Activités, sports et loisirs Nicaragua

Les plages du Pacifique, splendides et encore parfois sauvages, sont l’un des attraits phares du Nicaragua. L’eau est bonne mais, attention, les courants sont souvent puissants et les rouleaux pas de tout repos. Ceci explique d’ailleurs l’engouement des surfeurs pour la région de San Juan del Sur.

On ne se met guère à l’eau dans la baie même, mais plutôt à la playa Hermosa et la splendide playa Coco au sud ; à Marsella et la playa Majagual au nord. On trouve à San Juan des locations de planches et boogies. Sorties en bateau et navettes mènent aux spots de Maderas et Remanso (autrement, c’est un peu galère d’y aller sans 4x4...). Plus au nord, la côte de Tola, encore assez sauvage, attire à son tour une foule grandissante d’aficionados.

On se baigne aussi sur l’île d’Ometepe, en particulier sur la belle plage de sable noir de Santo Domingo, de même qu’aux Corn Islands. Les plages de la côte caraïbe sont souvent boueuses en raison des rejets des grandes rivières mais le snorkeling, surtout à Little Corn Island peut être incroyable : requins nourrices, raies, poissons (Poissons Lion magnifiques !) et coraux multicolores.

Rien n’interdit, par ailleurs, de se baigner dans les lacs de cratère. À cet égard, la Laguna de Apoyo est très appréciée des citadins, tout comme celle de Xiloa.

Consulter le site spécialisé nicasurf.com.

La plongée se pratique principalement aux alentours de San Juan del Sur et surtout aux Corn Islands (avec le mythique spot de Blowing Rock), mais certains s’amusent aussi à explorer les lacs de cratère de l’intérieur, comme la Laguna de Apoyo.

Si vous préférez manger le poisson plutôt que l’admirer, libre à vous de partir au large. On pêche au gros à San Juan et Montelimar (pas de nougats, mais un gros chèque à la clé). On peut aussi se joindre aux pêcheurs un peu partout le long de la côte Pacifique (gilet de sauvetage non garanti...).
Les maquereaux géants pleuvent, les mahi mahi (dorados) maousses sont délirants avec leur crête et leur belle couleur verte, les thons se laissent prendre et parfois, on réussit à ferrer marlin ou espadon (à relâcher obligatoirement). Autres options côté caraïbe à l’embouchure du río San Juan et à la Laguna de Perlas, ainsi qu’aux Corn Islands. Là, vivaneaux et jacks sont à l’honneur. À Corn Island encore, vous pourrez regarder et être formé à la pêche au homard à l’aide de pièges.

Ce sport connaît un développement grandissant au Nicaragua. Des hôtels louent des kayaks dans les sites les plus prometteurs, comme à Las Peñitas (côté Pacifique), d’où l’on rejoint l’île déserte de Juan Venado, sur l’île d’Ometepe, (lago de Nicaragua), où l’on peut explorer la rivière Istián (attention aux Caïmans !) et les magnifiques Isletas à partir de Granada (malgré le vent) ! Il est aussi interressant de découvrir Chinandega, au nord-ouest du pays, la mangrove de la Estero Padre Ramos Nature Reserve (nombreux échassiers). Plus aventureux : le kayak sur le río San Juan (rio Bartola).

À l’intérieur des terres, le regard ne cesse de s’accrocher aux cônes parfaits des volcans. Défis de taille, mais ô combien exaltants !

Les randonnées les plus aisées se font dans le parc national de Masaya (mais on accède aussi au cratère en voiture) et dans la réserve du Mombacho, au sommet noyé dans la forêt humide. L’un et l’autre disposent de sentiers bien aménagés. Un cran au-dessus, il y a le Cerro Negro aux pentes couvertes de cendres (descente possible en surf !), les volcans Maderas et Concepción sur l’île d’Ometepe (superbes, mais exigeant 7 à 9h de marche ardue !), le Momotombo, le Telica, le Cosigüina, etc. Dans tous ces cas, un guide est vivement conseillé.

Pour des balades plus courtes dans la forêt tropicale (plus ou moins humide), il y a les réserves privées, parfois très vastes, comme la Selva Negra (près de Matagalpa) et Miraflor (près d’Estelí). On croise assez aisément des singes hurleurs et toutes sortes d’oiseaux exotiques au plumage chatoyant : motmots à sourcils bleus (magnifiques), rares trogons à ventre orange, caciques (oropendolas), perroquets (ara notamment) et autres colibris. Beaucoup de ces réserves privées proposent des randonnées guidées à pied ou à cheval. L’équitation se pratique aussi dans les zones balnéaires, à des tarifs très abordables (10-20 $ de l’heure).

Voilà une autre manière de découvrir la forêt : par le haut. Suivant l’exemple du Costa Rica, plusieurs parcours d’accrobranche ont été aménagés, alternant plate-formes suspendues dans les arbres et glissades le long de câbles d’acier. Le Tiscapa Canopy Tour, à Managua, est installé sur les flancs du lac de cratère du même nom, celui de Mombacho sur les basses pentes du volcan du même nom, aux portes de Granada. Da Flying Frog, aux portes de San Juan del Sur, affiche le plus long parcours, avec des vitesses de pointe à 70 km/h et le franchissement d’un profond canyon...

Introduit par un businessman américain à la fin du XIXe siècle, le baseball est aujourd’hui le sport national par excellence. Le pays possède à la fois un championnat amateur au sein duquel s’affrontent 18 équipes (un nombre variant en fonction des conditions économiques…) et un championnat professionnel mettant en lice juste 4 équipes - aux dernières nouvelles, Tigres de Chinandega, Gigantes de Rivas (vainqueurs en 2013-2014), Leones de Léon (vainqueurs en 2018-19)  et les incontournables Indios del Bóer de Managua.
Pourquoi ce nom ? Parce qu’à l’époque où l’équipe fut créée (1905), la coutume voulait qu’on la nomme d’après une guerre en cours... C’est ainsi que les Boers sud-africains se sont invités au Nicaragua ! Le vainqueur du championnat professionnel participe ensuite aux Séries Latino-Américaines (auxquelles participent également des équipes mexicaine, colombienne et panaméenne).

Assister à un match est une véritable expérience culturelle. Attendez-vous à une foule des grands jours, des orchestres, des pom-pom girls à gogo et une kyrielle de vendeurs ambulants circulant entre les travées...