là où vous leur donnez rendez-vous. Toutes les AJ pour backpackers utilisent leurs services.
Le prix des courses est fixe et s’entend par personne. Intéressant jusqu’à 3 personnes (mais il y a 8 personnes).
Le chauffeur prend des clients en route avant de rejoindre votre destination. Moins rapide que les taxis donc, mais plus convivial !
- Les taxis : nombreuses compagnies de taxis dans toutes les villes. Demandez à vos hôtes de vous en conseiller une. Prix au kilomètre. Les taximen mettent le compteur sans problème.
- Les minibus : vous connaissez le principe du taxi-brousse ? C’est pareil. On entasse le plus de monde possible dans un minibus qui ne démarre qu’une fois plein à craquer.
Très bon marché certes, mais nous ne les conseillons pas, pour de simples raisons de sécurité (risque de vols à l’arraché).
Pour les plus courageux, sachez qu’ils n’affichent ni numéro de ligne ni destination. Les destinations s’indiquent par un signe de la main : par exemple, pour aller au centre d’une grande ville, l’index levé (qui symbolise les tours) suffira.
- Les bus urbains : ils sont relativement sûrs. À éviter cependant une fois la nuit tombée. Peu coûteux et fonctionnement presque impeccable.
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