Visiter Cambo-les-Bains, Vacances Pays basque et Béarn
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Cambo-les-Bains, Pyrénées-Atlantiques
Une ville-jardin qui conjugue joliment nature et architecture, c’est ainsi qu’apparaît le Cambo d’aujourd’hui. Une ville qui mérite mieux que son image de destination pour « curistes » véhiculée depuis des décennies. On résume : connue depuis le XVIe s pour son climat d’une douceur exceptionnelle, Cambo devint l’une des plus importantes stations de cure françaises consacrées au traitement des affections pulmonaires. Au début du XXe s, les thermes laissèrent la place aux sanatoriums. La ville accueillit un nombre toujours croissant de malades, dont Albéniz, compositeur espagnol qui mourut ici en 1909, ou encore Edmond Rostand, qui fit construire la villa Arnaga, devenue aujourd’hui l’un des sites les plus visités du département.
Peu après la guerre, la quasi-disparition de la tuberculose contribua à la renaissance des thermes de Cambo, qui ont conservé leur cachet Art déco. Si la cure ne vous tente pas, vous pourrez toujours vous promener dans le parc alentour en admirant palmiers et bruyères en fleur. La ville haute, quartier résidentiel réservé aux curistes, a été revitalisée. Le Bas-Cambo, vieux village basque situé au bord de la Nive, a beaucoup de charme.
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Que visiter à Cambo-les-Bains ?
La ville de Cambo-les-Bains réserve de belles découvertes ! En voici une sélection pour des vacances calmes et paisibles :
- La villa Arnaga : Edmond Rostand, atteint de pleurésie, vint à Cambo pour se soigner. Il tomba fou amoureux du pays et de son climat, qui lui avait fait recouvrer la santé. Avec les droits d’auteur de Cyrano de Bergerac, il se fit construire en 1903 cette fastueuse demeure basque, où il résida pendant 12 ans entre 1906 et 1918. Rostand participa lui-même à la conception de la villa, soignant les moindres détails. Il dessina également une partie des jardins à la française qui s’étendent devant la demeure (grand bassin, pergola, orangerie...) et accueillent toujours les visiteurs. Ils ont été classés Jardins remarquables. Juste après l’ancienne roseraie, devenue une ruine végétale, 3 bustes d’auteurs que le maître des lieux admirait : Shakespeare, Hugo et Cervantès ;
- L’église Saint-Laurent : une église typique du Pays basque avec sa nef unique et ses 3 niveaux de tribunes sculptées. Classé aux Monuments historiques (comme l’église, d’ailleurs), un remarquable retable en bois doré et sa peinture du Martyre de saint Laurent, du XVIIe s. L’ancien cimetière abrite de nombreuses stèles discoïdales et tabulaires basques du XVIIe s, ainsi que des dalles funéraires du XVIIIe s ;
- La chocolaterie-musée Puyodebat : cette chocolaterie artisanale propose, en plus d’une grande boutique qui ravira les gourmands, un intéressant musée dédié à l’histoire du chocolat au Pays basque. on découvre ainsi que la région a compté jusqu’à 60 chocolateries durant l’âge d’or de cette activité ! Sont exposés, en regard de quelques topos sur le cacao et la fabrication du chocolat, de larges collections de chocolatières, moussoirs, boîtes et pubs de marques locales ou étrangères, des emballages et écrins divers, des tasses à moustache (qui permettaient aux messieurs de ne pas tremper leurs bacchantes dans leur chocolat chaud), des outils et machines anciennes. Fin de la visite avec la découverte des ateliers de fabrication, visibles derrière une vitre, et, bien sûr, la boutique. On a adoré la pâte à tartiner, légèrement croquante, et les ganaches chocolat noir 64 % au piment d’Espelette .