Un routard au Japon, de Kyoto à Osaka
Geisha et maiko, l’élégance japonaise
Ceux qui ont vu le film Geisha, adapté du roman d’Arthur Golden, auront à cœur de flâner dans le quartier de Gion (à Kyoto), qui reste l’endroit du Japon où l’on peut voir encore aujourd’hui le plus de geisha et de maiko (jeunes geisha qui apprennent leur métier), dans la rue comme dans les maisons de thé (Ochaya). Ces élégantes portent le kimono en soie, avec une sorte de petit coussin (obi) dans le dos, des sandales (zori), et pour les jours de pluie, de hauts sabots de bois (ashida ou takageta). Considérées à présent comme des « monuments culturels vivants », modèles de goût, d’élégance et de raffinement, les geisha sont des Japonaises entraînées et formées depuis leur enfance dans les disciplines artistiques traditionnelles : le chant, la musique, la poésie, la danse, l’art floral, ou l’art du thé.
Autrefois très présentes au Japon, où elles furent à tort assimilées à des courtisanes de haut-rang ou des prostituées (mise-joro), les geisha ne seraient plus aujourd’hui qu’environ 1 500. Dans le quartier de Gion, il y en aurait moins de 200, et environ 65 maiko. Elles sont éduquées et formées au Gion Corner, qui est leur école nationale. Pour assister et participer à une soirée japonaise dans une maison de geisha, ou un restaurant de 1ère classe, mieux vaut parler et comprendre le japonais et avoir un budget conséquent : c’est très cher (plusieurs centaines d’euros).
- Introduction
- La tête à Tokyo, le cœur à Kyoto
- L’esprit léger du papier de riz
- La nuit sous les étoiles de la rivière Kamo
- Geisha et maiko, l’élégance japonaise
- Renards et corbeaux de Fushimi Inari
- Un rêve made in Japan
- Osaka ou le vent de la modernité
- Carpe Diem, l’éphémère est universel
- Le mont Koya : la sagesse cachée de l’arrière-pays
- Loger dans un temple (shukubo)
- La cuisine japonaise des moines
- Jizo, divinité des voyageurs
- Le vieux chemin du Tokaïdo
- Le candélabre de Caron
- « Onsen », pour être dans le bain nippon
- Infos pratiques
Texte : Olivier Page
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