Itinéraires conseillés Porto Rico
San Juan
Consacrez au moins une journée à San Juan ! La vieille ville, classée au patrimoine mondial par l’Unesco, est encore ceinte d’une grande partie des remparts et forteresses qui la protégeaient des Anglais et des pirates Une seule attaque parvint à porter ses fruits, en 1598, mais l’ennemi fut surprit à revers après avoir débarqué à distance de San Juan...
La plus formidable des forteresses, celle d’El Morro, occupe la pointe de la péninsule. Plusieurs musées intéressants se trouvent à proximité, dont celui de la CasaBlanca consacré au conquistador Ponce de León (fondateur de la colonie) et aux Indiens Taínos, et le Museo de las Americas installédans les anciennes casernes de Ballajá. La forteresse de San Cristóbal n’est pas mal non plus, même si elle est un peu moins grande que celle d’El Morro. Vers les falaises, à l’est, vous croiserez de gros iguanes lézardant au soleil.
San Juan, c’est aussi une belle architecture coloniale. Longez la mer vers le port par la belle promenade du Paseo de El Morro, puis du Paseo de la Princesa, jusqu’aux stands des vendeurs de churros, jugos, piña coladas et autres barbapapas.
Parmi les autres monuments, il ne faut pas rater l’église San José, la 2 e plus ancienne d’Amérique (1532), de style gothique - une rareté sous ces latitudes. Jetez également un coup d’œil à l’Hôtel de Ville, sur la jolie Plaza de Armas, qui aurait tout aussi bien pu s’appeler Place aux Pigeons, et sur la Plaza Colón veillée par une statue du découvreur de l’Amérique.
À l’est du centre, quelques bâtiments 1900, assez grandiloquents, sont semés aux abords de l’élégant Capitolio, le Parlement portoricain. Plus à l’est encore, il y a l’enfilade d’hôtels dressés sur les plages d’Isla Verde et de Condado - Waikikis du pauvre, si l’on osait.
La côte nord-est de Porto Rico
Amateurs de plage, misez plutôt sur la Playa Luquillo et son immense tapis de sable clair semé de cocotiers altiers, baigné par des eaux calmes.
De la côte, on grimpe vers la forêt nationale d'El Yunque, une extraordinaire selva tropical humide recouvrant le pan septentrional de la Sierra de Luquillo.
Si Fajardo n’a guère d’intérêt en soi, la petite ville est la porte d’accès au monde merveilleux des îlots des Cabezas de San Juan et de l’isla Palominos, parfaits pour le kayak et la plongée (tuba ou avec bouteilles). Sur Cayo Santiago, alias Monkey Island, vous verrez de nombreux macaques rhésus (bandars). Il est interdit d’aborder l’île, mais on peut s’approcher des côtes en kayak.
Ponce
Ponce est aujourd’hui la 2e ville de l’île par la taille, avec une agglomération de 200 000 habitants.
Au centre, la plaza conserve un joli écrin d’architecture coloniale colorée, dite « créole de Ponce » - néoclassique saupoudré d’influences Art Nouveau. Rien de spectaculaire, mais l’ambiance est agréable à l’ombre de la cathédrale, de la grande fontaine aux lions et… de l’étrange Parque de Bombas, une ancienne caserne de pompiers bariolée de rouge et de noir (les couleurs de Ponce).
Surnommée « la ville des musées », Ponce en compte plusieurs ; on s’intéressera surtout à ceux d’architecture et d’art. En périphérie, ne ratez pas le Centro Ceremonial Indígena de Tibes, le principal de l’île à se consacrer à la culture taíno. On y découvre à la fois un musée classique et un village reconstitué - modeste mais joliment mis en lumière par des guides passionnés.
