Visiter Brooklyn, Voyage New York
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Brooklyn
En quelques années, Brooklyn est devenu un label mondial, symbole de branchitude ! Une transformation spectaculaire pour le plus peuplé des boroughs de New York (2,7 millions d’habitants) qui, dans les années 1990, était encore réputé pour sa pauvreté et ses règlements de comptes sur fond de trafic de drogue. Ces années noires – engendrées par la désindustrialisation – ont figé l’architecture de Brooklyn dans son puissant passé laborieux. Une visite qui nous fait remonter le temps jusqu’au New York des années 1950-1960 ! Mais, sortis de leur décrépitude, les entrepôts vintage – en brique et métal – accueillent désormais une foule d’entrepreneurs locaux dynamiques, adeptes du « made in Brooklyn ». Un étendard porté haut et jusque dans les noms des marques de vêtements (Brooklyn Industries), de lunettes (Brooklyn Spectacles), de montres (Brooklyn Watch), mais aussi de bières (Brooklyn Brewery), de cafés (Brooklyn Roasting Comp.), de glaces, de chocolat, de whisky... Car le borough s’impose comme une scène alimentaire locale sans équivalent, pionnière en matière d’agriculture urbaine. Bref, en près de deux décennies, Brooklyn est devenue LE haut lieu de l’authenticité new-yorkaise, affichant une ébullition créative permanente ; en face d’une Manhattan frileuse et aseptisée, coincée entre frénésie du business et ostentation. D’ailleurs, les fêtards la fuient ; lui préférant Williamsburg, certainement LE borough le plus branché de Brooklyn et même de tout New York ! Là, s’est développé un ardent écosystème de bars, de restos, de boutiques arty et d’ateliers en tout genre, qui a aussi donné naissance à la fameuse barbe tant prisée des hipsters !
FORMALITÉS
- passeport
- visa
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers :
- passeport biométrique ou électronique en cours de validité ;
- autorisation électronique de voyage ESTA, à remplir en ligne.
- Meilleures saisons : le printemps, particulièrement à partir de mi-avril.
- Durée de vol direct depuis Paris : environ 7 à 8h (45 mn de moins au retour).
- Décalage horaire : - 6h.
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A côté de l’embarcadère s’étend – vers le nord et vers le sud – l’agréable Brooklyn Bridge Park, aménagé pour les promeneurs et les familles, avec des jeux pour les enfants, des pelouses vallonnées, des terrasses panoramiques verdoyantes, une plage de sable avec possibilité de faire du kayak, un mur d’escalade (vers Main Street), une piste cyclable, des terrains de sport, et même une gentille marina. Depuis ce petit coin de verdure, dont la présence serait presque incongrue dans un cadre aussi peu bucolique, le point de vue sur Manhattan et les ponts est fantastique !
Brooklyn Museum : ce fut d’abord une bibliothèque (à partir de 1823), qui prit de l’importance et devint par la suite le Brooklyn Institute of Arts and Sciences. Sur le site, il fut décidé, en 1897, d’élever un musée digne de la ville. Projet grandiose des architectes McKim, Mead et White sous la forme d’un bâtiment avec d’immenses façades de style néoclassique sur les quatre côtés. L’absorption de Brooklyn dans le grand New York, l’année suivante, cassa l’élan et l’enthousiasme des habitants pour leur musée : seulement un quart du projet fut réalisé. Aujourd’hui, le Brooklyn Museum tire son épingle du jeu en se distinguant habilement des monstres sacrés de Manhattan. Il est réputé pour ses magnifiques collections d’art (surtout oriental et égyptien), ses Period Rooms et ses programmes éducatifs, ainsi que pour l’originalité de certaines de ses expos temporaires. Sa muséographie très aérée, les petites aires de repos judicieusement disposées, le mélange distrayant de peinture, sculpture et arts décoratifs sans compter la diversité des collections en font un musée très agréable à parcourir et « facile à lire » ;
New York Transit Museum : c’est par une bouche de métro qu’on s’engouffre dans ce musée parmi les plus insolites de New York, installé dans une station de métro désaffectée des années 1930. Sur 2 niveaux y sont évoquées toutes les facettes d’un univers familier du grand public et pourtant totalement méconnu ; celui de l’immense réseau de transport de la ville et de l’aventure humaine et technique qui conduisit à sa création. Super avec les enfants, qui adorent prendre la place du conducteur !
