Où dormir, hôtels et hébergements Mauritanie

L’essor du tourisme, notamment dans la région de l’Adrar et dans une moindre mesure celle du Tagant, a tendance a faire grimper le nombre d’auberges informelles dans ces régions. Attirés par une manne financière alléchante, certains Mauritaniens n’hésitent pas à faire de leur propre maison une auberge et monnayer la nuitée. De manière générale, les services proposés restent basiques, et le « personnel » peu qualifié. Normal, ce n’est pas leur métier !

La Mauritanie est un pays de commerçants, de tradition nomade. Ainsi, dans chaque ville, ainsi qu'à chaque étape si vous circulez en taxi-brousse, vous trouverez au bord du goudron ou de la piste, à côté de chaque garage pour les taxis, des khaïmas ou tikit, tentes hospitalières ou cases traditionnelles.

On vous y offrira le thé et le gîte. Vous n'y chercherez pas une baignoire à pieds ni un lit à baldaquin. Le confort est simple, mais vous y dormirez sur vos deux oreilles, et pourrez même vous mettre les pieds sous la table, enfin, c'est une façon de parler (le prix du repas est à négocier).

Côté hébergement professionnels, néanmoins, Nouakchott est largement dotée en hôtels, auberges et campings. La fourchette des prix varie de 200 MRU à 5 800 MRU, soit de 5 à 140 €.
En Adrar, il existe également une offre complète d’hébergements à Atar, Chinguetti, Ouadane, Terjit, Azougi …

À noter, l'existence d'une taxe touristique de 20 MRU (0,50 €) par nuitée et par personne sur tout le territoire.

Partout ailleurs, ces hébergements se font beaucoup plus rares, et sont donc légèrement plus chers.

Là où l'hébergement est inexistant, et dans les rares cas où les autochtones ne proposent pas de vous accueillir directement, adressez-vous au chef de village.

Idéalement, faites-vous accompagner d’un Mauritanien qui s’occupe de la traduction, et faites parts de vos intentions : durée et but du séjour, identité, provenance, destination, etc.… Plus le responsable de la localité sera renseigné et rassuré sur vos bonnes intentions, plus il sera détendu, et plus facilement il vous ouvrira les portes du village.

Enfin, un cadeau, même minime, achèvera de laisser un bon souvenir à votre hôte, et facilitera l’accueil du prochain routard.

Dans le cas rarissime où personne ne vous reçoit et si vous êtes motorisé, faites quelques kilomètres hors de la ville et dormez à la belle étoile : pas de pluie, gratuit, tranquille. 

À prévoir dans le coffre : des réserves d'eau en quantité suffisante (prévoir large), de la nourriture, un nécessaire à thé, une hache pour le bois.

Dans la mesure du possible en effet, préférez un bivouac avec des arbres autour afin d’alimenter le feu.