Visiter Mérida, Voyage Mexique
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Mérida, Yucatán
À 1 530 km de Mexico, Mérida, la capitale de l’État du Yucatán, est une cité (très) étendue, vivante et bruyante dans la journée, grouillante même aux abords du grand marché. Le centre-ville, ponctué de quelques charmantes places, conserve des traces de l’héritage colonial et certaines bâtisses rénovées arborent de jolies façades colorées. Un peu plus loin, le paseo de Montejo se souvient, lui, des fastes des années 1900, avec ses grandes villas à la française.
Le cadre, s’il n’est pas exceptionnel, est agréable et Mérida offre un bon point de départ pour rayonner à la découverte des villes coloniales de Valladolid et d’Izamal, des sites archéologiques d’Uxmal et de Chichén-Itzá, ou des lagunes à flamants roses de Celestún. En prime, la ville est aujourd’hui comme une des plus tranquilles du Mexique, où les chiffres de la criminalité sont les plus bas, avec un afflux important de Mexicains et d’étrangers (principalement des Américains retraités) qui investissent les maisons du centre, certaines étant de vrais bijoux architecturaux.
FORMALITÉS
- passeport
- visa
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers :
- passeport valable au moins pour la durée du séjour ;
- document d'immigration (FMM ou Forma Migratoria Múltiple).
Attention aux formalités d'entrée aux États-Unis si vous transitez par ce pays.
- Vaccins recommandés :
- vaccinations universelles : DTCP, hépatite B ;
- hépatite A et fièvre typhoïde (très, très recommandés) ;
- en cas de séjours ruraux ou prolongés : rage.
- Meilleures saisons :
- sur les hauts plateaux au Nord du Mexique : mars-avril et septembre-octobre ;
- pour visiter les sites archéologiques : entre octobre et avril ;
- sur le golfe du Mexique : de mars à mai et en novembre-décembre.
- Durée de vol direct depuis Paris : 11h50 pour Mexico.
- Décalage horaire : dans la majorité du Mexique, - 7h.
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Que visiter à Mérida ?
Au cours de vos vacances à Mérida, ne passez pas à côté de certaines visites ! En voici une sélection :
- Paseo de Montejo : un peu les Champs-Élysées de Mérida... Déroulée à partir de 1904, à l’époque du boom sur le sisal, cette longue et large avenue est bordée d’arbres, de bâtiments modernes et, dans sa partie sud, de quelques somptueuses demeures de l’époque, construites par de riches marchands dans un style d’inspiration européenne – dont 2, jumelles, au pied de l’artère, avant le splendide Palacio Cantón ;
- Museo Palacio Cantón : superbement restauré, cet élégant palais de 1911, dessiné par un architecte italien, mêle avec exubérance les styles baroque et néoclassique : colonnes doriques et ioniques, médaillons, imposant escalier de marbre blanc... Un fort bel écrin pour des expos temporaires d’anthropologie de grande qualité ;
- Quinta Montes Molina : fort bien restaurée, c’est la seule et unique demeure de la période de l’or vert (1902) aux intérieurs d’époque qui soit ouverte au public. L’occasion de découvrir un style de vie rythmé par les fastes, entre sols en marbre de Carrare, grands lustres de Murano, Baccarat, vitraux et mobilier victorien, mais aussi... mariages et réunions d’entreprise ! Il faut bien vivre depuis le crash du sisal ;
- Gran museo del Mundo maya : Ce musée de la culture maya a été inauguré en 2012 dans une étonnante structure ovale censée évoquer l’arbre de vie maya. Il est considéré par les autorités comme une « reconnaissance de la dette contractée par le Mexique envers cette civilisation longtemps oubliée et décriée ». De fait, on n’a pas lésiné sur les moyens : couvrant près de 18 000 m2, il était censé à l’origine intégrer un jardin botanique, une salle de cinéma IMAX et des espaces de restauration – restés pour l’essentiel lettres mortes. Le musée, didactique, constitue une bonne introduction au monde maya, sans toutefois trop entrer dans le détail. Ceux qui connaissent bien cette civilisation n’y apprendront donc pas forcément grand¬ chose et resteront sans doute un peu sur leur faim en ce qui concerne les pièces exposées – celles que l’on peut voir à Mexico étant autrement plus impressionnantes.
Que découvrir autour de Mérida ?
Explorez les alentour de Mérida, et plongez au coeur de la région du Yucatán :
Mayapán : du sommet, on découvre une superbe vue sur l’ensemble de la zone archéologique. À son pied, à gauche, sous une palapa, on peut voir quelques vestiges de fresques polychromes – et, derrière, un petit cenote avec des bananiers au fond ! À côté se dresse un intéressant observatoire rond avec, sur l’arrière, 2 beaux masques de Chac. Les autres édifices encadrant la place centrale étaient administratifs et religieux ;
Anillo de los cenotes : si les cenotes proches de Valladolid et de la côte orientale sont bien connus, ceux de la région de Mérida ont l’avantage de la discrétion – et d’une fréquentation moindre. On ne vous conseille pas forcément celui de San Ignacio (à Chocholá), très aménagé, petit et étouffant ; en revanche, si vous êtes en voiture, ça vaut la peine de faire le détour par le hameau de San Antonio Mulix. Vous y découvrirez 2 cenotes, X’Batún puis Dzonbakal, le 1er creusé au pied d’une petite falaise mangée par les racines des arbres, le 2d caché sous une voûte de pierre. Dans les 2 cas, le cadre reste très naturel et l’on peut se baigner ;
Tixkokob : c’est dans ce gros village qu’est fabriquée une bonne partie des hamacs vendus dans la région. On trouve quelques magasins au centre-ville, mais surtout des individuels qui essaieront de vous entraîner chez eux. Les visiteurs sont vite repérés ! 5 mn plus tard, vous vous retrouverez face à un grand cadre en bois très simple sur lequel on tend les fils du hamac, confectionné pratiquement comme un filet de pêche ! Il existe des modèles de toutes tailles, couleurs et prix – pas forcément moins chers qu’à Mérida ;
Zona arqueológica de Dzibilchaltún : malgré son prix d’entrée assez élevé, le site n’a vraiment rien d’exceptionnel. La ville, qui commença à se développer dès 300 av. J.-C., compta sans doute jusqu’à 20 000 habitants, avant d’être supplantée par Chichén Itzá au XIe s. Elle doit son développement à la proximité de la mer et au commerce du sel et des produits de la pêche, notamment les coquillages. Dzibilchaltún signifie « lieu où l’on écrit sur la pierre », eu égard à la quantité de stèles gravées retrouvées sur place.