Activités, sports et loisirs Québec

L’histoire des parcs nationaux est liée, comme toute celle de l’Ouest canadien, à celle du chemin de fer à la fin du XIXe s. 3 ouvriers de la Canadian Pacific Railway découvrent des sources d’eaux chaudes sulfureuses. Les querelles qu’entraînent les droits de propriété attirent l’attention du gouvernement fédéral, qui finalement les achète. Le 1er parc national du pays, celui de Banff, naît ainsi en 1885. Il n’est donc pas créé par souci écologique, mais pour préserver un site économiquement exploitable par l’État. La sauvegarde du milieu sauvage n’est pas encore à l’ordre du jour et, jusqu’en 1930, l’exploitation minière et forestière est autorisée dans les parcs.
Il existe actuellement 37 parcs nationaux et 10 « réserves de parc national » sur le territoire canadien, ainsi que de nombreuses zones protégées à des degrés divers, dont certaines dépendent des gouvernements provinciaux ou des autorités locales (aires marines de conservation, rivières du patrimoine canadien, lieux historiques nationaux, refuges d’oiseaux migrateurs, réserves, parcs provinciaux, etc.). Leur superficie s’étend de quelques centaines de mètres carrés à 44 800 km2, pour une surface cumulée d’environ 3 % du territoire national. Presque tous ont pour objectif d’assurer la protection des écosystèmes, tout en permettant au visiteur de découvrir les richesses de la nature.
Au Québec, les parcs provinciaux sont communément appelés parcs nationaux. En réalité, la province ne compte que 3 parcs réellement nationaux (Forillon en Gaspésie, le parc de la Mauricie et l’Archipel-de-Mingan sur la Côte-Nord). Ces 3-là sont gérés par Parcs Canada. Les autres, environ 25, sont des parcs nationaux du Québec, gérés par le réseau Sépaq. Si vous optez pour l’achat d’une carte annuelle vous donnant accès à tous les parcs, celle délivrée par la Sépaq n’est pas valable dans les parcs nationaux gérés par Parcs Canada, et vice versa.

Au Québec toujours, vous trouverez une quinzaine de réserves fauniques, gérées elles aussi par la SEPAQ. Il s'agit là encore de zones protégées, mais ce sont avant tout des territoires de pêche et de chasse, où les forêts (voire des mines) peuvent être exploitées.
Les réserves fauniques sont aussi des lieux de villégiature. On peut donc y loger dans des chalets ou des campings plus ou moins aménagés ; c’est une très belle façon de se fondre au cœur de la nature, mais il faut souvent réserver bien à l’avance car ces hébergements sont en général pris d’assaut. Parfois, on peut n’y louer que le chalet à la nuit mais, selon les endroits et les périodes, il arrive que les locations proposées correspondent à des forfaits combinant le logement à une activité (la pêche, la chasse, etc.).

- Les parcs sont mal voire pas du tout desservis par les transports en commun. Voiture indispensable, donc.

- L’accès aux parcs nationaux est payant. Idem pour les parcs provinciaux, même si cela dépend un peu des provinces.
Au Québec, vous devrez systématiquement passer à la caisse. À moins d’acheter une carte annuelle, le billet n’est valable qu’une journée, même si vous logez dans le parc (sauf cas particulier, au prix du camping s’ajoute donc celui de l’accès journalier au parc).
Ce prix d’accès est assez élevé. Pour les 3 parcs nationaux du Québec, il tourne autour de 9 $ par jour et par personne, gratuit jusqu’à 17 ans.

- Les parcs nationaux du Canada sont en général accessibles toute l'année, mais, hors saison les services sont réduits, voire fermés, surtout après la fête du Travail (1er lundi de septembre). Certains parcs ferment toutefois en octobre, d’autres à la période de la fonte des neiges.

- Des cartes et dépliants en français sont remis systématiquement à l'entrée des parcs, même en dehors du Québec, il suffit de les demander.

- Randos : à l’attention des randonneurs aguerris, la durée indiquée pour les randos dans les parcs de la Sepaq est plutôt celle d’une famille avec enfants en bas âge et comptant de nombreuses pauses...

- Aires de camping : dans la plupart des parcs, mais leur confort varie. Certaines disposent de sanitaires et de tous les services (pour les camping-cars notamment), d’autres uniquement de toilettes sèches et d’un point d’eau, parfois non potable. Dans certains parcs provinciaux, il est aussi possible de louer des yourtes ou des « prêt-à-camper ». Leur nombre est souvent limité et, comme tout hébergement dans les parcs, il est fortement conseillé de réserver bien à l’avance. 

