Visiter Arrecife, Voyage Lanzarote

Découvrez nos coups de coeur :

• Museo internacional de Arte contemporáneo (MIAC) : ouvert en 1976 sous l’impulsion de César Manrique qui en dirigea la restauration, ce fort du XVIIIe s fut édifié pour contrer les attaques des pirates et autres barbaresques. L’époque était alors à la famine, et une grande partie de la population participa aux travaux pour être nourrie ; du coup l’édifice y gagna le surnom de « forteresse de la faim » ! Bel appareillage de pierres volcaniques flanqué d’échauguettes aux angles ; le tout dominant majestueusement le port ;

• Castillo de San Gabriel  – Museo de Historia : construit en 1573 comme avant-garde du système de défense contre les corsaires anglais. Il accueille un modeste musée sur l’histoire de la ville et de l’île ;

• Casa de la Cultura : magnifique bâtiment du XVIIIe s restauré qui accueille des expos temporaires. Dans la salle de droite, 2 bouts de fresques signées César Manrique. Quelques concerts gratuits de musique classique ou de jazz certains vendredi et samedi à partir de 20h ;

• Casco antiguo : au cœur du quartier ancien d’Arrecife, voici la charmante plaza de Las Palmas, verdoyante et bordée de maisons anciennes. Un petit air d’Amérique du Sud en prime ! Là, l’iglesia de San Ginés, édifiée aux XVIIe-XIXe s, affiche une large et sobre façade à 3 portes, flanquée d’un campanile. Intérieur à 3 nefs, soutenues par des arcades et des colonnes en pierre de lave, dont l’une supporte la chaire. À 2 pas, rendez-vous à la Casa Amarilla, du début du XXe s, qui abritait le Cabildo insular. Derrière sa façade en brique vernissée et ses balcons blancs à balustres, elle propose des expos temporaires trimestrielles à la thématique originale et bien dans l’air du temps. Enfin, baladez-vous autour du Charco de San Ginés, étonnant lagon naturel abritant une foule de chaloupes colorées...

Baladez vous autour d'Arrecife :

• Fundación César Manrique : créée pour conserver et faire connaître l’œuvre et la philosophie de César Manrique, la fondation est installée dans sa propre demeure, construite sur 30 000 m2 dès 1966, lors de son retour de New York, lorsqu’il s’installa définitivement à Lanzarote. Il choisit de l’édifier sur l’une des plus belles coulées de lave (datant de l’éruption de 1730-1736) percée de 5 grosses bulles volcaniques. Bref, une surface habitable d’au moins 1 800 m2 sur 2 niveaux ; sans compter les terrasses et les jardins. Le niveau supérieur s’inspire de l’architecture traditionnelle de l’île, tout en y intégrant des éléments architecturaux modernes et fonctionnels, tels que verrières, grands espaces, larges baies vitrées, abondante végétation, etc. On y trouve chambres, salle de bains, cuisine... Le niveau inférieur, lui, s’est niché dans les bulles volcaniques et abrite des salons, la piscinette, des jardinets et des espaces de détente... parfois à ciel ouvert ; et reliés entre eux par d’étonnants couloirs-goulets creusés dans la lave. Mon tout rappelant sans cesse ce riche dialogue entre nature et architecture, entre tradition et modernité.