Tours et détours en Sardaigne
Côte Est, Ogliastra la belle
Suivant notre rythme, nous atteignons à nouveau la côte du golfe d’Orosei (photo), considérée comme l’une des plus intéressantes du pays. Elle méritera deux jours de repos dans le même hôtel d’agrotourisme, à Talana, près de l’ermitage de Sant’Efisio, encore lui. Cela permet de rayonner autour du golfe d’Orosei, avec un cocktail de domus de janas, puis un peu de roches rouges en porphyre à Arbatax et au magnifique cap de Perdalonga, un zeste de tombeau de géant à Triei, une pincée de nature sur le plateau karstique du Golgo et l’ermitage de San Pietro depuis Baunei. S’il fait beau, il faut prendre une journée de plus pour se rendre à pied à la cala ou crique de Goloritzi, au milieu de la lavande aspic, des petits cochons noirs sauvages, et des oliviers, un régal.
La superbe route panoramique S 125 nous mène à Dorgali avec vues inoubliables sur le Gola du Goruppu. Là encore cette région mérite plusieurs jours pour randonner, notamment vers le canyon du Goruppu baptisé ici comme le plus beau d’Europe. L’archéologie nous entraîne encore sans regrets vers Santa Ena e’Thomes et serra Orrios où l’environnement rivalise de beauté avec les monuments. On peut, si le temps le permet, faire en boucle toute cette région du Gennargentu en quelques jours. En saison, de magnifiques balades en bateau, depuis Arbatax ou la station balnéaire de Santa Maria Navarrese permettent d’apprécier dans la journée ces criques, rochers et grottes de porphyre rouge difficiles d’accès qui font toute la gloire du golfe d’Orosei.
- Intro
- Un brin d’archéologie
- Cagliari, la capitale sarde
- À l’ouest, le pays minier
- Romains, argent et carnaval
- Chevaux sardes et églises en trachyte
- La Gallura, un paysage biblique
- Montagnes et traditions en Barbagia
- Bandits et bergers à Orgosolo
- Côte Est, Ogliastra la belle
- Sud-Est : porphyre, grottes et cascades
- Une vie de Sarde
- Infos pratiques
Texte : Anne-Marie Minvielle
Mise en ligne :