Argent et budget Québec

Sauf si vous campez (et encore, ça dépend où...), ce poste risque de grever lourdement votre budget. La situation fluctue cependant quelque peu selon les provinces et/ou la fréquentation touristique des endroits visités. Les prix dans les grandes villes (Montréal, Québec) sont particulièrement élevés, y compris dans certaines AJ.
On trouve encore au Québec des chambres d’hôtes (les « gîtes ») abordables. Partout, cependant, ces hébergements chez l’habitant restent moins chers que les hôtels ; en plus, le petit déjeuner, généralement copieux, y est inclus.
Au niveau des motels, cela varie entre 100 et 250 $ la nuit selon le lieu, la saison et le taux de remplissage...

Tous les hébergements ne facturent pas systématiquement les taxes (TPS, TVQ et taxe d’hébergement). Il s’agit de certaines auberges de jeunesse et des gîtes gérés par des particuliers. De même, la taxe d’hébergement ne s’applique pas à la location d’un emplacement de camping, dans une unité d’hébergement de centre de vacances, dans les auberges de jeunesse, et si vous restez moins de 6h ou plus de 31 jours au même endroit.

- Bon marché : de 20 à 45 $ l’emplacement de camping ou le lit en dortoir en auberge de jeunesse (sachant que dans les villes importantes ou en Ontario, cette catégorie peut être revue à la hausse et le lit atteindre 80 $), ou jusqu’à 150 $ la double. Il n’est pas rare non plus qu’une double en AJ empiète sur la catégorie « Prix moyens ». Au camping, les prix varient en fonction du nombre de services inclus ou non. Un emplacement simple coûtera 40-50 $ alors qu’un emplacement avec eau et électricité peut grimper jusqu’à 60-70 $, voire plus.
- Prix moyens : de 150 à 250 $ la chambre double. C’est la catégorie de prix de nombreux gîtes et motels. Les prix les plus bas sont généralement avec salle de bains partagée (dans les gîtes), les plus hauts avec salle de bains privée.
- Chic : de 250 à 400 $ la double. Ce sont les tarifs des hôtels de standing ou des gîtes de charme.

Faire ses courses au supermarché revient plutôt moins cher qu’en Europe. Ce qui n’est pas le cas pour un repas au restaurant, d’autant plus dispendieux (comme on dit ici) qu’il faut ajouter taxes et pourboire (près de 30 % pour les 2 cumulés !).

Dans les régions francophones, les restos proposent souvent des menus « spécial du jour » le midi et « table d’hôtes » le soir. En général, le menu « table d’hôtes » s’obtient en majorant de 10-20 $ le prix du plat principal. On a ainsi droit à une entrée (soupe ou salade), un dessert et, souvent, à une boisson chaude ou froide. Le midi, les tarifs sont beaucoup moins élevés que le soir !

Voici nos fourchettes de prix pour un menu ou un plat copieux :

- Bon marché : moins de 20 $.
- Prix moyens : de 20 à 35 $.
- Chic : de 35 à 60 $.

Si le prix du carburant fluctue, il reste toujours moins cher qu’en France, même si la tendance est à la hausse ces derniers temps. Compter entre 1,60 et 1,90 $ le litre de sans-plomb.

Vous qui venez peut-être au Canada pour les grands espaces et la nature, vous découvrirez aussi que, même dans ce domaine, TOUT se paie : l’accès aux parcs nationaux et provinciaux, mais pas seulement. Il n’est pas rare de devoir sortir son porte-monnaie pour admirer une chute d’eau ou emprunter des chemins de randonnée. On a même vu des parkings payants (et à réserver en ligne) en pleine nature !

Il existe presque toujours des réductions pour enfants, étudiants (sur présentation de la carte) et seniors (« Âge d’or » dit-on ici), ainsi que des « forfaits famille ».

L’accès aux sites naturels est globalement assez cher, de même que celui des musées (10-30 $ par personne).

Le service n'est pas compris ! Dans les restos (et partout où l'on est servi à tabe), il faut laisser au moins 15 % de la note finale avant taxes.
Au Canada, les serveurs ont un salaire fixe très bas et l'essentiel de leurs revenu provient des tips.

Le pourboire est une institution à laquelle vous ne devez pas déroger. Les Français possèdent la réputation d’être particulièrement radins et de laisser plutôt moins que les 15 % traditionnels, parfois même rien du tout.
Dans certains restos, du coup, le service (gratuity) est parfois ajouté d'office sur la note quand les clients sont étrangers. Le pourboire conseillé est parfois indiqué sur la note, ce qui évite tout malentendu !
Si vous êtes nul en calcul, les terminaux de cartes de paiement proposent de le calculer pour vous (ils vous demandent d’indiquer soit la somme que vous souhaitez laisser, soit le pourcentage).

Lorsqu’on est servi au comptoir (dans les coffee shops, les diners, les self-services ou les bars), le tip n’est pas obligatoire. En revanche, il est coutume de laisser un petit quelque chose...

Idem pour les taxis : on laisse généralement 15 % en plus de la somme indiquée au compteur.

Prévoir des pièces de 1 ou 5 $ pour tous les petits boulots de service où le pourboire est de mise (bagagiste d'hôtel par exemple).