- Si la cueillette est autorisée dans les réserves fauniques, elle est strictement interdite dans les parcs nationaux et provinciaux.

- Les parcs s'étendent par définition en pleine nature et donc, en saison, très fréquentés par moustiques, mouches noires et autres volatiles piquants et agaçants. Protégez-vous !

- Les parcs sont extrêmement réglementés. Ce qui explique parfois le réseau assez limité de sentiers dans certains parcs.

• Parcs Canada
• Sepaq (Société des établissements de plein air du Québec)

Ce sont des territoires exclusifs de chasse et de pêche appartenant à un propriétaire privé, particulier ou association. Le pourvoyeur possède en nom propre les permis de chasse et de pêche valables sur son territoire. Il en existe environ 650 au Québec et, parmi elles, quelques clubs très sélects, réservés à des adhérents fortunés. À la différence des réserves fauniques qui gèrent les chasses et les pêches dans une optique de développement durable, la pourvoirie est une entreprise commerciale qui « vend » des droits de chasse et de pêche.
Souvent loin de tout, certaines proposent des hébergements qui vont de la cabane ouverte à tous vents au chalet 3 étoiles ou encore au camping « rustique ».

Le sport national du Canada est sans conteste le hockey sur glace. La « saison », qui voit s’affronter équipes canadiennes et étasuniennes, se déroule d’octobre à mai. Chaque communauté, jusqu’au village de 500 habitants, possède sa propre petite formation.
Pour retrouver l’esprit d’origine, assistez donc à l'un de ces matchs d’amateurs, ne serait-ce que pour l’ambiance !

Au rayon des autres sports, le base-ball arrive bon 2e, porté par les populaires Toronto Blue Jays, seule équipe canadienne à évoluer dans le championnat américain.
Vient ensuite le football canadien (une version du football américain).
Le soccer, notre foot européen, gagne en participants d’année en année.
Quant au rugby, même si les Canadiens ont participé à la dernière Coupe du monde, c’est encore un grand inconnu (à l’inverse du rugby féminin, qui marche bien).
Pour finir sur le tennis, citons l’important Masters 1000 du Canada, qui a lieu en alternance entre Toronto et Montréal chaque année début août. L’éclosion des champions Eugénie Bouchard et Milos Raonic, au milieu des années 2010, a éveillé des vocations : la Montréalaise Leylah Fernandez atteint la finale de l’US Open 2021 à seulement 19 ans pour sa 1re participation. La précocité de Félix Augier-Aliassime, né lui aussi à Montréal, est tout aussi impressionnante : en 2019, il devient le 1er joueur né au XXIe s à intégrer le top 100. Depuis, avec l’aide du mythique entraîneur Toni Nadal, « FAA » est confortablement installé dans le top 15 et rivalise avec les meilleurs.

Pendant votre séjour, une multitude de choix vous seront offerts en matière de sports et loisirs, été comme hiver.

De nombreux Québécois circulent à vélo dans les villes, bien équipées en pistes cyclables. Dans toutes les régions aussi, beaucoup de circuits possibles (renseignez-vous auprès des offices de tourisme). Randonnées pédestres, canoë, kayak, escalade, golf, équitation, voile, plongée sous-marine, hydravion, pêche... et bien d’autres activités encore !

• Fédération québécoise de la marche
• Fédération du canot et du kayak
• Vélo Québec

Lire notre article sur le Québec à vélo.

Attention, si le Canada ne possède pas de montagnes aussi hautes et variées que les Alpes, on y trouve néanmoins quelques stations de ski alpin, mais surtout de ski de fond au Québec, et quasi partout la possibilité de faire de belles balades à raquettes. Cependant, il fait très froid l’hiver. Les pistes de motoneige ont aussi la cote. Les balades avec chiens de traîneau sont une autre spécialité canadienne. Là non plus, vous n’aurez aucun mal à trouver le plan qui vous convient, à la journée ou avec nuit en igloo. La pêche blanche (ou pêche sous glace) est également très pratiquée. Bref, pas de quoi s’ennuyer l’hiver non plus !

• Fédération des Clubs de Motoneigistes du Québec
• Association des stations de ski du Québec
• Fédération québecoise de ski alpin