Tours et détours en Sardaigne
Cagliari, la capitale sarde
En débarquant de l’aéroport de Cagliari en fin d’après-midi, il nous reste juste le temps de monter courageusement à l’assaut de la citadelle. Les derniers rayons du soleil nous accompagnent sous la tour de l’Éléphant où les Espagnols accrochaient à la herse les têtes des criminels... Fermé ! En évitant de monter par le tape-cul du petit train touristique, il nous faudra revenir le lendemain pour admirer les merveilleux bronzes et les céramiques à décors géométriques du musée archéologique ainsi que l’étrange galerie des cires anatomiques.
La pinacothèque laisse sur une faim artistique qui sera vite comblée en descendant vers le palais XVIIIe de la Galerie Communale d’Art(photo), environnée de ficus séculaires et de jacarandas. Le musée abrite une intéressante collection de peintres sardes.
Cagliari se visite à pied. Le dédale de ses ruelles commerçantes révèle des herboristeries — la flore sarde est l’une des plus riches de la Méditerranée —, des bijouteries de rosaires, coraux et filigranes, des pâtisseries au miel, aux figues et aux amandes — chaque ville a sa spécialité —, des boulangeries aux différents pains sardes. Un arrêt à la sublime gelateria centrale et ses monceaux de glaces colorées — tant pis pour la ligne ! — et nous continuons vers le quartier des églises, dont la belle façade baroque de San Michele. Sant’Efisio est le patron de Cagliari et la procession nous mène d’églises en églises, en ce dimanche des Rameaux, pour finir par les très intéressants jardins botaniques et les vestiges du temple romain. Ouf !
- Intro
- Un brin d’archéologie
- Cagliari, la capitale sarde
- À l’ouest, le pays minier
- Romains, argent et carnaval
- Chevaux sardes et églises en trachyte
- La Gallura, un paysage biblique
- Montagnes et traditions en Barbagia
- Bandits et bergers à Orgosolo
- Côte Est, Ogliastra la belle
- Sud-Est : porphyre, grottes et cascades
- Une vie de Sarde
- Infos pratiques
Texte : Anne-Marie Minvielle
Mise en ligne :