La côte sud de Porto Rico
Assez sauvage, souvent écrasée de soleil, la côte sud est nettement moins fréquentée que le nord. Le week-end, les Portoricains se donnent volontiers rendez-vous sur ses plages (belles et isolées au sud-ouest) pour un déjeuner pantagruélique de poisson, en famille. La région conserve des pans entiers de mangrove et la forêt sèche de la réserve de Guánica, la plus belle du genre aux Caraïbes, classée par l’Unesco.
L’atmosphère de La Parguera est particulière avec ses restos de fruits de mer et son ambiance bon enfant, très caraïbe. Malheureusement, les récifs coralliens ont beaucoup pâti de la pollution et la Bahía Fosforescente n’est plus du tout aussi bioluminescente qu’auparavant (préférer celle du même nom à Vieques).
Dans l’intérieur des terres, la bourgade de San Germán a conservé une sympathique atmosphère coloniale. Beaucoup de couleur et pas mal de charme.
La côte ouest de Porto Rico
Détruite par un séisme en 1918, Mayagüez, la 3e ville de l’île, n’a pas un grand intérêt - hormis son Estación Experimental Agrícola Federal, pour une balade au milieu des plantes (utiles) tropicales.
Au nord-ouest de l’île, Rincón est, avec Isabela et Aguadilla, la capitale du surf à Porto Rico - avec de superbes rouleaux en hiver. L’été, on y chausse plutôt masque et tuba. Le phare de la Punta Higüero, destiné à guider les navires vers l’entrée du canal de la Mona (séparant Porto Rico de la République Dominicaine) abrite un petit musée. Mais on vient avant tout pour la vue.
Dans l’arrière-pays, près de Lares, le Parque de las Cavernas del Río Camuy offre l’occasion de voir de l’intérieur le grand karst portoricain.
Ceux qui s’intéressent à l’astronomie pourront visiter l’observatoire d’Arecibo. Il a servi de cadre à Golden Eye, le premier James Bond avec Pierce Brosnan.
Le centre montagneux de Porto Rico
Traversant le cœur de l’île de part en part, entre Mayagüez et Yabucoa, sur la côte est, l’étroite Ruta Panorámica (266 km) épouse les pentes et les vallées de la Cordillère Centrale au gré d’une multitude de virages. Pour mieux en profiter, mieux vaut prendre 2 jours.
Au programme : forêt tropicale, plantations de café et de fruits exotiques, bourgades de montagnes, fermes isolées, balades à cheval, ascension du Cerro de Punta (1 338 m) - le point culminant de l’île - dans la réserve de Torro Negro, rando dans le canyon de San Cristóbal (près d’Aibonito), etc.
L’isla Mona
On la surnomme le « Galápagos portoricain ». C’est à peine exagéré. L’isla Mona est le refuge de 417 espèces de plantes (78 rares ou menacées), 100 espèces d’oiseaux, 3 sortes de tortues marines, des chauves-souris et de nombreux iguanes - dont une espèce endémique pouvant atteindre 1,20 m de long ! En hiver, les eaux sont habitées par des baleines à bosse.
L’île s’ancre au beau milieu du canal de la Mona, à mi-distance des côtes dominicaines et portoricaines. Vieux phare, falaises dépassant 50 m de haut, mangrove, forêt, récifs coralliens, grottes en surface et grottes sous-marines, Mona est un authentique petit paradis écologique. C’est aussi un site de plongée très renommé.
L’île étant parfois fermée pendant plusieurs mois, renseignez-vous bien. Un maximum de 100 personnes au maximum est autorisé à se trouver sur Mona en même temps.
Les îles Vieques et Culebra
Vieques est plus grande que Culebra. Elle est particulièrement renommée pour sa baie bioluminescente, Mosquito Bay, que l’on découvre idéalement en kayak. On peut même encore s’y baigner !
Les plages constituent d’ailleurs l’attraction principale des deux îles. Certaines sont encore largement préservées, d’autres ont été développées pour le tourisme. On peut camper, mais évitez de vous y rendre en fin de semaine, quand débarquent toutes les familles.
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