Brooklyn Botanic Garden : créé en 1910, le jardin a été récemment réaménagé. Plus de 12 000 variétés de plantes réparties en de superbes parcours, notamment les Japanese Hill-and-Pond Garden, une des plus belles collections de bonsaïs au monde, le Fragrance Garden (pour les non-voyants), le Shakespeare Garden (avec 80 plantes mentionnées dans ses œuvres ; les extraits de pièces et poèmes sont écrits devant chaque plante), etc. À côté des jardins japonais, le Celebrity Path, une promenade avec, au sol, des plaques portant le nom de dizaines de Brooklynites célèbres. À voir aussi, la Tropical House, vaste serre pour les plantes nécessitant une atmosphère humide et chaude (bambou, bananier, canne à sucre, etc.).
East River State Park : à quelques enjambées du Williamsburg animé, ce petit parc a été très sommairement aménagé au bord de l’East River sur ce qui fut de 1907 à 1983 un terminal ferroviaire maritime : les wagons embarquaient sur des barges, tirées par des remorqueurs. Et si vous regardez bien, vous verrez encore quelques vestiges du passé : fondations d’entrepôts, pilotis de pontons, pavages de rues... Le tout relayé par quelques intéressants panneaux explicatifs qui racontent l’histoire et les activités industrielles de cette berge de l’East River... Aujourd’hui, le lieu offre des pelouses, des tables à pique-nique, un semblant de plage de sable au bout et – cerise sur le gâteau – un point de vue extraordinaire sur la skyline de Manhattan ! Parfois des concerts en été... Ce parc est flanqué au nord du Bushwick Inlet Park, un grand terrain de foot gazonné au fil de l’East River, avec sa tribune design. À terme, son extension est prévue vers le nord, sur d’anciens terrains industriels réhabilités...
Le street art de Bushwick est une vraie galerie d’art à ciel ouvert. Avec l’accord des proprios, des artistes-graffeurs de renommée parfois internationale sont régulièrement invités à investir les murs du quartier. L’avantage pour le visiteur de passage, c’est que le périmètre d’action est circonscrit sur quelques blocs, on en prend donc plein les mirettes sans parcourir des kilomètres ! Le spot le plus connu et spectaculaire se situe autour de la station de métro Jefferson Street, grosso-modo le long des rues Jefferson, Troutman et Starr (entre Saint Nicholas et Irving Ave) et autour de Gardner, Johnson Ave et Randolph Street. La grande majorité des fresques sont signées ici du Bushwick Collective, l’association d’artistes à l’origine de la renaissance du quartier. Sur ces quelques rues, tous les supports urbains sont bons à peindre : murs, bornes d’incendie, portes de hangars, citernes d’eau sur les toits... Les plus aventuriers pousseront un poil plus au nord, pour découvrir encore le pâté compris entre Meserole, Waterbury, Scholes Streets et Morgan Avenue, avant de reprendre le métro à Grand Street. Le street art est par ici plus dispersé et moins abouti (comparé aux œuvres du Bushwick Collective) mais tout ça devrait vite évoluer. Fin septembre, ne manquez pas les Bushwick Open Studios, portes ouvertes des ateliers d’artistes du quartier ;
Luna Park : c’est la version rénovée de la fameuse fête foraine de Coney Island qu’on a souvent vue au cinéma. La plus vieille montagne russe des USA(1927), le Cyclone, est toujours là, heureusement réhabilitée et surtout sécurisée. Sinon, tout un tas d’autres attractions à sensations pour la plupart très fortes, le pompon étant atteint avec le Thunderbolt Rollercoaster : un grand huit dernier cri avec une vertigineuse chute verticale. Mieux vaut avoir le cœur bien accroché et surtout ne pas s’être empiffré de hot dogs de Nathan’s juste avant... Rien qu’en examinant la configuration de certains rides on se dit que Newton a bien fait d’« inventer » la gravité. Les ados y trouveront leur compte mais les jeunes enfants aussi, avec des manèges bien plus pépères et rigolos comme tout.