Les fêtes, festivals et événements incontournables et insolites à ne pas manquer sur votre itinéraire à Singapour.
Nouvel An chinois à Singapour
C’est plus que jamais le moment de visiter Chinatown vibrante d’activité, surtout en fin d’après-midi, et illuminée de multiples guirlandes. Presque toute la population chinoise de la ville vient faire ses emplettes à Chinatown et Marina Bay, pour célébrer - comme il se doit, en famille - la nouvelle année.
Parmi le kaléidoscope de festivités, la parade Chingay célèbre l’arrivée du printemps avec danseurs, percussionnistes et acrobates, lions et dragons. Le River Hongbao, au Float at Marina Bay, est une procession de lanternes agrémentée de spécialités gastronomiques et d’artisanat.
On ne manquera pas non plus les spectacles de rue nocturnes, les représentations d’arts martiaux, d’opéra chinois… On dispute aussi la compétition internationale de danse de lions, avec plus de 700 artistes locaux.
Signalons aussi le Festive Bazar avec ses près de 600 stands regorgeant de gadgets symbolisant le Nouvel An. De manière générale, des marchés installent leurs étals un peu partout. On mange dans la rue des bah quahs (tranches de porc grillé), des lup cheongs (petites saucisses chinoises), la salade Yu Sheng, dite « de la prospérité » (tout un rituel), et des gâteaux aux cacahuètes. On trouve aussi un peu partout des hong-bao, ces petites enveloppes rouges dans lesquelles sont cachées les étrennes, des mandariniers porte-bonheur et toutes sortes de décorations pour la maison.
Ah oui, une dernière chose : « Bonne année » se dit « Kong xi » (prononcez « chi »).
En 2020, on entre dans l’année du rat de métal.
Quand : le 25 janvier 2025
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Chingay Parade au Pit Building de Singapour
Grandes parades multi-ethniques : porteurs de drapeaux, danses du lion, etc. Rendez-vous est donné en début de soirée au Pit Building. C'est l'une des plus grandes parades flottantes d'Asie. La tradition remonte à 1973.
Début de la parade à 20h au F1 Pit Building (pré-parade à partir de 19h). Une grande nuit de fête clôture les festivités.
Quand : du 31 janvier au 1er février 2025
Site internet :
Chingay Parade Singapore
Fiche destination : Singapour
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Thaipusam en Malaisie et à Singapour
Lors de cette impressionnante cérémonie hindoue, des milliers de femmes, hommes et enfants expient leurs fautes par la flagellation et implorent le pardon de Murugan, le fils de Shiva (créateur de l’Univers), venu sur Terre pour combattre le Mal. Ses emblèmes sont la lance et la plume de paon.
L’aspect spectaculaire et les transes parfois très démonstratives semblent privilégier le côté événementiel à la contemplation méditative. Reste que la cérémonie est grandiose, impressionnante pour un Européen qui ne connaît que Lourdes, malgré les vendeurs de DVD et d’objets de pacotille. D’ailleurs, depuis plusieurs années, les religieux (les vrais) s’élèvent contre ce côté kermesse.
Si vous souhaitez vraiment approcher la foi des pénitents, venez tôt, vers 5h. Après 10h, on vient un peu là comme on va à la foire.
Les ablutions près de la rivière
Des centaines d’hommes et de femmes se purifient dans la rivière au petit matin, après avoir jeûné pendant un ou plusieurs jours. Les offrandes sont préparées, et des prières sont dites.
Au départ, il y a bien longtemps, la cérémonie consistait uniquement dans la présentation d’offrandes au pied d’un autel situé en haut d’une montagne. Au cours des années, les fidèles se sont mis à utiliser le kavadi, une sorte de panier très ornementé dans lequel les fruits de l’offrande sont placés.
La transe
Après la purification, les fidèles entrent en transe, seconde étape après l’état de contemplation. La fatigue, le jeûne, les danses, les prières placent le pénitent dans un état d’insensibilité physique, d’ivresse totale, ce qui lui permet de s’imposer des tortures volontaires sans douleur. Ce mépris du physique tend à donner la seule importance à l’âme dont le corps n’est que le réceptacle.
Les fidèles, pénitents purs et durs, s’enfoncent de longues lances à travers les joues, des aiguilles dans la langue ou encore se plantent d’innombrables crochets dans le torse et le dos, au bout desquels des citrons verts (symbole de pureté) sont fixés.
D’autres portent le kavadi, soutenu par de longues tiges métalliques, décorées de guirlandes multicolores et de photos de Murugan, qui s’enfoncent dans le corps.
La marche et l’offrande
Puis vient la longue marche, agrémentée de danses et de chants, qui conduit les fidèles au pied des 272 marches qu’ils gravissent une à une, péniblement, soutenus par parents et amis, pour parvenir enfin à l’intérieur de la grotte (chaleur suffocante), où les offrandes sont déposées au pied de l’autel de Murugan, après une ultime danse. On délivre le fidèle de sa lance et de ses crochets.
Dans la grotte, la lumière qui jaillit du sommet par une étroite faille donne une ambiance encore plus saisissante, plus mystique.
Thaipussam se déroule chaque année entre mi-janvier et début février, au 10e mois du calendrier hindou. Seuls les Indiens de Malaisie – et en particulier les Tamouls – célèbrent cette fête. À voir notamment à Penang ou à Kuala Lumpur, mais surtout à Batu Caves où, chaque année, des centaines de milliers de personnes se rassemblent pour regarder le grand char et le statue de Muruga.
Quand : le 8 février 2025
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